Retrouvez la sélection de votre libraire Cloé
Pour Enki Bilal, l'Homme est l'accident le plus tragique qui soit jamais arrivé à notre planète Terre. La destruction écologique semble inévitable et, avec elle, l'extinction possible de notre espèce à brève échéance. Interrogé par Adrien Rivierre sur les sujets brûlants de notre époque, l'artiste se confie sans concession, avec une liberté et une lucidité rares. Il n'est plus seulement un dessinateur de l'imaginaire, mais aussi un lanceur d'alerte qui semble, mieux que quiconque, sentir et ressentir le monde qui vient. Son propos résonne comme un appel à se réveiller, vite, pour éviter le pire.
Dans ce livre, Thomas Hertog présente la dernière théorie de Stephen Hawking, dont il a été le plus proche ami et collaborateur?: une nouvelle perspective profondément darwinienne sur les origines de l'Univers.
Stephen Hawking et Thomas Hertog ont travaillé côte à côte pendant vingt ans sur une nouvelle théorie quantique du cosmos.
Poussant leur exploration du Big Bang au plus près des origines ultimes du monde, ils ont identifié un niveau d'évolution plus profond dans lequel les lois physiques elles-mêmes se transforment et se simplifient jusqu'à ce que les particules, les forces et le temps lui-même s'évanouissent.
Cette découverte conduit à une idée révolutionnaire?: les lois de la physique ne sont pas gravées dans la pierre comme des commandements divins, mais elles naissent et évoluent en même temps que l'univers qu'elles gouvernent, à mesure que celui-ci prend forme. Ce pourrait bien être le plus grand héritage que nous lègue Stephen Hawking.
Un bouleversement dans notre façon de penser notre place dans l'ordre du cosmos. Un livre enthousiasmant, profondément neuf, clair et accessible.
Peu avant son assassinat par les nazis le 16 juin 1944, l'historien et résistant Marc Bloch nous a laissé un message d'espoir. Celui de voir la discipline à laquelle il avait voué sa vie aider les hommes à mieux vivre. En hommage à son illustre prédécesseur et à son message plus que jamais nécessaire, Gérard Noiriel a sélectionné une partie des chroniques « Le pourquoi du comment : histoire » qu'il présente chaque jour sur France Culture dans l'émission « Le Cours de l'histoire » par Xavier Mauduit. Ces chroniques montrent comment les progrès de la recherche historique peuvent nous aider à combattre nos préjugés, à mieux connaître la souffrance des hommes, tout en offrant aux citoyens des éclairages permettant de comprendre l'actualité politique. Un ouvrage ambitieux mais qui, parce qu'il fait appel à des histoires singulières et hautes en couleur, ou aborde de façon inattendue des événements connus de chacun, se veut avant tout accessible et distrayant.
« Parce que je suis une femme, j'ai peur de sortir seule la nuit, de porter des vêtements qui me plaisent, d'exprimer mon opinion ou mes émotions. Ces peurs sont à l'origine d'une immense colère que j'essaie de contenir tant bien que mal. Cette colère, ça fait désormais trente-quatre ans que je vis avec et qu'elle me ronge les tripes, au point de se retourner régulièrement contre moi. Lassée d'être seule à en subir les conséquences, j'ai donc cherché à comprendre quels en étaient les origines et les éléments déclencheurs, afin de l'assainir et de la diriger non plus contre moi-même, mais contre ceux qui la méritent. » Taous Merakchi prend ici la parole pour toutes les femmes qui n'en peuvent plus d'avoir peur, de ne pas être prises au sérieux et de toujours devoir se justifier.
À propos de l'autrice Taous Merakchi est autrice, journaliste et créatrice de podcasts. Elle a publié (sous le pseudonyme de Jack Parker) Le Grand Mystère des règles (2017), Lettres à l'ado que j'ai été (2018), Witch, please (2019), et Mortel (2020).
