Parce que la nature du Christ est double - humaine et divine -, on peut penser que sa parole l'est aussi. Mais quand parle-t-il dans notre langue ? quand dans celle de Dieu ? Et quelle est la particularité de cette dernière ? Comment parle-t-elle et que dit-elle ?
Est-il par ailleurs possible à l'homme d'entendre la parole de Dieu ? « Ils ont des oreilles et ils n'entendent pas », dit le Christ, citant Isaïe. Par quels moyens les hommes pourraient-ils contredire cette affirmation ?
En s'interrogeant sur les paroles du Christ, qu'il y soit question de Dieu ou de l'homme, ce magnifique livre répond à ces diverses interrogations au fond très concrètes. C'est de leurs réponses en effet que dépend la juste compréhension de notre condition d'homme - ouvert ou pas à cet absolu qu'on appelle Dieu.
Comment aller à l'essentiel, comprendre les méthodes et les démarches avant de les mettre en application ?
Conçus pour faciliter l'apprentissage des notions essentielles, les Mini Manuels proposent :
- un cours concis et richement illustré pour vous accompagner jusqu'à l'examen ;
- des exemples sous forme d'encarts ;
- des mises en garde et des méthodes pour éviter les pièges et connaître les astuces ;
- des exercices corrigés pour tester vos connaissances.
Cette nouvelle édition actualisée comporte un nouveau chapitre sur les condensateurs.
Un manuel de préparation aux concours et à l'épreuve de culture générale. Les étudiants préparant les concours des grandes écoles y trouveront matière et méthode pour réussir efficacement cette épreuve. Mais ce livre est aussi un guide moderne et attrayant pour un " nouvel honnête homme ".
Éric Cobast enseigne la culture générale et les sciences humaines dans les classes préparatoires Ipésup, Prépasup et IES de l'Université de Paris II, et la littérature dans les classes de Lettres supérieures du lycée Madeleine Daniélou.
Elucider l'" incarnation ", l'existence dans la chair, l'" être-chair ", tel est le propos de ce livre.
La chair n'est pas le corps. car c'est la chair qui, s'éprouvant, se souffrant, se subissant et se supportant soi-même, jouissant de soi selon des impressions toujours renaissantes, est capable de sentir le corps qui lui est extérieur, de le toucher aussi bien que d'être touchée par lui. la chair seule nous permet en fin de compte de connaître le corps.
Mais l'élucidation de la chair rencontre nécessairement l'affirmation fondamentale qu'on trouve dans le prologue de l'evangile de jean : " et le verbe s'est fait chair.
" thèse invraisemblable, sur laquelle se joue pourtant le sort du christianisme à travers les âges. elle affirme à la fois que la chair du christ est semblable à la nôtre, que l'homme " est chair ", que l'unité du verbe et de la chair est possible et se réalise dans le christ. mais que doit être la chair pour être révélation ? et que doit être la révélation pour s'accomplir comme chair ?
Ce sont quelques-unes parmi les questions que michel henry aborde dans cette analyse de notre condition incarnée.
Il prolonge et approfondit la méditation de la vie qui faisait l'objet de ses précédents livres, en particulier de c'est moi la vérité. et c'est aussi une magnifique relecture critique de la tradition phénoménologique, de husserl à merleau-ponty.
Après quelques rappels mathématiques, cet ouvrage aborde l'ensemble de la «Mécanique du point» du programme de Licence et introduit les concepts d'énergie et de puissance. Des encadrés, des exemples d'application, des QCM et de nombreux exercices permettent à l'étudiant de parfaire son apprentissage. Dans cette nouvelle édition actualisée, le cours a été allégé et repris pour mieux correspondre à l'enseignement des deux premières années de Licence de Physique. Les exercices avec solution ont été renouvelés. Par ailleurs, l'étudiant trouvera à la fin de l'ouvrage des problèmes corrigés récents proposés aux partiels ou aux examens en 1re et 2e années de Licence.
