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L'oeuvre de Munch (1863-1944) occupe dans la modernité artistique une place charnière. Elle plonge ses racines dans le XIXe siècle pour s'inscrire pleinement dans le siècle suivant. Son oeuvre tout entier des années 1880 à sa mort, est porter par une vision du monde singulière lui conférant une puissante dimension symboliste qui ne se réduit pas aux quelques chefs-d'oeuvre qu'il a créés dans les années 1890. Tout au contraire, ce catalogue propose une lecture globale de son oeuvre mettant en avant la grande cohérence de sa création, plutôt que d'opposer un symbolisme fin-de-siècle à un expressionnisme qui ancrerait Munch dans la scène moderne. Son approche picturale se construit principalement à partir de cycles ; Munch exprime fréquemment l'idée que l'humanité et la nature sont inexorablement unies dans le cycle de la vie, de la mort et de la renaissance. Dans ce cadre, il élabore une iconographie inédite, en grande partie inspirée par les philosophies vitalistes, notamment de Friedrich Nietzsche et d'Henri Bergson. Cette notion de cycle intervient ainsi à plusieurs niveaux dans l'oeuvre de Munch. Elle y est présente aussi dans la construction même de ses toiles, où certains motifs reviennent de façon régulière. Ce que ce livre nous propose de nouveau : une nouvelle lecture de la création de cet artiste aux oeuvres autant remarquables qu'insolites.
Le catalogue de l'exposition « Monet Mitchell », organisée à la Fondation Louis Vuitton en partenariat avec le musée Marmottan Monet, explore les correspondances entre les oeuvres tardives de Claude Monet (1914-1926), qui anticipent les débuts de l'abstraction, et les peintures de Joan Mitchell (1925-1992).
Peintre américaine issue de l'expressionnisme abstrait, Joan Mitchell voyage en France dès 1948 et s'installe en 1968 à Vétheuil, lieu d'inspiration où vécut aussi Monet de 1878 à 1881.
Les chefs-d'oeuvre et les essais ici réunis soulignent les points de convergence liés à la couleur, à la lumière, à la gestualité, à la nature et aux paysages de Giverny et Vétheuil, qui ont profondément inspiré les deux artistes.
L'art et la vie de Gérard Garouste sont peuplés de fantômes et de hantises. Le peintre livre ici, sans aucun fard, tous les tourments intimes qui ont façonné son parcours : la violence et l'antisémitisme de son père, la dyslexie, l'échec, la folie, la dépression, l'incompréhension. Nous entraînant dans les rouages de la création, cet entretien mené par Catherine Grenier révèle un personnage passionné, cultivé, à la franchise déconcertante et à l'engagement artistique sans faille.
Du début du XIXe siècle, tout juste sorti de la Révolution française, jusqu'à la violente rupture de la Première Guerre mondiale, un long siècle de création picturale s'écoule qui voit émerger, croître et se métamorphoser l'espace de production artistique de la modernité. Cet ouvrage se propose de le parcourir en compagnie d'artistes dont l'histoire de l'art a négligé les oeuvres jusqu'à une période récente : les peintres femmes.
Du phénomène inédit de féminisation du Salon officiel sous le Consulat et la Restauration à l'afflux des artistes nordiques, britanniques, russes et américaines sur la scène parisienne à l'aube du XXe siècle, des ultimes débats sur l'ancestrale hiérarchie des genres picturaux au surgissement accéléré des avant-gardes, de la multiplication des ateliers de jeunes femmes au seuil du XIXe siècle aux premières diplômées de l'École des beaux-arts au début du XXe siècle, la période déploie une scène où il nous appartient désormais de les voir et de les entendre jouer, elles aussi, leur rôle d'artiste tel qu'elles s'en emparèrent concrètement, personnellement dans et avec leur temps.
- Quelle sorte d'impression mentale emportez-vous?? demanda le professeur.
- Une geisha en crêpe beige sous un cerisier en fleurs. Derrière elle, des pins verts, deux bébés, et un pont en dos d'âne, jeté sur une rivière vert bouteille qui coule sur des rochers bleus. Au premier plan un petit policeman en vêtements européens mal ajustés, qui boit du thé dans une tasse bleu et blanc sur un plateau laqué de noir. Des nuages floconneux au-dessus et un vent froid le long de la rue, dis-je, en résumant à la hâte.
