Il y a d'abord eu les oiseaux figés dans le ciel. Les cadavres de vaches au milieu de la route. Les adultes devenus fous furieux dans l'aire de repos. Les flics partout, les sorties fermées et lourdement gardées. Et toujours l'autoroute, interminable. Au moindre arrêt, au moindre ralentissement : un nouveau danger, une nouvelle bizarrerie. Pour Lucille et son équipe de basket féminine, pour Aaron et ses frères, il n'y a qu'un seul espoir : atteindre la sortie 32.b et rouler. Rouler pour survivre.
Bamako, capitale du Mali, Jomo a une passion dévorante pour le basket. Son rêve ? Passer pro. Grâce à Richard, un recruteur pour des clubs européens, il va intégrer l'Academy, un centre de formation français où des jeunes du monde entier viennent se former. Mais Jomo a aussi un secret, une honte qui le ronge, il ne sait ni lire ni écrire. Quand son coach l'apprend, il convainc Jomo d'intégrer un cours d'alphabétisation. Là-bas, le jeune homme est le seul garçon, entouré de femmes venant du monde entier et aux histoires bien différentes. À leur contact, il va changer, s'épanouir et rencontrer Rosa-Rose, la fille de la prof... Après «Sortie 32.B», récit fantastique flirtant avec l'horreur, Antonio Da Silva vogue vers d'autres rivages et nous livre une magnifique histoire d'amour.
La mythologie, la religion, l'histoire et la science nous offrent autant de représentations à la fois partielles et particulières de l'alimentation. Bien que nés dans un même horizon culturel, la Méditerranée, ces discours ont produit au fil du temps des conceptions différentes de cet objet qui participe à différents degrés au niveau de la construction de ces mêmes discours. Visitant tour à tour chacun d'eux, l'auteur explore le contexte culturel et social où ces pratiques discursives se sont développées afin de mieux comprendre comment les thématiques alimentaires y interviennent en tant qu'ingrédient du discours et comment la place qu'elles y occupent change au cours du temps.