" Le concept d'inconscient a fait son apparition dans la culture moderne en même temps que celui de conscience et comme son exacte conséquence : dès que l'essence originelle de la phénoménalité, révélée et occultée à la fois par Descartes dans le cogito, a été réduite à la représentation.
Pour autant que Freud emprunte explicitement son concept de conscience à cette tradition philosophique, l'affirmation que le Fond de la Psyché échappe à la phénoménalité ainsi entendue revêt une portée immense : elle pose, après Schopenhauer et Nietzsche, que la vie ne s'exhibe jamais dans l'Ek-stase où la pensée, depuis la Grèce, la cherche. Et si, faute de moyens appropriés, le freudisme fut contraint de rejeter dans un arrière-monde les formes élémentaires de l'expérience, si l'affect fut ramené à la pulsion, et la pulsion à un système énergétique conforme aux schémas scientifiques de l'époque, il reste possible de reconnaître, derrière ces constructions spéculatives, à travers ces emboîtements d'hypothèses à l'infini, la figure même de cette vie - la nôtre. " (M. Henry) Michel Henry, décédé en 2002, était professeur à l'Université Paul-Valéry de Montpellier et enseignait dans plusieurs universités françaises et étrangères. C'était un penseur engagé, à l'avant-garde de la phénoménologie, auteur de nombreux ouvrages publiés en partie dans la collection " Épiméthée ", dont La barbarie, repris dans la collection " Quadrige ".
L'intelligence de la pensée de Marx suppose la mise hors jeu du marxisme.
Le marxisme s'est constitué en doctrine achevée et officielle alors que les écrits philosophiques fondamentaux de Marx demeuraient inconnus, et notamment L'idéologie allemande, publié en 1932. Reposant sur des textes qui ne portent pas leur principe d'intelligibilité en eux-mêmes, il s'est, de plus, voulu en accord avec l'objectivisme moderne. Par une lecture entièrement neuve de l'oeuvre complète de Marx, Michel Henry en dévoile l'intuition fondatrice : la subjectivité corporelle de l'individu vivant, qui définit à la fois son existence et sa condition de travailleur.
Une phénoménologie de la vie concrète constitue identiquement chez Marx la mise à nu de tout le système économique et le principe unique de son explication : la philosophie de la réalité porte en elle la philosophie de l'économie. La valeur est produite exclusivement par le travail vivant. Le des-tin du capital est donc celui de la praxis subjective de l'individu. Dès qu'il s'en sépare - et le progrès technologique inaugure l'ère de cette séparation -, la valorisation et le capitalisme ne sont plus possibles.
L'extraordinaire philosophie du corps développée par Maine de Biran dans les premières années du XIXe siècle est tributaire d'un travail phénoménologique préalable : si le corps est subjectif, sa nature dépend de celle de la subjectivité. Tant que cette dernière reste prise dans les postulats de la pensée classique, qui seront encore ceux de la phénoménologie contemporaine, tant que la " conscience " se résout dans la représentation, dans l'intentionnalité ou dans la Transcendance de l'Être, alors le corps lui-même est traversé par cette déhiscence où se défait son pouvoir : celui d'agir, d'être une force.
À partir d'une conception entièrement neuve - non grecque - de la phénoménalité du corps, Maine de Biran a produit des descriptions admirables de sa constitution comme de sa représentation dans le corps objectif - descriptions qui renvoient toutes cependant à un Corps originel, non constitué, qui s'identifie en nous à l'essence de la vie. Unique héritier du cogito perdu de Descartes, Maine de Biran n'est pas un précurseur de la phénoménologie historique : il proposait un autre programme dont il nous est donné aujourd'hui d'apercevoir enfin la pertinence et la fécondité. - Michel Henry - Michel Henry, philosophe, était l'auteur de nombreux ouvrages parus dans la collection " Épiméthée ".
L'Olympique de Marseille est un club mythique qui fascine. Afin de mieux comprendre son fonctionnement et son quotidien, Michel Henry a mené l'enquête pendant une année, pour LesJours.fr, depuis le rachat du club par Frank McCourt jusqu'à la folle campagne en Europa League et au-delà. Plus qu'un simple récit, Mossi lia Foot System propose une immersion complète dans la vie du club, en interrogeant la place de chaque acteur (joueurs, entraîneur, dirigeants, supporters, journalistes, hommes politiques, etc.) et ses interactions, l'importance du club dans la vie économique et politique de la ville, mais aussi dans celle, quotidienne, des supporters.
