L'encyclopédie des légumes : pour cuisiner au quotidien les légumes qu'on ne connaît pas... et avoir de nouvelles idées pour les autres ! LE-GU-MA-NIAQUE ! : si vous ne l'êtes pas encore, vous allez le devenir !
Pour cuisiner au quotidien les légumes que vous ne connaissez pas et avoir des idées nouvelles pour les autres.
ZÉRO GASPI - CUISINE RESPONSABLE ET DURABLE - DE SAISON - LOCALE.
Pour végétaliser votre assiette, je vous propose ma mini-encyclopédie de 33 familles de légumes et 230 recettes faciles. Préparées en 20 minutes maxi, avec des ingrédients pré-calibrés, mes recettes sont équilibrées, végétales mais pas strictement végétariennes, et vont faire twister votre quotidien tout au long de l'année. Avec des coups-doubles astucieux et des épluchures délicieuses, on gagne du temps, on recycle, on varie et on se régale avec des associations de goûts originales, sans mélanger les saisons dans un même plat !
Des grandes figures des combats féministes telles que Hubertine Auclert ou Gisèle Halimi, à des romancières comme Colette ou Gertrude Stein, la journaliste Camille Paix met en lumière les femmes célèbres enterrées au cimetière parisien du Père-Lachaise, mais aussi celles dont le nom et l'histoire sont aujourd'hui tombés dans l'oubli, à travers une centaine de portraits illustrés et assortis de biographies fouillées et très bien documentées.
Si les allées du Père-Lachaise sont désormais une promenade parisienne incontournable, le cimetière du XXe arrondissement doit surtout sa popularité aux hommes célèbres qui y sont enterrés. Et pourtant, nombreuses sont les femmes, écrivaines, peintres, comédiennes, cinéastes, acrobates, mathématiciennes, résistantes ou encore militantes féministes qui ont pour dernière demeure le cimetière parisien.
Camille Paix, journaliste à Libération, s'est lancée sur leurs traces et compulse depuis plusieurs années les archives pour exhumer leur passé. Qui se souvient de la peintre et écrivaine surréaliste Unica Zürn ? Ou de Nelly Roussel, l'une des premières à se battre pour une maternité choisie ? En sortant de l'ombre ces vies trop longtemps ensevelies, Camille Paix dessine les contours d'une nouvelle carte, celle d'un Paris cosmopolite et féministe.
Un plan détachable du cimetière accompagne les quelque 100 portraits illustrés qui peuplent ces pages pour permettre aux curieuses et curieux de se promener dans les pas de ces femmes qui ont façonné notre histoire.
C'est l'histoire d'une pieuvre qui cherche à rejoindre l'Océan pacifique pour y pondre ses oeufs. Mais pour y parvenir, elle doit traverser un bras de terre, quitter son élément, croiser une route. C'est l'histoire d'une femme qui a vécu de terribles épreuves et ne sait plus très bien qui elle est ni ce qui a de l'importance à ses yeux. Une nuit, leurs chemins se croisent et pour la femme, tout bascule. Au coeur des paysages rudes et magiques de Tasmanie, s'écrit alors un récit de reconquête et de rencontres, de choix et d'idéaux.
Dans ce premier roman, Erin Hortle nous parle des échos de la vie sauvage sur notre vie humaine, dessinant avec énergie et malice le destin d'une femme qui trouve en regardant l'océan la réponse à ses questions et le chemin d'une nouvelle existence.
Février 1950 : retirée de la scène depuis seize ans, la danseuse Cléo de Mérode se berce des souvenirs de son incroyable notoriété à la Belle Époque. Plus jolie femme du monde, incarnation de la féminité et de la Parisienne, symbole de la capitale du luxe, elle fut idolâtrée des rois comme des petites gens.
Pour lui ressembler, toutes copièrent sa coiffure à bandeaux, voire son élégance, popularisées par des milliers de cartes-photographiques. À soixante-quinze ans, la première star française a oublié les revers de son exceptionnelle gloire : sa réputation de cocotte, séductrice, impudique et manipulatrice. Elle croit ne plus être dans les mémoires que l'icône de 1900. Elle se trompe. Dans Le Deuxième sexe, tout juste publié, Simone de Beauvoir la traite d'hétaïre ! Offensée, elle décide d'intenter un procès à la philosophe.
