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Folio
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Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes
Jean-Jacques Rousseau
- Folio
- Folio Essais
- 16 Novembre 1989
- 9782070325412
«Je conçois dans l'Espece humaine deux sortes d'inégalité ; l'une que j'appelle naturelle ou Phisique, parce qu'elle est établie par la Nature, et qui consiste dans la différence des âges, de la santé, des forces du Corps, et des qualités de l'Esprit, ou de l'Ame ; L'autre qu'on peut appeler inégalité morale, ou politique, parce qu'elle dépend d'une sorte de convention, et qu'elle est établie, ou du moins autorisée par le consentement des Hommes. Celle-ci consiste dans les differents Privileges, dont quelques-uns jouissent, au préjudice des autres, comme d'être plus riches, plus honorés, plus Puissans qu'eux, ou mêmes de s'en faire obéïr».
Jean-Jacques Rousseau.
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Nouvelle édition en 2009
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«Tant d'Auteurs célèbres ont traité des maximes du Gouvernement et des règles du droit civil, qu'il n'y a rien d'utile à dire sur ce sujet qui n'ait été déjà dit. Mais peut-être serait-on mieux d'accord, peut-être les meilleurs rapports du corps social auraient-ils été plus clairement établis, si l'on eût commencé par mieux déterminer sa nature. C'est ce que j'ai tenté de faire dans cet écrit. Il n'est donc point ici question de l'administration de ce corps mais de sa constitution. Je le fais vivre et non pas agir. Je décris ses ressorts et ses pièces, je les arrange à leur place. Je mets la machine en état d'aller ; d'autres plus sages en règleront les mouvements.»Jean-Jacques Rousseau.
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«En sortant d'une longue et douce rêverie, en me voyant entouré de verdure, de fleurs, d'oiseaux et laissant errer mes yeux au loin sur les romanesques rivages qui bordaient une vaste étendue d'eau claire et cristalline, j'assimilais à mes fictions tous ces aimables objets ; et me trouvant enfin ramené par degrés à moi-même et à ce qui m'entourait, je ne pouvais marquer le point de séparation des fictions aux réalités ; tant tout concourait également à me rendre chère la vie recueillie et solitaire que je menais dans ce beau séjour.»
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«On ne connaît point l'enfance : sur les fausses idées qu'on en a, plus on va, plus on s'égare. Les plus sages s'attachent à ce qu'il importe aux hommes de savoir, sans considérer ce que les enfants sont en état d'apprendre. Ils cherchent toujours l'homme dans l'enfant, sans penser à ce qu'il est avant que d'être homme. Voilà l'étude à laquelle je me suis le plus appliqué, afin que, quand toute ma méthode serait chimérique et fausse, on pût toujours profiter de mes observations. Je puis avoir très mal vu ce qu'il faut faire, mais je crois avoir bien vu le sujet sur lequel on doit opérer. Commencez donc par mieux étudier vos élèves ; car très assurément, vous ne les connaissez point. Or si vous lisez ce livre dans cette vue, je ne le crois pas sans utilité pour vous.»
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Comment reconnaître les différentes parties d'une fleur ? Qu'est-ce qu'une Scrofulaire ? À quelle famille de plantes appartient la Ciguë ? Comment réaliser un herbier dans les règles de l'art ? Dans ces huit lettres à l'érudition teintée de poésie, Rousseau nous invite à examiner la nature et se fait le «décodeur amusé» d'un monde végétal foisonnant et mystérieux. «Il n'y a rien de compliqué ni de difficile à suivre dans ce que j'ai à vous proposer. Il ne s'agit que d'avoir la patience de commencer par le commencement.»
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Les confessions ; livres I à IV
Jean-Jacques Rousseau
- Folio
- Folio Classique
- 1 Août 1997
- 9782070403738
«Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme ce sera moi.»Dans ces quatre premiers livres de ses Confessions, Rousseau raconte sa jeunesse, de sa naissance (1712) jusqu'à l'âge de 19 ans (1731). Il y retrace son enfance difficile à Genève - lui, le fils d'un modeste horloger, orphelin de mère - et sa fuite pour échapper à son milieu ; ses voyages ; enfin sa rencontre providentielle avec Mme de Warens, une femme plus âgée dont il tombe immédiatement amoureux. Ce sera pour lui une nouvelle naissance, et l'entrée dans l'âge adulte.Plus de trente ans après, Rousseau se penche sur Jean-Jacques. Il raconte ses chagrins d'enfant, ses joies d'adolescent, avoue ses petits larcins («j'ai donc été fripon»), revit ses premiers émois amoureux, replonge dans sa découverte éblouie de la lecture, qui le sauve de l'ennui («je ne choisissais point : je lisais tout avec une égale avidité»). Il fait, en somme, le bilan de son apprentissage de la vie. Dans cette extraordinaire quête d'une identité, véritable roman des origines, Rousseau se raconte, Rousseau se réinvente.
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Rien ne prédestinait Saint-Preux, jeune homme d'origine modeste, à tomber amoureux de Julie, la jeune fille noble dont il est le précepteur. Pourtant, leurs sentiments sont réciproques et leurs échanges incandescents. Mais il faudra se taire et se cacher. Car Julie doit se marier et oublier son premier amour : les conventions de la société ne permettent pas une telle liaison. Faut-il résister ou céder à ses passions ? Jusqu'où peut mener la fidélité ? Roman épistolaire de l'exaltation des sentiments, des méditations philosophiques et des évocations poétiques, La Nouvelle Héloïse (1761) emmène son lecteur des rives du lac Léman jusqu'aux sommets alpins. À l'instar du mythe d'Héloïse et Abélard, l'histoire de l'amour impossible entre Julie et Saint-Preux révèle ce que notre coeur a de plus vertueux. Les lettres poignantes de cette liaison insensée forment le plus grand roman sentimental du XVIII? siècle.
