« Réinventer les aurores, c'est retrouver le souffle des premiers matins de la République : s'éveiller et s'émerveiller, lucides mais jamais désespérés.
La réflexion que je livre est le résultat d'une longue fréquentation des textes, des acteurs de la vie politique et des citoyens de toutes conditions. C'est ma conception de la vie et de la politique, qui se rejoignent en leur point de plus grande fragilité, là où il s'agit d'affirmer que l'on peut reconstituer, maille après maille, le tissu de la société menacée par tout ce qui la délite, de la peur à la haine.
Mon éthique est celle d'un amoureux de la République ; mon propos, celui d'un homme de parole et d'action. Je veux proposer un manifeste contre l'indifférence, un plaidoyer pour la fraternité, une politique de la jubilation et du bonheur retrouvé. ».
H. K.
Qu'est-ce que la kabbale ? c'est interpréter la parole de dieu qui nous reste par 1es grands écrits.
C'est suivre les pas de moïse qui, selon la tradition, aurait étudié tous les commentaires possibles de la bible avec dieu lui-même, constituant ainsi le premier maillon d'une chaîne de transmission des commentaires, chaîne au bout de laquelle se site l'homme d'aujourd'hui, soucieux de mieux comprendre le monde et ce que dieu attend de chacun. la kabbale est une méthode de lecture des textes, fondée sur leur aspect ésotérique ou caché, basée sur la connaissance de l'hébreu sa grammaire ainsi que sur celle des textes eux-mêmes : la thora, le midrash, premier livre commentaires, la michna et le talmud, compilations des discussions entre grands maîtres, et le zohar qui contient l'analyse ésotérique et mystique de la thora.
Les kabbalistes pratiquent des méthodes de décryptage qui utilisent les proximités phonétiques ou numériques des signes hébreux, dont la plus connue est la guématria, dans le but d'établir des relations entre les textes et les réalités de la vie. à la lecture de ce livre clair et simple, la kabbale vous apparaîtra comme une clé possible de compréhension du monde, à l'image de ces enseignements du talmud énonçant : " viens et écoute " et " sors et apprends ", qui nous suggèrent d'écouter la parole des maîtres puis de confronter notre savoir à la réalité.
Il s'agit donc bien d'une vraie rencontre entre un écrit et l'être humain. l'auteur aborde à la lumière de ce qu'en disent ces textes les grandes notions comme celles de maître, de foi et pratique, de libre-arbitre et volonté divine, d'ange et d'homme, de foi et de raison, l'image de l'échelle du sinaï, l'éducation par l'exemple ou encore l'espérance. ce qu'il nous montre ici, c'est une leçon de tolérance et que le vrai bonheur, c'est moins, de trouver des réponses que de les chercher.
Car seul l'homme qui s'interroge se montre digne du projet divin concernant chaque être humain sur terre, sans distinction.
Apporter des réponses sur : le spiritisme, l´occultisme, la voyance, l´astrologie, l´horoscope, les lignes de la main, les envoûtements, les superstitions, les médiums, les magnétiseurs, les guérisseurs, le satanisme, les pièges du démon...
Membre du Comité consultatif national d'éthique de 2005 à 2009, le grand rabbin Haïm Korsia a été confronté à toutes les questions de société qui ont surgi au cours des dernières années : le statut de l'embryon, les cellules souches, l'aide médicale à la procréation, les mères porteuses, l'euthanasie, les greffes. Il les aborde ici dans un essai percutant, dérangeant et sans concession. En s'inspirant des préceptes du judaïsme, il montre que les questions les plus nouvelles peuvent trouver des réponses dans les textes les plus anciens. « La bioéthique n'est pas une affaire de spécialiste. Loin d'être une discipline réservée aux scientifiques ou aux techniciens, elle permet de traiter plus largement de l'homme - ce que chacun peut faire - et de nous interroger sur le monde que nous voulons bâtir - ce que chacun doit faire. » Grand Rabbin Haïm KORSIA "Le livre de Haïm Korsia est particulièrement précieux. Car il cherche en permanence, et sur chaque sujet, à dégager ce qui, dans la tradition juive, dont la richesse intellectuelle et la profondeur sont abyssales sur ces sujets, peut faire sens universel, parler aux non juifs, qu'ils soient d'ailleurs eux-mêmes croyants ou non". - Luc FERRY
Quelle fut la conduite de la gendarmerie pendant la seconde guerre mondiale ?
