parmi les projets de rousseau figurait un ouvrage intitulé principes du droit de la guerre.
on a longtemps cru cet ouvrage perdu ou resté à l'état d'ébauches fragmentaires. or un travail sur des manuscrits (jusqu'alors publiés séparément et dans le désordre) a permis de reconstituer un texte très abouti, qui est manifestement la première partie de cet ouvrage. la redécouverte de ce texte et son rapprochement avec les écrits sur le projet de paix perpétuelle de l'abbé de saint-pierre, sur lesquels rousseau a travaillé immédiatement après, éclairent d'un jour nouveau sa conception des rapports entre les etats.
les commentaires proposés dégagent l'originalité et l'actualité des questions posées par rousseau sur la nature et la genèse de la guerre et sur le statut d'un droit inter-étatique. l'etat est-il ce qui empêche les hommes de se faire la guerre ou est-il la cause de l'apparition de la guerre ? la guerre peut-elle être soumise à des règles de droit ? peut-on espérer une fin de toute guerre ? a quelles conditions une forme d'institution confédérale pourrait-elle assurer, par le droit, une paix perpétuelle ?.
La métaphore du " tas d'or " sur lequel seraient assises des collectivités locales plus " habiles " à gérer des routes que des actifs immatériels suggère en arrière-plan trois types d'images : celle du rentier qui stérilise sa richesse par un comportement opportuniste néfaste pour la collectivité ; celle des fils du laboureur de Jean de La Fontaine qui cherchent vainement le trésor caché tout en contribuant par cette recherche et sans le savoir à la constitution de ce trésor et celle de l'alchimiste qui, par la connaissance qu'il a de la pierre philosophale, peut transformer le plomb en or .
Ces trois dimensions traversent notre journée : - quand l'activité administrative est en soi à l'origine d'une richesse immatérielle ? - quand la bonne connaissance du droit positif permet de créer les conditions d'une transmutation ? - quand la question des droits de l'inventeur du trésor devient la question finale ? Même inégale devant le potentiel " tas d'or ", les gestionnaires des collectivités locales promus chercheurs d'or ne peuvent ignorer ces questions cardinales pour le droit des biens des personnes publiques.