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Rien ne prédestinait Saint-Preux, jeune homme d'origine modeste, à tomber amoureux de Julie, la jeune fille noble dont il est le précepteur. Pourtant, leurs sentiments sont réciproques et leurs échanges incandescents. Mais il faudra se taire et se cacher. Car Julie doit se marier et oublier son premier amour : les conventions de la société ne permettent pas une telle liaison. Faut-il résister ou céder à ses passions ? Jusqu'où peut mener la fidélité ? Roman épistolaire de l'exaltation des sentiments, des méditations philosophiques et des évocations poétiques, La Nouvelle Héloïse (1761) emmène son lecteur des rives du lac Léman jusqu'aux sommets alpins. À l'instar du mythe d'Héloïse et Abélard, l'histoire de l'amour impossible entre Julie et Saint-Preux révèle ce que notre coeur a de plus vertueux. Les lettres poignantes de cette liaison insensée forment le plus grand roman sentimental du XVIII? siècle.
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Profession de foi du vicaire savoyard
Jean-Jacques Rousseau
- Folio
- Folio Essais
- 3 Juin 2010
- 9782070439126
Restez toujours ferme dans la voie de la vérité ou de ce qui vous paraîtra l'être dans la simplicité de votre coeur, sans jamais vous en détourner par vanité ni par faiblesse. Osez confesser Dieu chez les philosophes; osez prêcher l'humanité aux intolérants. Vous serez seul de votre parti, peut-être; mais vous porterez en vous-même un témoignage qui vous dispensera de ceux des hommes. Qu'ils vous aiment ou vous haïssent, qu'ils lisent ou méprisent vos écrits, il n'importe : dites ce qui est vrai, faites ce qui est bien; ce qui importe à l'homme est de remplir ses devoirs sur la terre, et c'est en s'oubliant qu'on travaille pour soi. Mon enfant, l'intérêt particulier nous trompe; il n'y a que l'espoir du juste qui ne trompe pas.
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Discours sur les sciences et les arts
Jean-Jacques Rousseau
- Folio
- Folio Essais
- 3 Janvier 1997
- 9782070329687
«Voilà comment le luxe, la dissolution et l'esclavage ont été de tout tems le châtiment des efforts orgueilleux que nous avons faits pour sortir de l'heureuse ignorance où la sagesse éternelle nous avoit placés. Le voile épais dont elle a couvert toutes ses opérations, sembloit nous avertir assez qu'elle ne nous a point destinés à de vaines recherches. Mais est-il quelqu'une de ses leçons dont nous ayons sû profiter, ou que nous ayons négligée impunément ? Peuples, sachez donc une fois que la nature a voulu vous préserver de la science, comme une mere arrache une arme dangereuse des mains de son enfant ; que tous les secrets qu'elle vous cache sont autant de maux dont elle vous garantit, et que le moindre de ses bienfaits. Les hommes sont pervers ; ils seroient pires encore, s'ils avoient eu le malheur de naître savans.» Jean-Jacques Rousseau.
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Le chemin de la perfection, vous est ouvert
Jean-Jacques Rousseau
- Folio
- Folio Sagesses
- 6 Avril 2017
- 9782072716591
L'année 1757 est celle de la grande passion de Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) pour la comtesse d'Houdetot. Élisabeth Sophie Françoise de Bellegarde (1730-1813) avait épousé en 1748 le comte d'Houdetot, dont elle eut trois enfants. Mais c'est auprès du marquis de Saint- Lambert (1707-1803) qu'elle trouva l'amour. Elle inspira à Rousseau le personnage de Julie de La Nouvelle Héloïse , rédigé entre l'été de 1756 et septembre 1758. Ne pouvant être pour la jeune femme qu'un ami et un ami un peu encombrant, Rousseau compense son échec en imaginant une situation où il retrouve un beau rôle : le « berger extravagant » se fait professeur de vertu.
Il rédige, en même temps qu'il compose La Nouvelle Héloïse, six lettres à la comtesse d'Houdetot - qu'il ne lui adressera finalement jamais. Si Rousseau cherche à dépasser sa frustration de son amour, il tient à lui demeurer lié et à lui léguer un peu de sa sagesse :
« L'objet de la vie humaine est la félicité de l'homme, mais qui de nous sait comment on y parvient ? [...] L'étude que je vous propose ne donne point un savoir de parade qu'on puisse étaler aux yeux d'autrui, mais elle remplit l'âme de tout ce qui fait le bonheur de l'homme. »
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Essai sur l'origine des langues où il est parlé de la mélodie et de l'imitation musicale
Jean-Jacques Rousseau
- Folio
- Folio Essais
- 13 Février 1990
- 9782070325436
«Sitôt qu'un homme fut reconnu par un autre pour un Être sentant, pensant et semblable à lui, le désir ou le besoin de lui communiquer ses sentiments et ses pensées lui en fit chercher les moyens. Ces moyens ne peuvent se tirer que des sens, les seuls instruments par lesquels un homme puisse agir sur un autre. Voilà donc l'institution des signes sensibles pour exprimer la pensée. Les inventeurs du langage ne firent pas ce raisonnement, mais l'instinct leur en suggéra la conséquence.» Jean-Jacques Rousseau.