Quel fut le comportement de ses hommes sous l'occupation ? Il est temps d'oser affronter ce passé afin de pouvoir se projeter sereinement dans l'avenir.
Cette réflexion sur le passé peut même éclairer le présent. En effet, attachée à ses deux composantes, police et gendarmerie, la France sait qu'aux heures sombres de son histoire, plus que les institutions, ce furent les individus qui agirent avec grandeur et discrétion, courage et force morale afin de sauver ce qui pouvait l'être, ou au contraire, se laissèrent aller à la faiblesse morale et au défaitisme. Nous savons maintenant que le même gendarme ou policier qui pouvait arrêter des juifs un jour, pouvait très bien en prévenir d'autres le lendemain, celui qui se taisait un jour pouvait une autre fois fournir des papiers, et celui qui obéissait aux ordres de ses supérieurs un jour, pouvait prendre tous les risques un autre moment pour aider des proscrits.
Et tous ces gestes, les bons et les moins bons, les courageux et les veules, les lumineux et es lâches furent la gendarmerie.
Plus qu'une photographie de la gendarmerie au temps de l'occupation, cet ouvrage nous invite à appréhender le rapport entre l'institution et le gouvernement de Vichy avec justesse et transparence et avec un souci de vérité, seules conditions à la construction d'une mémoire collective apaisée. S'y ajoutent des trajectoires et itinéraires personnels qui viennent bousculer l'idée selon laquelle tous les gendarmes étaient restés fidèles à l'Etat français.
Les auteurs font preuve de vigilance et d'une grande honnêteté scientifique à l'égard de l'Histoire. Ils nous proposent une nouvelle grille de lecture et un véritable travail de vérité.
L'ouvrage rend également hommage aux 18 gendarmes qui reçoivent le titre de « Juste parmi la Nation ».
Tout au long de l'année 2015, la déclaration fondatrice Nostra Aetate promulguée en 1965 a été célébrée par les Juifs et les Chrétiens. A Tours, ville de Saint-Martin, une rencontre organisée sous la co-présidence du Grand Rabbin de France Haïm KORSIA de l'archevêque de Tours Mgr Bernard-Nicolas AUBERTIN a malysé la portée de ce texte fondamental. De nombreuses personnalités juives et chrétiennes ont échangé librement sur ce nouveau « regard des Chrétiens sur les Juifs ». Il en a résulté de nombreux questionnements, interpellant ceux qui se nomment maintenant « frères dans la foi ». Quelle est la portée de ce dialogue renoué ? Que portons-nous en commun ? quelle est notre responsabilité ? Quel nouveau visage donner au dialogue interreligieux ? Cet ouvrage représente la seule analyse complète de Nostra Atetate. Tout en retraçant l'histoire de la déclaration pontificale, il en évoque la portée sur les deux communautés, répond aux interrogations sur l'avenir commun, afin de renforcer les liens fondamentaux qui unissent Juifs et Chrétiens. Désormais, Juifs ,et Chrétiens avancent sur le chemin exigeant de la fraternité.
Durant sept jours, un pasteur et un rabbin ont voulu réfléchir ensemble à la société française d'aujourd'hui et au monde dans lequel elle s'insère. Des questions vives ont été posées et analysées par l'un et par l'autre : le rapport à la loi religieuse et civile, à la république, être croyant et Français, la Bible, la vie, l'éducation, la violence, l'espérance, l'euthanasie, la mort, l'évolution du monde, israël, l'écologie... le juif et le protestant ont tissé un dialogue fait de contrastes et de contradictions, de convergences et d'affinités surprenantes. leur regard sur notre société a la force d'une foi ancrée dans le réel et l'originalité de représentants de deux communautés qui, parce qu'elles n'appartiennent pas à la majorité, ont su à plusieurs reprises dans notre histoire sociale, faire bouger et avancer la société. Des entretiens qui donnent du sens à nos vies.
ancien rabbin de la ville de reims, aujourd'hui aumônier général israélite de l'armée de l'air française et secrétaire général de l'association du rabbinat français, haïm korsia livre et commente la vision du judaïsme sur la sexualité.
eloignée de tout laxisme, s'appuyant sur la torah et le talmud, cette réflexion se fait le chantre d'une sexualité non duelle, qui ne dissocie plus le corps et l'esprit, mais qui pour être pleinement accomplie doit se transcender dans la spiritualité.