À partir de sources inexploitées, Yannick Ripa déconstruit la légende pour redonner vie à cette femme, à son entourage célèbre et aux figures de ce temps-là. Cette première biographie est aussi la radiographie d'une époque, devenue un mythe après les horreurs des conflits mondiaux, éclairée ici sous un jour nouveau.
Depuis huit ans, pour sa chronique quotidienne sur France Inter, Guillaume Meurice interroge les gens dans la rue, sur les marchés, dans des salons professionnels, à l'Assemblée nationale. Dans les paroles de simples citoyens, les discours des lobbyistes, ou les soliloques des parlementaires, il traque et dissèque les fausses évidences, les contradictions, les éléments de langage, l'illusion du bon sens. Il en retire ici la substantifique moelle, livrant au passage quelques moments off drôles et surprenants, sans rien perdre de sa joie communicative de porter la blague dans la plaie.
«Parce que je suis une femme, j'ai peur de sortir seule la nuit, de porter des vêtements qui me plaisent, d'exprimer mon opinion ou mes émotions. Ces peurs sont à l'origine d'une immense colère que j'essaie de contenir tant bien que mal. Cette colère, ça fait désormais trente-quatre ans que je vis avec et qu'elle me ronge les tripes, au point de se retourner régulièrement contre moi. Lassée d'être seule à en subir les conséquences, j'ai donc cherché à comprendre quels en étaient les origines et les éléments déclencheurs, afin de l'assainir et de la diriger non plus contre moi-même, mais contre ceux qui la méritent.»Taous Merakchi prend ici la parole pour toutes les femmes qui n'en peuvent plus d'avoir peur, de ne pas être prises au sérieux et de toujours devoir se justifier.
Comment construire sa vie dans une monde qui ne tourne pas rond ? Ce questionnement a poussé Cristo et Romane, deux amis d'enfance, à quitter leurs jobs et vies urbaines respectives pour se lancer dans un tour de France des écolieux pendant un an.
À partir de leurs expériences dans différents écolieux, ils proposent dans ce livre un panorama des bases d'une vie écologique et alternative. De l'éco-construction à l'éducation en passant par la gouvernance et les modèles économiques de ces projets, ce livre offre une vision à 360 degrés des thématiques liées à la vie en écolieu. Sans contourner les limites et difficultés de ces projets parfois utopiques, Romane et Cristo mettent en lumière ces laboratoires qui expérimentent de nouvelles façons de vivre collectivement et durablement sur terre. Une immersion dans un monde qui tend vers la décroissance, l'équité, la démocratie et la joie !
Ce livre est avant tout l'étincelle qui pousse deux jeunes en quête de sens à chercher des solutions permettant de co-construire une société plus juste et durable. Un projet qui nous invite nous aussi à oser rêver et bâtir le monde de demain.
L'histoire du maillot de bain, c'est aussi une histoire du genre, du corps, de l'eau, de la sphère publique. Le vêtement de bain a transformé le bord de mer, les centres de thalassothérapie et les piscines en lieux de l'émancipation des femmes. En contrepartie, le corps rendu public subit de nouvelles injonctions à une beauté normée. Ces exigences sont notamment imposées par la publicité, l'industrie... et une domination masculine renouvelée.
Bikini, monokini, trikini, burkini ou facekini, le vêtement de bain est devenu une pièce éminemment politique et religieuse. La remise en perspective historique des avancées et reculs autour du maillot de bain révèle bien la portée symbolique de ce bout de tissu, véritable enjeu de pouvoir.
Lina, Assa, Céline. Dans leur foyer d'Argenteuil, trois adolescentes placées subissent, chacune à sa manière, l'héritage de la violence. Colère, refus du monde, fuite en avant... Lorsqu'en 2019 la vague #NousToutes vient secouer les consciences, le réveil pour elles n'en est que plus amer. Nous toutes ? Pas elles. Encore une fois, on les a oubliées. En fuguant toutes les trois, elles comptent bien faire parler d'elles. Briser le silence. Afficher leurs revendications. À travers la France commence alors un road-trip engagé, marqueurs à la main : #jeunesfillesplacéesencolère. Sur nos façades, bientôt, leurs slogans fleurissent - à faire trembler nos murs...