Célébrée dès les années 1960 pour ses emblématiques Nanas et ses peintures de Tirs, l'artiste franco-américaine Niki de Saint Phalle (1930-2002) poursuit dans les années 1980 et 1990 un parcours marqué par une liberté, une indépendance, une diversité d'oeuvres et un engagement exemplaires.Ces deux décennies voient l'aboutissement du monumental Jardin des Tarots, en Italie, à la fois lieu d'art et de vie. La rencontre directe avec le public, hors des lieux d'exposition traditionnels, intéresse particulièrement l'artiste, qui imagine des oeuvres pour l'espace public tout en cherchant à faire entrer l'art chez chacun à travers la création de mobilier, de bijoux ou encore de parfums. Ce modèle d'entrepreneuriat novateur lui permet d'être son propre mécène pour le chantier du Jardin des Tarots.Elle qui avait très tôt développé une conviction féministe continue son combat pour les droits des femmes. Elle défend également les malades du sida, la représentation noire, ainsi que la cause animale et la lutte contre le réchauffement climatique, en écoféministe avant l'heure. Avec la liberté de parole qui la caractérise, elle se consacre aussi à l'écriture. Malgré les difficultés, son engagement sans faille s'affirme résolument sous l'angle de la liberté et de la joie.
Il s'agit du troisième volume de la série à succès consacrée à l'histoire culturelle des animaux, dans lequel, à travers 80 illustrations et un plan la fois chronologique et thématique, Michel Pastoureau retrace l'histoire symbolique, littéraire, lexicale et artistique d'un animal, en l'occurrence ici celle du corbeau, qui tout à la fois intrigue, fascine ou terrifie. Oiseau noir, célébré par toutes les mythologies, le corbeau européen ne cesse de se dévaloriser au fil des siècles. Si l'Antiquité gréco-romaine loue sa sagesse, son intelligence, sa mémoire, le christianisme médiéval à sa suite le rejette violemment : c'est un oiseau impie qui occupe une place de choix dans le bestiaire du Diable, symbolisant l'incarnation du démon et de toutes les forces du mal. À l'époque moderne, la symbolique du corbeau continue de se dévaloriser, comme l'attestent les fables, les proverbes, les faits de langue et de lexique. Il reste un animal au cri lugubre, un oiseau noir de mauvais augure et devient même, dans un sens figuré, un dénonciateur, un auteur de lettres anonymes. On en a peur car il a partie liée avec l'hiver, la désolation et la mort. De nos jours, cependant, le corbeau semble prendre sa revanche : les enquêtes les plus récentes sur l'intelligence animale montrent que non seulement il est le plus sagace de tous les oiseaux mais qu'il est probablement aussi le plus intelligent de tous.
Véritable célébration de la neige, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie dans un format accordéon plus d'une soixantaine d'oeuvres des plus grands maîtres de l'estampe japonaise. Empreintes de poésie et de raffinement, ces images témoignent de l'étonnante virtuosité picturale d'artistes tels que Hokusai, Hiroshige, Harunobu ou Hasui, qui ont su transcrire la blancheur immaculée de la neige dans ses nuances les plus subtiles, mais aussi relever ce défi : peindre l'absence de couleur. Villages de montagne ensevelis sous la neige, temples et pagodes dans la solitude ouatée de l'hiver, neiges éternelles sur la cime du Fuji... autant de vues qui nous invitent, en accord avec la conception même de l'ukiyo-e, à vivre uniquement le moment présent, à nous livrer tout entiers à la contemplation de la nature.
Le musée d'Art moderne de Paris consacre l'une des premières rétrospectives en France à l'artiste autrichien Oskar Kokoschka (1886-1980). Montrant la force avec laquelle Kokoschka a défié la création artistique de son temps, Oskar Kokoschka. Un Fauve à Vienne réunit une sélection unique des oeuvres les plus significatives de l'artiste. Dans sa structure et son contenu, le catalogue suit le parcours riche de l'artiste naviguant entre les villes et pays qu'il traverse (Vienne, Dresde, Paris, Prague, Londres, Suisse), retraçant sept décennies de création - de 1907 à 1973 - et rend compte de l'audace dont Oskar Kokoschka, témoin des grands bouleversements du siècle, fit preuve dans son approche de la peinture. Didactique, l'ouvrage s'appuie pour chaque section sur des textes de contextualisation, une chronologie et une riche documentation composée d'illustrations et d'écrits de l'artiste. Il est complété par des essais de spécialistes reconnus et par un texte de Maryline Desbiolles rendant hommage à la poésie de l'artiste.
Avec l'enthousiasme, l'audace et l'érudition qui ont fait le succès d'On n'y voit rien, Daniel Arasse invite son lecteur à une traversée de l'histoire de la peinture sur six siècles, depuis l'invention de la perspective jusqu'à la disparition de la figure.
