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Frédéric Chaubin
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Le travail photographique unique de Frédéric Chaubin nous embarque dans un périple à travers l'Europe et les siècles. Avec plus de 200 lieux photographiés dans 21 pays, Stone Age révèle l'histoire et l'architecture des châteaux médiévaux les plus dramatiques du continent, dans un recueil sans précédent.
Encouragé par le succès de son immersion dans l'esthétique soviétique pour CCCP, Chaubin expose une nouvelle fois des structures éminemment spectaculaires, qui traversent le temps et profilent leur caractère insolite dans nos paysages modernes. Précurseurs du Brutalisme, ces châteaux ont établi la prépondérance de la fonction sur la forme, leurs silhouettes et leurs matériaux bruts ont défini des pans entiers de l'histoire architecturale.
Prises avec une chambre photographique argentique Linhof, ces photos sont le résultat de cinq années de voyage et d'enquête. Accompagnées d'une carte et d'un essai explicatif, elles racontent 400 ans d'histoire, soit toute l'époque médiévale et féodale, jusqu'au XVe siècle.
Étude photographique du déclin autant que de l'endurance, Stone Age retrace le destin de places fortes singulières qui continuent à enchanter un public nombreux et occupent une place à part, mystique, dans notre imaginaire collectif. -
CCCP : Cosmic Communist Constructions Photographed
Frédéric Chaubin
- Taschen
- 40
- 5 Septembre 2022
- 9783836587792
Élu livre d'architecture de l'année au Festival international du livre et du film d'art de Perpignan, Cosmic Communist Constructions Photographed de Frédéric Chaubin dévoile 90 bâtiments situés dans 14 anciennes républiques soviétiques. Chacun de ces immeubles exprime ce que Chaubin considère comme le quatrième âge de l'architecture soviétique, fruits d'un bourgeonnement méconnu qui s'épanouit de 1970 à 1990. Contrairement aux constructions des années 1920 ou 1950, aucune «école» ou tendance n'émerge ici. Ces bâtiments incarnent un élan chaotique, spasme architectural d'un système déliquescent. S'insinuant dans les failles de cette structure monolithique au bord de la ruine, les architectes dépassent largement les codes du modernisme pour revenir à leurs racines ou se lancer dans des innovations libres. Les plus audacieux ont bâti des immeubles dont les constructivistes auraient rêvé (le sanatorium Druzhba de Yalta), d'autres ont exprimé leur imagination dans un style expressionniste (le palais des Mariages de Tbilissi), tandis qu'un camp de vacances estival inspiré des croquis réalisés pour un prototype de base lunaire assume une forte influence suprématiste (camp pour la jeunesse Prometheus à Bogatyr). Vient ensuite l'«architecture parlante», largement répandue dans les dernières années du règne soviétique: un crématorium orné de flammes en béton à Kiev, un institut technologique avec une soucoupe volante plantée dans le toit (Institut de recherche scientifique à Kiev), un centre de commande politique qui vous observe comme Big Brother (Maison des Soviets, Kaliningrad). Par leur mosaïque déroutante de styles et les stratégies excentriques qu'ils déploient, ces bâtiments sont les vestiges extraordinaires d'un système en décrépitude. Par leur diversité et leur exotisme à rebours, ils témoignent à la fois de l'immensité géographique de l'URSS et des dernières années d'emprise de l'Union soviétique, comme des trous qui s'agrandissent dans un filet. Ils immortalisent aussi la plupart des rêves idéologiques que nourrit le pays à l'époque, de son obsession pour le cosmos à la renaissance de son identité.