Les femmes ont une histoire de luttes pour leurs droits, conquis, arrachés, défendus. Sur les pas de Louise Michel, de Gisèle Halimi, mais aussi de tant d'autres invisibilisées, comme Pauline Léon, Malika El Fassi ou encore les colleuses de Stop féminicides, Mathilde Larrère, historienne, retrace les combats féministes de la Révolution française jusqu'au mouvement #MeToo. À l'histoire, le livre mêle des récits, des documents, des chansons et des slogans, reflétant l'ardeur et la détermination de celles qui n'acceptent pas l'inégalité des sexes, les discriminations, montrant combien elles se tiennent la main au-delà des siècles.
«Pour les Allemands, 300 Juifs représentent 300 ennemis de l'humanité. Pour les Lituaniens, 300 paires de chaussures et de pantalons».
Chronique de la Shoah à l'Est de l'Europe, rédigée en temps réel par un témoin oculaire, et pour la première fois accessible au public français, Le Journal de Ponary, constitue un document unique et « sans aucun équivalent dans les annales des témoignages sur les grands massacres par fusillades », selon l'ex-président de Yad Vashem, Y. Arad.
Dès l'arrivée des Nazis, en 1941, en Lituanie, Kazimierz Sakowicz, un journaliste polonais catholique qui venait d'emménager, en pleine nature, dans le cadre idyllique de Ponary, près de Vilnius (Wilno), se retrouve aux premières loges d'une gigantesque tuerie. De sa véranda ou caché derrière la lucarne de son grenier, il consigne scrupuleusement - jour après jour et au péril de sa vie -, les atrocités qu'il observe sous ses yeux : l'acheminement des victimes, leur déshabillage, les tortures, les charniers mal recouverts, la sophistication progressive du mode opératoire des tueurs, tous de jeunes volontaires lituaniens « âgés de 17 à 23 ans » ...
L'autre intérêt majeur de ce Journal est de montrer pour la toute première fois le sordide quotidien d'un site de mise à mort, entre rapines et beuveries, et le rôle crucial des collaborateurs locaux. Celui des « tireurs », mais aussi des riverains, que l'on ne saurait sans malhonnêteté qualifier de « témoins ». Et qui, dès les premières semaines, se livrent à un « ignoble trafic d'affaires juives ». Une noire industrie dont on découvre ici - dans la foulée des travaux de l'historien J. Tomas Gross, l'auteur des Voisins (Fayard, 2002) -, l'invraisemblable ampleur. Entre 1941 et 1944, ce sont 70 000 Juifs, hommes, femmes et enfants, qui, à Ponary, furent massacrés aux bords de sept immenses fosses, ainsi que 20 000 Polonais et 10 000 prisonniers soviétiques.
Sakowicz dissimulait les feuillets de son journal dans des bouteilles de limonade qu'il enterrait au fur et à mesure dans son jardin. Il a été tué dans des circonstances troublantes juste avant la Libération. Exhumé après-guerre puis sciemment dispersé par le régime communiste dans différentes archives, la reconstitution de ce journal, miraculeusement sauvé, fut une odyssée en soi.
Texte présenté, annoté et traduit du polonais par Alexandra Laignel-Lavastine
Notre société est obsédée par la prime jeunesse. La chose semble partout admise : devenir adulte, c'est se résigner à une vie moins aventureuse et beaucoup plus insignifiante que ce à quoi l'on pensait pouvoir prétendre.
Mais si l'on ne parle jamais de l'âge adulte en termes élogieux, ce n'est peut-être pas pour rien. Car en décrivant la vie comme un long déclin, nous laissons entendre aux plus jeunes qu'ils ne doivent pas en attendre grand-chose - et nous leur apprenons ainsi à ne rien réclamer. L'idéologie de la jeunesse éternelle n'est pas neutre d'un point de vue politique : l'enfant est d'abord assujetti à la volonté d'autrui.
Dans cet essai incisif, Susan Neiman, philosophe américaine internationalement reconnue et pour la première fois traduite en français, interroge cette culture, la nôtre, qui promeut une adolescence permanente. Et se tourne vers des penseurs tels que Kant, Rousseau et Arendt pour trouver un modèle de maturité qui ne soit pas simple affaire de résignation. Car la véritable maturité implique de trouver le courage de vivre dans un monde incertain sans rien céder au dogme du désespoir. Un adulte, affirme Neiman, transforme le monde de sorte qu'il ressemble davantage à ce qu'il devrait être, sans jamais perdre de vue ce qu'il est vraiment. Et si le fait de prendre de l'âge, loin de rimer avec ennui et renoncement, était en fait un idéal pour notre temps - peut-être même l'idéal le plus subversif que l'on puisse trouver dans une société qui nous encourage à ne pas faire l'effort de penser par nous-mêmes ?