Évoquant de grandes problématiques - la perspective, l'Annonciation, le statut du détail, les heurs et malheurs de l'anachronisme, la restauration et les conditions de visibilité et d'exposition - mais aussi des peintres ou des tableaux précis, il fait revivre avec perspicacité et ferveur plusieurs moments clés, comme Léonard de Vinci, Michel-Ange, le maniérisme, ou encore Vermeer, Ingres, Manet. Son analyse se nourrit constamment d'exemples concrets - La Madone Sixtine de Raphaël, La Joconde, la Chambre des époux, de Mantegna, Le Verrou de Fragonard... - avant de conclure sur quelques aspects de l'art contemporain.
Le lecteur retrouvera le goût de mieux voir de grands épisodes de la peinture, grâce à une approche sensible et ouverte. Toujours il sera surpris, réveillé, entraîné dans un véritable enchantement d'intelligence et d'humour.
Ce livre est la transcription de vingt-cinq émissions proposées par l'auteur sur France Culture pendant l'été 2003.
Cuba a longtemps été au carrefour du monde : un point de rencontre privilégié entre l'Europe et les Amériques. Dans les années 1930, l'écrivain cubain Lezama Lima avait ainsi accueilli la poétesse espagnole Maria Zambrano en lui disant : « Vous êtes ici dans les retrouvailles, dans la coïncidence et dans les îles. Vous êtes sur le chemin des illuminations caraïbes où tout se résout dans la lumière... » Ce livre unique, sous la forme d'un beau livre très graphique, raconte pour la première fois l'histoire extraordinaire de cette île au coeur des caraïbes, sous l'angle inédit de la musique et de la littérature : la mythique Cuba comme on ne vous l'a jamais racontée !L'histoire en images de la mythique Cuba à travers sa musique et sa littérature : le livre de l'émission à succès de France Musique « Carrefour des Amériques ».
En 1804 parai^t a` Edo, sous les signatures prestigieuses du peintre Utamaro et de l'e´crivain Jippensha Ikku, un magnifique album de gravures polychromes consacre´ au ce´le`bre quartier des plaisirs du Yoshiwara. Cet Almanach des maisons vertes illustre, en une vingtaine d'estampes aux de´licates couleurs, les us et coutumes de ce quartier re´serve´. Cette description artistique et litte´raire, teinte´e d'humour, des splendeurs de la vie des courtisanes d'Edo, connai^t un succe`s retentissant. En France, l'ouvrage est rendu ce´le`bre par Edmond de Goncourt.
Sont reproduites en fac-simile´ les estampes originales d'Utamaro. La traduction inte´grale du texte de Jippensha Ikku et un commentaire approfondi les accompagnent.
À l'occasion du centenaire de la naissance de Simon Hantaï (1922-2008), la Fondation Louis Vuitton organise une importante exposition rétrospective de l'oeuvre de l'artiste (du 18 mai au 29 août 2022). D'origine hongroise, Hantaï s'installe à Paris en 1948, ville où il réalise l'ensemble de son oeuvre, d'une fécondité et d'une originalité exceptionnelles, qui le conduira à représenter la France à la 40? Biennale de Venise en 1982.
Une des expositions phares de l'année Égypte 2022 avec deux lieux d'exposition consécutifs : au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (du 23 septembre 2022 au 8 janvier 2023) et au Mucem à Marseille (du 8 février au 8 mai 2023), assurant l'actualité de ce catalogue de septembre 2022 à mai 2023.
"Alexandrie. Futurs antérieurs" revisite la mégapole antique à l'apogée de son histoire, mettant en lumière son organisation urbanistique, politique et religieuse ainsi que quelques-unes des nombreuses innovations scientifiques et pensées philosophiques qui firent d'elle l'un des hauts lieux civilisationnels du monde antique. En jouant sur de multiples couches temporelles allant de l'Antiquité à aujourd'hui, l'exposition fait également écho aux récits dominants d'Alexandrie, où les civilisations et les formations politiques successives du passé ont répété des visions du futur qui ne sont plus présentes ou qui demeurent ressenties à travers la culture matérielle de la ville et son environnement bâti.
200 oeuvres présentées, issues des plus grands musées, mettent en lumière l'Alexandrie antique et la création contemporaine.
Les yokai, créatures surnaturelles issues du folklore, sont des figures récurrentes de l'art japonais. Esprits vengeurs ou malicieux, ils peuvent déclencher des catastrophes tout comme offrir chance et prospérité à ceux qui les croisent.