« Taous Merakchi questionne à l'aune de sa propre histoire les origines et les conséquences de la colère des femmes. » ELLE « Avec son écriture brute teintée d'une rage absolument jouissive, Taous Merakchi écrit pour toutes celles qui, comme elle, en ont assez. » Les Inrocks « L'autrice représente une génération de femmes qui n'accepte plus ni violences, ni sexisme, ni accusations d'hystérie. Pour elle, il est temps de dire aux femmes que leur colère est légitime. » Ouest-France « Un essai qui revalorise cet élan trop souvent décrié. » Causette « Une réflexion à l'écriture tranchante, qui remue le ventre comme l'intellect. » Terrafemina « Étouffée par la société patriarcale et ses injonctions au calme, la colère des femmes est contenue depuis la nuit des temps. Dans Vénère, l'écrivaine Taous Merakchi raconte, avec rage, ce que c'est que d'être une femme en colère dans un monde d'hommes. » Marie Claire « Taous Merakchi a choisi de prendre la parole, à travers son livre, en assumant pleinement sa colère qu'elle qualifie d'un état vénère. Parce que la peur ne devrait pas exister face aux hommes et leur manière de régir la société quand on est une femme. » France bleu
À quoi renvoie le « Q » qui complète désormais le plus souvent les quatre lettres du traditionnel sigle LGBT ? « Queer » : est-ce une identité de genre ? une orientation sexuelle ? un mouvement politique ? une théorie académique ?
Alors que l'on voit depuis quelques années le terme « queer » fleurir sur les pancartes lors des Marches des fiertés et se multiplier dans les ouvrages théoriques portant sur le genre et la sexualité ou encore dans les mots des activistes féministes, cet ouvrage entend aider les lecteurs et lectrices à y voir plus clair dans ce vaste champ des études et mouvements queers. Politiques des identités, rôles de genre, privilèges, exclusion, performance, normativité, liens entre sexualité, identité de genre, race et classe, influence de la pop culture...Queer Theory, une histoire graphique revient sur les concepts clés, les penseurs et penseuses les plus importantes - souvent peu connues du lectorat francophone -, les débats emblématiques et les événements historiques qui ont participé à l'émergence et la construction de la théorie queer.
Engagé et drôle, ce livre à mi-chemin entre l'essai et la bande dessinée est un portrait unique de l'univers de la pensée queer, depuis sa naissance jusqu'à ses développements les plus actuels.
«Avec Édouard Louis et Didier Eribon, nous vivons une relation qui dure depuis plus de dix ans maintenant. Dès les premiers mois de cette amitié, quelque chose a basculé dans nos vies, une rupture profonde s'est dessinée dans nos existences : nous nous sommes mis à voyager ensemble, à dîner à 3 presque systématiquement, à créer, à réfléchir et à intervenir conjointement dans l'espace public, à fêter ensemble nos anniversaires et les moments traditionnellement associés à la famille, comme Noël, à partager l'intégralité de notre vécu.Plus qu'une amitié, cette relation est devenue pour nous un mode de vie, un cadre d'émotions et d'expériences partagées, avec ses rites, ses lieux, ses temporalités, ses connexions aux autres, au champ culturel - et même au monde social en général. Ce livre voudrait prendre cette relation comme le point de départ d'une réflexion sur les modes de vie, la force de l'amitié notamment dans son opposition au familialisme, et ce que l'on pourrait appeler la politique de l'existence.À l'heure où les existences et les aspirations semblent terriblement normalisées, il pourrait être lu comme une sorte de manuel de vie anti-institutionnelle, qui chercherait à donner un sens concret à l'aspiration utopique à une vie autre.»
Alors que les forces russes envahissent l'Ukraine et que la guerre devient une réalité dévastatrice, en février 2022, Andreï Kourkov tient une chronique au jour le jour. À la fois journal personnel et commentaire politique et historique, ce texte explore les relations entre l'histoire ukrainienne et l'histoire russe, mais aussi entre les deux langues du pays. En décrivant comment une société pacifique fait face à l'occupation, l'auteur nous montre une culture qui, contrairement aux affirmations de Poutine, est singulière et démocratique, libérale et diverse - une culture qui « résistera jusqu'à la fin ».
Avec son regard aiguisé sur les événements et son amour des gens, Kourkov dresse le portrait d'un peuple uni dans la lutte contre sa disparition. Le pain est cuit et partagé dans les ruines. Un homme amputé trouve une place dans un train d'évacuation, des grands-mères fuient les villes occupées avec leurs coqs sous le bras... Et malgré tout, l'espoir reste le plus fort : des enfants naissent dans les caves, les fermiers cultivent leurs champs malgré les mines et les bombardements.
Dans son journal, Kourkov entrelace son histoire personnelle avec celle des autres Ukrainiens déplacés, et des communautés qui leur viennent en aide avec une générosité extraordinaire. Ensemble, ils attendent le moment où il sera possible de rentrer chez eux en sécurité.