«Une drôle de bonne femme» pour Gauguin, son petit-fils; «la cousine de Marx et la grand-mère du MLF» pour ses admirateurs de 68; une héroïne romantique pour André Breton:tout au long de sa courte vie, Flora Tristan (1803-1844) n'a cessé de brouiller les représentations convenues. Elle qui se voyait comme «un être à part» anticipe les sensibilités de notre époque. Née aux marges de la société, elle refuse très jeune de confiner son existence; de cette marginalité même elle fera un étendard:la Paria, une «indignée» avant l'heure.Cette biographie recompose l'itinéraire d'une femme intempestive qui bouscule ses contemporains en se risquant dans cette chasse gardée masculine qu'est l'espace public. Constituer la classe ouvrière, proclamer l'égalité des sexes, redéfinir le code amoureux en consacrant le principe du consentement explicite des femmes:voilà la mission qu'elle se donne. Inlassablement, elle prend la plume, s'aventure sur le terrain pour affronter le spectacle de la misère, au Pérou, en Angleterre et à travers la France, à la rencontre des prolétaires - compagnons du Tour de France, associations ouvrières, vétérans des insurrections de canuts...Flora Tristan, enfant du siècle des prophètes et des mages romantiques, transfère sur le peuple une sacralité créée par la Révolution.L'originalité de celle qui se voyait en apôtre de l'égalité est d'avoir placé l'identité sexuelle au coeur de la question sociale, avec une netteté et une radicalité inédites. Elle se sentait appelée à «faire sonner le 89 des femmes» pour enfin pouvoir réaliser le 89 des ouvriers, et ainsi l'émancipation du genre humain.
Le sourire de Jean s'ouvrait grand comme les bras d'un ami chaleureux, c'était une belle maison à la porte ouverte qui vous invitait à entrer et vous enjoignait de rester longtemps. C'était le printemps après un long hiver...À la naissance, en voyant ses grandes mains, Papa avait dit:« Peut-être qu'il sera gardien de but, plus tard.» À quoi Mami avait répliqué:«Ou peut-être simplement qu'il saura s'accrocher. Il en aura besoin.» Et effectivement, le petit Jean va en avoir besoin.Réfugié du Congo avec ses parents, il va devoir affronter très tôt une vie difficile à Londres. Alors qu'à Kinshasa son père allait devenir médecin et sa mère institutrice, ils sont désormais l'un vigile le jour et homme de ménage le soir, assistante de cantine scolaire pour l'autre.Dans le très petit appartement, on héberge aussi à l'occasion d'autres réfugiés congolais - solidarité oblige - même si l'argent manque toujours.Et Jean s'accroche:il faut à tout prix réussir à l'école. Heureusement, il y a aussi les copains et les parties de foot... Mais au-dessus de cette turbulente et si attachante tribu, où personne n'a de papiers en règle, plane la menace de l'expulsion - décrétée comme le dit amèrement «Papa», «par des gens que nous ne connaissons pas et qui ne nous connaissent pas...»
Barbe-Noire est sans doute le plus illustre, Anne Bonny la plus féminine et Jack Sparrow le plus attirant (et surtout le moins réel !), mais que sait-on véritablement des pirates, corsaires et flibustiers ? S'il est certain que les pilleurs des mers ont régné sur les Caraïbes au XVIIIe siècle, on ne peut toutefois pas résumer leur histoire à ce truisme.
En effet, dès l'Antiquité, le monde maritime est conçu comme un espace où il n'y a aucune règle si ce n'est celle de la loi du plus fort. Dans la mer Méditerranée, les marines crétoise, phénicienne et grecque sont donc confrontées à des pirates qui usent de force et de ruse pour parvenir à leurs fins. Mais une forme de collaboration s'installe progressivement entre les bandits des mers et le pouvoir politique : les premiers écoulent facilement leur butin dans les ports et sur les marchés, tandis que les seconds se procurent des marchandises inédites à bon prix. Ainsi se développe la piraterie. Puis, dès le Moyen Âge, apparaissent la course et les corsaires, ces fameux « pirates d'État » autorisés à piller et attaquer les bateaux ennemis. À partir du XVIe siècle et des grandes découvertes, on rencontre le flibustier - savant mélange entre le pirate et le corsaire - qui sévit essentiellement dans le bassin caribéen.
