En 1962, une nouvelle forme de colonisation commence en Algérie, qui conserve les aspects les plus sombres de la précédente. La révolution à peine née, débute l'élimination des dirigeants de valeur, compétents et intègres : une petite clique d'officiers profite de la confusion de la guerre pour s'emparer graduellement du pouvoir. D'éliminations politiques en assassinats, se concentre au sommet de l'État ce que le pays nourrit de plus néfaste. Aux deux bouts de la chaîne, en amont et en aval de la spoliation à grande échelle, émerge un homme, Larbi Belkheir, l'un des architectes de la confiscation du pouvoir en 1962, et le promoteur en 1999 du régime présidé par Bouteflika. En décidant d'envahir l'Algérie, la France a-t-elle apporté Les Lumières ou l'incendie ? La colonisation a-t-elle eu un caractère positif ou génocidaire ? De Gaulle a-t-il offert l'Indépendance ou plongé le pays dans un cauchemar dont celui-ci n'arrive pas à sortir ? Boumediene a-t-il succombé à une mort naturelle ou fut-il empoisonné ? Le pouvoir qui lui succéda était-il souverain ou contrôlé en sous-main par un « clan français » derrière Chadli ? L'assassinat d'Ali Mécili s'est-il accompli en dépit des forces de l'ordre dirigées par Charles Pasqua ? Quel rôle la France a-t-elle joué lors de la descente aux enfers de l'Algérie des années 1990 ? Le terrorisme islamiste est-il, comme le présentent les médias, un fléau menaçant l'Algérie de talibanisation ? Qui sont les véritables maîtres de l'Algérie ? Voilà quelques-unes des nombreuses questions auxquelles l'auteur répond sans peur de briser les tabous, en dévoilant certains des aspects les plus noirs de la relation entre les deux pays. Au fil des pages, les mythes implosent. De Napoléon à Sarkozy, de Talleyrand à Pasqua, du dey d'Alger à Larbi Belkheir, ce livre retrace près de deux siècles d'une histoire complexe et tumultueuse. En revisitant l'histoire récente de manière factuelle et très documentée, il ambitionne de faire la lumière sur les « pages glorieuses de la colonisation française », sur les « drames » de la guerre d'Algérie, tout comme sur la situation économique actuelle d'un pays tout entier dévoré par la prévarication.
Une lecture indispensable pour qui veut comprendre et s'initier aux mécaniques prétendument complexes de la géostratégie, qui ne sont que jeux demassacres dénués de subtilité, des jeux de brutes en chemise de soie immaculée...
Sous prétexte d'endiguer l'avancée des terroristes islamistes vers Bamako et d'y rétablir une démocratie qui n'a jamais existé, François Hollande a en réalité lancé une offensive contre le DRS (services secrets) algérien, commanditaire du terrorisme et des enlèvements ciblés de ressortissants français. Partant de là, tous les soubresauts de l'actualité paraissent beaucoup plus compréhensibles.
la violence qui a ravagé l'algérie à partir de 1992 nous a été présentée comme une guerre d'intégristes islamistes contre des militaires se battant pour sauver la démocratie.
quant à la france, elle se serait contentée d'une bienveillante " neutralité ". comme le montrent, preuves à l'appui, les auteurs de ce livre explosif, ce scénario est en fait une vaste construction médiatique. en s'appuyant sur six ans d'enquête, en europe et algérie, des dizaines de témoignages et des centaines de sources, ils expliquent comment, dès 1980, un petit groupe de généraux algériens a conquis progressivement le pouvoir, tout en développant les réseaux de corruption de la " françalgérie ".
ces hommes ont ensuite instrumentalisé l'islamisme radical, avant de lancer une terrible " troisième guerre d'algérie ", en multipliant les opérations " attribuées aux islamistes " : assassinat du président boudiaf, meurtres d'intellectuels, massacres de civils et de militaires. pour faire pression sur la france, leurs services secrets ont organisé de spectaculaires et meurtrières actions de " guerre psychologique " contre des citoyens français, en algérie comme dans l'hexagone.
pour la première fois, ce livre démonte les rouages de l'extraordinaire machine de mort et de désinformation conçue par les généraux algériens ainsi que les complicités dont ils ont bénéficié en france.