Couvrant quatre siècles de création artistique depuis la période d'Edo (1616-1867), ces estampes, peintures, rouleaux illustrés, cartes ou affiches sont conservés au Miyoshi Mononoke Museum (Japon), le seul musée au monde entièrement dédié aux yokai. Avec d'innombrables illustrations en plan rapproché, l'ouvrage propose une expérience unique, une immersion visuelle fascinante dans un monde peuplé d'entités magiques !
À travers quelques figures majeures des arts plastiques (peintres, photographes, cinéastes...), Siri Hustvedt, fidèle à son engagement vis-à-vis de la cause des femmes, évoque la nature et les implications du regard, bien souvent manipulateur, voire prédateur, que les artistes de sexe masculin tendent, dans leurs oeuvres, à poser sur les femmes. Une problématique d'une actualité brûlante à l'heure de la théorie du genre, des polémiques qu'elle suscite ou des scandales qui, à l'échelle planétaire, ont récemment affecté des pans entiers de la société.
La dernière grande manifestation autour de La nature morte de l'Antiquité au XXe siècle fut organisée en 1952 à Paris par Charles Sterling. Les Choses rend hommage à ce grand historien de l'art, en actualisant le point de vue et en intégrant tout ce qui a renouvelé nos perspectives, tant en histoire de l'art ancien et contemporain, qu'en littérature, poésie, philosophie, archéologie, botanique ou écologie.
Élargissant les frontières chronologiques et géographiques, l'ouvrage ouvre des fenêtres sur d'autres cultures qui ont représenté les choses en majesté. Il convoque des artistes contemporains qui s'inspirent de leurs prédécesseurs en modifiant notre regard sur le passé. Longtemps déconsidéré, le genre de la nature morte, assimilé à la trivialité de la vie quotidienne voire à la mécréance, doit être reconsidéré à la faveur de notre attachement grandissant aux choses ainsi qu'aux relations nouvelles qui s'établissent entre le vivant et le non vivant.
La tradition carnavalesque des Black Indians constitue le point d'orgue de la riche tradition du spectacle des Africains-Américains de la Nouvelle-Orléans.
Celle-ci, baignée dans la musique de dizaines de «Brass Bands» est un outil fédérateur puissant, et affirme la présence et l'importance des communautés africaines-américaines de et dans la ville. Avec le parrainage des «Social Aid and Pleasure Clubs», ces prestations artistiques s'expriment dans l'ensemble de leurs activités sociales, spirituelles et religieuses, aussi bien durant les enterrements, les mariages, que pendant la période du carnaval. Cette tradition s'inscrit dans le processus à la fois douloureux et fécond qui mène de la violence à la résilience, mémoire vivante de la solidarité entre Africains-Américains et Amérindiens victimes de la ségrégation.
Un catalogue qui fait voyager dans l'histoire des minorités aux Etats-Unis et célèbre cette riche tradition carnavalesque, fête magn ifique où rivalisent beautés et musiques et s'affirment la fierté et l'humanité de leurs communautés.
Exposition "Black Indians" du 4 octobre 2022 au 15 janvier 2023 au musée du quai Branly.
Symbole de vie et de régénérescence, lien entre le ciel et la terre, expression parfaite d'une nature harmonieuse, l'arbre, par la force et l'éclat de sa beauté, la complexité de ses formes et de ses couleurs, a inspiré de nombreux artistes.
Pourtant, si évidente en apparence, sa représentation a connu une longue évolution dans l'art occidental. En effet, les peintres se sont peu à peu libérés des conventions académiques pour faire de l'arbre un sujet en soi, où se révèlent leur sensibilité et leur esthétique singulière, un sujet riche et passionnant pour qui sait regarder et écouter ses émotions. Car les arbres, nous le savons désormais, ont leur propre langage, que les artistes ont su nous transmettre.
La forme originale de ce coffret permet de pénétrer au coeur du sujet : il se compose d'un livret explicatif incluant une introduction générale et des notices détaillées, et d'un livre « en accordéon» tout en images, qui déploie les détails les plus fascinants des arbres et permet de s'approcher au plus près d'eux pour mieux en comprendre la beauté.
Les estampes pour éventails comptent parmi les plus rares de l'oeuvre gravé de Hiroshige (1797-1858), le dernier grand imagier japonais de l'époque d'Edo. Destinées à décorer un accessoire du quotidien réalisé en bambou, ces sublimes gravures éphémères couvrent une large palette de thèmes : sites célèbres d'Edo et des provinces du Japon, portraits féminins, scènes du théâtre kabuki, parodies humoristiques ou encore compositions de fleurs et d'oiseaux. La fondation Georges Leskowicz possède l'une des plus importantes collections de ces feuilles d'éventails, avec environ cent-vingt pièces dont un tiers sont uniques. Reproduites pour la première fois, ces oeuvres sont accompagnées de commentaires et mises en perspective dans l'histoire de la gravure pour éventails au Japon.