Dans cette grande synthèse complète et inédite, Alain Blondy retrace avec maestria leur histoire. Au gré des incursions terrestres, des razzias, des attaques de navires et des prises de butin, l'auteur nous fait voyager, à travers les siècles (Xe siècle av. J.-C. - XIXe siècle) et les peuples (Vikings, Chinois, Ottomans...), de la Méditerranée à l'Océan Pacifique en passant par les mers du Nord.
Sommes-nous seuls dans l'univers ? Quelles sont les irigines de la Lune ? Quelle est la taille des étoiles ? Serons-nous bientôt des touristes dans l'espace ? Comment fonctionne le GPS ? Pourrons-nous vivre sur Mars ?
100 questions et 100 réponses de Michel Marcelin pour tout comprendre du cosmos.
Michel MarcelinMichel Marcelin est Directeur de recherches au Laboratoire d'Astrophysique de Marseille. Il est spécialiste de l'étude de la rotation des galaxies. Il est également chargé de mission scientifique au Haut Conseil de l'Évaluation de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur.
Après le film DEMAIN sorti en 2015, Cyril Dion réalise son deuxième long-métrage, ANIMAL (sortie prévue à l'automne 2021), cette fois consacré à l'exploration d'une variété de cohabitations harmonieuses entre les humains et l'ensemble du vivant. Accompagné de 2 adolescents, Bella et Vipulan, ils vont à la rencontre de personnalités telles que Philippe Descola, Baptiste Morizot, Jane Goodall et bien d'autres. Le regard des deux jeunes gens sur le monde vivant va s'en trouver totalement bouleversé... C'est ce que raconte le film et, plus encore, ce livre qui prend le temps d'aller au fond des choses et de tirer le maximum de chaque rencontre.
Qu'est-ce qui fait que, sous l'Occupation, certains hauts fonctionnaires ont non seulement servi le régime de Vichy, mais collaboré avec l'occupant, alors que d'autres hauts fonctionnaires ont essayé de contrer les ordres, et parfois réussi à sauver ce qui pouvait l'être??
Le cas de Chérif Mécheri, premier préfet musulman, mérite qu'on y consacre un livre.
Pourquoi Chérif Mécheri ne s'est-il pas laissé embarquer par le régime?? Pourquoi Germaine Tillion s'est-elle engagée contre toutes les formes de totalitarisme?? Pourquoi Maurice Papon a-t-il continué à obéir??
C'est dans la psychologie des hommes que l'on trouve les raisons qui les font agir - et ici, à l'époque trouble et sombre de Vichy -, qui les font obéir et se soumettre, ou désobéir et résister.
Qu'aurions-nous fait à leur place??
Bien plus qu'une biographie, une plongée dans les profondeurs de l'âme humaine.
On dit volontiers de l'archéologie qu'elle est passion. Et c'est vrai. L'amour n'est donc pas loin, et il semble donc (presque) simple d'en faire un dictionnaire qui le décline à l'envi ! Elle est aussi science, sérieuse et savante. C'est avec ces certitudes, et avec la conviction qu'il fallait oser, que ce dictionnaire amoureux a été conçu. Un mot le résume sans doute, celui de mosaïque, invitant le lecteur à un regard à deux distances : de près, au niveau de la notice attendue ou qui le surprendra, érudite ou humoriste qui donnera des détails sur un aspect en particulier de l'archéologie ; de loin, à un niveau plus global de l'ouvrage qui lui donnera une vision d'ensemble de l'archéologie telle que l'auteur la vit, l'aime, l'étudie, l'enseigne et la promeut. C'est donc ainsi guidée, que la liste des entrées a été déclinée, de A à Z en n'omettant aucune des lettres de l'alphabet. S'y côtoient donc : Angkor, British Museum, céramique, civilisation, détectoriste, Dieu, Gaulois, Il était une fois l'homme, Jones (Indiana), Lascaux, Néandertal, préfet, Rahan, sexe, Sutton Hoo, Taureau, trous (de poteaux), Xi'an, ZEE, et tant d'autres !
« Voir son cerveau est une expérience émouvante et intime.
En trente-cinq ans de recherches, j'ai vu la boîte crânienne rendue transparente, les pensées devenir décodables, les maladies céder à un début de compréhension. J'ai participé à la genèse des premières théories mathématiques qui expliquent comment relier la conscience et son substrat matériel.