Plus qu'un savoir, les mathématiques sont une pratique et même une activité physique. Il n'existe pas de talent inné et il faut croire les plus grands mathématiciens quand ils disent ne posséder aucun don spécial mais une immense capacité à mobiliser leur curiosité, leur imagination et leur intuition.
Par des exemples simples et étonnants, David Bessis relie son expérience mathématique aux grands apprentissages de la vie : observer, parler, marcher ou encore manger avec une cuillère. Comprendre les mathématiques, c'est voir et sentir, c'est parcourir un chemin secret qui ramène à notre plasticité mentale enfantine.
Entre le récit initiatique et l'essai subversif, Mathematica est un livre puissant et accessible à tous, philosophique et imagé, sur notre capacité à construire nous-mêmes notre intelligence.
Lorsque Marianne Chaillan annonce à ses élèves le cours sur le désir amoureux, tous se redressent et tendent l'oreille ! Voilà qu'on va enfin parler de ce qui fait le sel de la vie !
De fait, que serions-nous sans nos passions ? Romans et poèmes, films et séries, chansons et opéras. : toutes les productions artistiques sont emplies et nourries du désir amoureux. « All you need is love ! » n'est pas seulement le titre d'une chanson légendaire mais une maxime largement partagée.
Et pourtant, les philosophes lui opposent un rejet quasi unanime. Si les philosophes épicuriens, par exemple - qu'on considère à tort comme des adeptes du plaisir - se trouvaient dans l'auditoire lorsque Marianne Chaillan commence son cours, ils rétorqueraient : « Quoi ? Nous allons parler de cette maladie plus dangereuse que le virus Ebola ? ». Illusion, promesse de souffrance, le désir amoureux est présenté par de nombreux sages comme une grave menace pesant sur notre existence. Les philosophes ont beau nous alerter, rien n'y fait. On aime, on veut aimer, on veut vibrer ! Devrions-nous les écouter ? Tomber amoureux, est-ce bel et bien perdre la raison et faudrait-il dès lors s'en garder ? Ou bien faut-il considérer, à l'inverse, que vivre sans cette folie ne serait pas si sage ?
Dans cet essai, Marianne Chaillan choisit son camp : l'affirmation du désir amoureux, pour le meilleur et pour le pire ! Pour cela, il faudra tordre le coup à quelques préjugés. Il faudra aussi apprendre à reconnaître et à aimer dans les élans tumultueux du désir, parfois sublimes, parfois douloureux, l'essence même de la vie.
Personnage solitaire, atypique et intuitif, Raphaël Nedilko pensait servir l'humanité quand il s'est investi corps et âme dans la police. Enquêteur minutieux et opiniâtre, plus Columbo marchant au flair et à la psychologie que « technoflic » ne jurant que par les investigations scientifiques, il a résolu deux cold cases vieux de 25 et 18 ans (affaires Maillery et Blétry, deux des « disparues de l'A6 »), dont il nous livre le récit passionnant. Il s'est heurté de plein fouet à l'inertie et à la jalousie de ses pairs, mais a puisé sa force dans l'amour des familles de victimes. Il mobilise aujourd'hui son énergie pour dénoncer les dysfonctionnements de l'institution et pointe les pièges qui promettent dès le départ l'enlisement des enquêtes. Car les cold cases ne sont pas une fatalité.
C'est l'histoire de la guerre secrète menée contre nos démocraties.
C'est l'histoire d'élites corrompues qui se sont vendues à des puissances étrangères hostiles à nos principes et à nos intérêts.
C'est l'histoire de la grande confrontation avec la Russie de Vladimir Poutine que nos dirigeants n'ont pas voulu voir venir mais à laquelle nous ne pouvons plus échapper.
Je n'invoquerai pas dans ces pages la morale ou les grands principes, mais la sécurité et la souveraineté. Je n'appellerai pas à l'idéalisme, mais au réalisme. Oui, au réalisme.
La guerre qui ébranle l'Europe n'a pas commencé le 24 février 2022 et ne se limite pas aux frontières de l'Ukraine. Elle dure depuis des années et, dans sa forme hybride, touche le coeur même de nos cités.
Cette guerre nous vise, nous n'avons pas le droit de la perdre. Il est temps de le comprendre et de l'assumer.