« En 1913, Apollinaire descendait de la Butte Montmartre avec mon père [le célèbre critique d'art André Warnod] lui récitant ses premiers vers d'Alcools. Ils retrouvaient Paul Fort, André Salmon, Max Jacob à La Closerie des Lilas où des joutes de poésie occupaient toutes les nuits. L'arrivée en masse des artistes d'Europe centrale, des Américains, Japonais, Italiens attirés par la France, constituait un melting-pot. « L'École de Paris » était née : les étrangers apportaient leurs traditions, les Français, leurs musées et leur liberté... » Jeanine WarnodAu début du XXe siècle, tous les boulevards du monde convergèrent vers Montparnasse, drainant des artistes aux mille parcours. Ces fils de l'exil vont poser leur valise près du carrefour Vavin où s'exprimera un langage commun : la création. Ce livre unique en son genre raconte dans son extraordinaire globalité ce moment singulier dans l'histoire pendant lequel un quartier de Paris devint la capitale mondiale de l'art. Lu et approuvé. Télérama Une jolie traversée [...] doublée d'une superbe galerie de portraits [...] le tout richement illustré de photos anciennes. Le Monde
HOKUSAÏ. Voyage au pied du mont Fuji offre l'occasion d'explorer le paysage dans l'oeuvre d'Hokusai.
L'ouvrage présente plus de 120 estampes de la collection Georges Leskowicz, issues de séries remarquables : Trente-six vues du mont Fuji, Ponts célèbres et Cascades, Véritables miroirs des poètes chinois et japonais, Cent poèmes à la nourrice. La route du T kaid et ses cinquante-trois stations sont appréhendées à travers la série moins connue des Clochettes de la route et une Vue d'ensemble en surplomb. Apparaissent dès lors l'originalité du maître et son approche éclectique du paysage, tant dans sa manière de le composer - empruntant aux traditions chinoise, japonaise et occidentale -, dans le recours au bleu de Prusse et à une grande variété de formats, ou encore dans son choix évident de donner toute sa place à l'homme, saisi dans des scènes de voyage ou dans ses activités quotidiennes.
Le texte intégral du chef-d'oeuvre d'Oscar Wilde illustré par Enrique Corominas, également auteur de l'adaptation en bande dessinée. La possibilité de redécouvrir un récit fondateur de la littérature fantastique.
Avec ce livre illustré, édité dans sa version intégrale et la traduction de référence de Jean Gattégno, Corominas nous plonge dans la vie de l'Aristocrate anglais Dorian Gray. Ses illustrations sont fabuleuses, tout en tension, véritablement folles, créent de l'attente, des ambiances décadentes, entre éclat et ténèbres. L'édition alterne des planches pleine page et des illustrations à l'aquarelle, avec une très large palette de couleurs lumineuses, ténébreuses. L'ensemble offre une occasion de redécouvrir le chef d'oeuvre de la littérature fantastique.
Résumé :
Alors qu'il rend visite à son ami peintre Basil Hallward, Lord Henry rencontre le jeune Dorian Gray, dont Basil vient de faire le portrait. Emerveillé par sa jeune beauté et sa naïveté, il se lie rapidement d'amitié avec lui et dit, en plaisantant, qu'une fois le portrait terminé, seul celui-ci gardera à jamais cette beauté tandis que Dorian vieillira peu à peu. Le jeune homme déclare alors qu'il donnerait son âme pour que ce portrait vieillisse à sa place. A ces mots, tous rient... sur le moment. Erreur funeste, car son voeu sera exaucé : l'aristocrate anglais va, certes, pouvoir rester éternellement jeune, mais ce voeu a un coût : c'est son portrait qui vieillira à sa place et qui sera progressivement marqué par les ans, les vices et les crimes.
Mesurant mal les conséquences de ce pacte, l'éternel jeune et beau Dorian Gray célèbre les joies du temps présent. Libéré de tout obstacle, il goûte les plaisirs faciles. Très rapidement, il est gagné par la débauche et la dépravation et ne prône que jouissance, cynisme, et perversion. Incapable d'éprouver le moindre remords, il ne craint pas de devenir un assassin. Si les années passent, le visage éblouissant de Dorian Gray, lui, ne subit aucune altération. C'est son portrait, protégé de tout regard, cachant honteusement le secret de son âme, qui accumule les stigmates de sa dépravation. Avec plus d'une centaine de grande illustrations originales, Corominas nous offre une lecture nouvelle du chef d'oeuvre et unique roman d'Oscar Wilde.