C'est cette aventure intellectuelle en plein essor que j'ai voulu raconter ici, en partageant avec vous une centaine d'images spectaculaires de la conquête du cerveau. ».
S. D.
Nombre de femmes et d'hommes qui cherchent l'épanouissement amoureux ensemble se retrouvent très démunis face au troisième protagoniste qui s'invite dans leur salon ou dans leur lit : le patriarcat. Sur une question qui hante les féministes depuis des décennies et qui revient aujourd'hui au premier plan de leurs préoccupations, celle de l'amour hétérosexuel, ce livre propose une série d'éclairages.
Au coeur de nos comédies romantiques, de nos représentations du couple idéal, est souvent encodée une forme d'infériorité féminine, suggérant que les femmes devraient choisir entre la pleine expression d'elles-mêmes et le bonheur amoureux. Le conditionnement social, qui persuade les hommes que tout leur est dû, tout en valorisant chez les femmes l'abnégation et le dévouement, et en minant leur confiance en elles, produit des déséquilibres de pouvoir qui peuvent culminer en violences physiques et psychologiques. Même l'attitude que chacun est poussé à adopter à l'égard de l'amour, les femmes apprenant à le (sur ?) valoriser et les hommes à lui refuser une place centrale dans leur vie, prépare des relations qui ne peuvent qu'être malheureuses. Sur le plan sexuel, enfin, les fantasmes masculins continuent de saturer l'espace du désir : comment les femmes peuvent-elles retrouver un regard et une voix ?
Ce livre est le fruit d'une rencontre inédite entre une historienne française et une avocate algérienne, toutes deux différemment engagées dans le mouvement de libération des femmes.
Leurs échanges nourris portent sur les sujets qui traversent le débat intellectuel et la société française : la France et l'Algérie, la mémoire et l'histoire, la domination masculine, le retour du religieux, le féminisme et les vifs débats qui l'animent autour de la question de la différence et de l'universel.
Un texte d'une grande richesse qui renouvelle notre approche du féminisme.
De tout temps, les femmes ont agi. Elles ont régné, écrit, milité, créé, combattu, crié parfois. Et pourtant elles sont pour la plupart absentes des manuels d'histoire.
" C'est maintenant, à l'âge adulte, que je réalise la tromperie dont j'ai été victime sur les bancs de l'école. La relégation de mes ancêtres femmes me met en colère. Elles méritent mieux. Notre histoire commune est beaucoup plus vaste que celle que l'on nous a apprise. " Pourquoi ce grand oubli ? De l'âge des cavernes jusqu'à nos jours, Titiou Lecoq s'appuie sur les découvertes les plus récentes pour analyser les mécanismes de cette vision biaisée de l'Histoire.
Elle redonne vie à des visages effacés, raconte ces invisibles, si nombreuses, qui ont modifié le monde. Pédagogue, mordante, irrésistible, avec elle tout s'éclaire. Les femmes ne se sont jamais tues. Ce livre leur redonne leurs voix.
" Femme libre et engagée, esprit avide et curieux, écrivaine confirmée, Titiou Lecoq livre un grand récit, passionnant et vrai. " Michelle Perrot
Une histoire d'espoirs fous et de désirs, dans un XIXe siècle dominé par les interdits.
Cécile Coulon nous plonge dans les affres d'un mariage arrangé comme il en existait tant au XIXe siècle. À dix-huit ans, Aimée se plie au charme froid de Candre Marchère, un riche propriétaire terrien du Jura. Pleine d'espoir et d'illusions, elle quitte sa famille pour le domaine de la Forêt d'Or. Mais très vite, elle se heurte au silence de son mari, à la toute-puissance d'Henria, la servante. Encerclée par la forêt dense, étourdie par les cris d'oiseaux, Aimée cherche sa place. La demeure est hantée par le fantôme d'Aleth, la première épouse de Candre, morte subitement peu de temps après son mariage. Aimée dort dans son lit, porte ses robes, se donne au même homme. Que lui est-il arrivé ? Jusqu'au jour où Émeline, venue donner des cours de flûte, fait éclater ce monde clos. Au fil des leçons, sa présence trouble Aimée, éveille sa sensualité. La Forêt d'Or devient alors le théâtre de désirs et de secrets enchâssés.
Seule en sa demeure est une histoire de domination, de passions et d'amours empêchés.
Le roman haletant d'une autrice confirmée.