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Dans cet ouvrage, le photographe Frédéric Chaubin dévoile 90 bâtiments situés dans 14 anciennes républiques soviétiques qui témoignent de ce que l'on pourrait considérer comme la quatrième époque de l'architecture soviétique. Ses images poétiques révèlent une renaissance inattendue de l'imagination, un bourgeonnement jusqu'ici inconnu qui s'est développé de 1970 à 1990. Contrairement aux années 1920 et 1930, on ne distingue ici ni «école» ni tendance dominante. Ces constructions représentent un élan chaotique provoqué par un système qui tombait en décrépitude. Leur diversité annonce la fin de l'Union soviétique. Profitant de l'effondrement de cette structure monolithique, des trous dans le filet qui devenait plus lâche, des architectes ont revisité toutes les périodes et tous les styles, remontant aux sources ou innovant librement. Certains audacieux réalisèrent des projets qui auraient fait rêver les constructivistes (le sanatorium de Druzhba, à Yalta), d'autres ont laissé parler leur imagination d'une manière expressionniste (le Palais du mariage de Tbilissi). Une colonie de vacances, inspirée d'esquisses d'un prototype de base lunaire revendique son influence suprématiste (camp de jeunes Prométhée, à Bogatyr). Sans oublier l'«architecture parlante» qui s'est généralisée pendant les dernières années de l'URSS: un crématorium orné de flammes de béton (crématorium de Kiev), un institut technologique avec une soucoupe volante écrasée sur le toit (institut de Kiev), un centre politique qui vous observe comme Big Brother (la maison des soviets de Kaliningrad). Ce puzzle de styles témoigne de tous les rêves idéologiques de cette période, de l'obsession du cosmos à la renaissance de la vie privée, tout en soulignant la géographie de l'URSS, montrant comment les influences locales ont apporté leurs détournements exotiques avant de porter le coup fatal à ce pays. Cosmic Communist Constructions Photographed, de Frédéric Chaubin a été élu meilleur livre d'architecture de l'année 2010 au Festival international du livre d'art et du film de Perpignan.
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Frédéric Chaubin: Stone Age: Ancient Castles of Europe
Frédéric Chaubin
- Taschen
- 30 Avril 2025
- 9783754401255
Lire le passé dans la pierre.
Châteaux et fortifications de l'Europe médiévale.
Le travail photographique unique de Frédéric Chaubin nous embarque dans un périple à travers l'Europe et les siècles. Avec plus de 200 lieux photographiés dans 21 pays, Stone Age révèle l'histoire et l'architecture des châteaux médiévaux les plus dramatiques du continent, dans un recueil sans précédent.
Encouragé par le succès de son immersion dans l'esthétique soviétique pour CCCP, Chaubin expose une nouvelle fois des structures éminemment spectaculaires, qui traversent le temps et profilent leur caractère insolite dans nos paysages modernes. Précurseurs du Brutalisme, ces châteaux ont établi la prépondérance de la fonction sur la forme, leurs silhouettes et leurs matériaux bruts ont défini des pans entiers de l'histoire architecturale.
Prises avec une chambre photographique argentique Linhof, ces photos sont le résultat de cinq années de voyage et d'enquête. Accompagnées d'une carte et d'un essai explicatif, elles racontent 400 ans d'histoire, soit toute l'époque médiévale et féodale, jusqu'au XVe siècle.
Étude photographique du déclin autant que de l'endurance, Stone Age retrace le destin de places fortes singulières qui continuent à enchanter un public nombreux et occupent une place à part, mystique, dans notre imaginaire collectif. -
La littorale Tome 6 : rivages
Paul Ardenne, Frédéric Chaubin, Frank Smith
- Le Bord de l'eau
- La Littorale
- 9 Janvier 2017
- 9782356874757
Créée en 2005, la Biennale d'art contemporain La Littorale est une biennale de plein air. En sont parties intégrantes le rivage, le littoral et sa promenade, le golfe de Gascogne ouvrant sur l'Océan Atlantique, le ciel.
Pour Paul Ardenne, La Littorale s'interroge sur les tensions dont les rivages maritimes font aujourd'hui l'objet, de manière concrète comme métaphorique. Elle est envisagée comme un « théâtre de contradictions ». L'exposition met en scène des oeuvres tridimensionnelles renvoyant tant à la société heureuse que suggère l'univers balnéaire qu'à l'actualité, malheureuse celle-là, que sous-tend aujourd'hui la notion du littoral, envisagé comme frontière physique mais plus encore politique. Le site d'Anglet, de manière forte, inspire également l'idée d'un Eden écologique, dans une nature grandiose.
La Littorale est une biennale obligatoirement ouverte, offrant de larges espaces à l'expression artistique. L'exposition est autant une offre plastique qu'une proposition scénique captivant l'esprit du spectateur et le sollicitant fortement. Pas de juxtaposition, une conversation plutôt.
Entre beauté et politique, entre enracinement et rêverie du départ, le littoral, son estran, son hinterland offrent une matière riche à des jeux de forme et de réfl exion à même de justifi er l'intrication de l'art dans le paysage. « S'émerveiller n'est pas interdit, mais s'émerveiller avec intelligence est préférable » conclut Paul Ardenne.