Un club et une ville qui s'enflamment et dépriment à l'unisson.
En reposant la question fondamentale de la phénoménologie, et de la philosophie - la question de la donation -, en interprétant celle-ci non plus seulement, selon la pensée traditionnelle de l'Occident, comme apparition dans un monde mais comme l'étreinte invisible de la vie en son propre pathos, la phénoménologie matérielle soulève des problèmes nouveaux et paradoxaux.
Trois d'entre eux font l'objet des présentes études :
1 / La matière de la conscience, l'Impression, n'est plus un contenu opaque attendant l'éclaircissement de la forme intentionnelle, ne s'exhibant que dans l'Ek-stase du Temps : elle accomplit la Révélation en elle-même, dans sa chair affective. Au lieu de définir une discipline mineure, vite oubliée, la phénoménologie hylétique - matérielle - dessine la tâche de l'avenir.
2 / La possibilité de connaître la vie invisible donne son sens au problème de la méthode phénoménologique et exige que celle-ci soit repensée entièrement.
3 / La relation à autrui change elle-même de nature si, avant de pouvoir être reconnue au milieu du monde, elle prend corps dans la vie où naissent tous les vivants, l'autre aussi bien que moi-même - si elle est un « pathos-avec ».
- Michel Henry - Table des matières Avant-propos. - La question de la phénoménologie I. - Phénoménologie hylétique et phénoménologie matérielle II. - La méthode phénoménologique III. - Pathos-avec 1. Réflexions sur la cinquième Méditation cartésienne de Husserl 2. Pour une phénoménologie de la communauté
Fondée en 1953 par Jean Hyppolite, la collection "Epiméthée" a été reprise en 1981, par Jean-Luc Marion, Professeur à l'Université de Paris IV-Sorbonne. Cette collection repose sur trois orientations : la traduction des grands textes de la tradition ; la phénoménologie, entendue comme tradition créatrice de la philosophie ; et enfin l'histoire de la philosophie.
Avec ces inédits s'achève le cycle posthume « Phénoménologie de la vie » de Michel Henry initié en 2003. En donnant accès à des textes devenus introuvables, ils achèvent l'opération éditoriale de mise à disposition, pour ses lecteurs, de l'ensemble des textes qui auront été publiés ou préparés pour publication par Michel Henry de son vivant. La théorie phénoménologique, l'art, le politique, la subjectivité, l'éthique et la religion sont toujours au coeur des préoccupations du philosophe, mais elles reçoivent ici de nouveaux apports spéculatifs ou de précieuses élucidations. L'ouvrage reprend aussi un ensemble d'entretiens montrant, de façon claire et accessible, la façon dont s'est élaborée cette « phénoménologie matérielle » dont Henry est sans doute le représentant le plus insigne.
Conçus pour faciliter aussi bien l'apprentissage que la révision, les Mini Manuels proposent un cours concis et richement illustré pour vous accompagner jusqu'à l'examen. Des exemples sous forme d'encarts, des mises en garde et des méthodes pour éviter les pièges et connaître les astuces, enfin des exercices, tous corrigés, complètent le cours.
Ce Mini Manuel de Mécanique du point présente l'essentiel à comprendre et à savoir en Mécanique du point pour tout étudiant en L1/L2 de Sciences de la Matière, Sciences Physiques et en Sciences pour l'Ingénieur.
Cette nouvelle édition, actualisée, a été enrichie d'un nouveau chapitre d'introduction à la mécanique du solide.
Avec son étude quasi systématique de Marx, accompagnée par l'audace et le sens de la formule que l'on sait, Michel Henry déployait, pour la première fois, sa philosophie de l'immanence vers les champs du politique et de l'économique, tout en affinant sa définition de l'ipséité, sa réflexion sur la corporéité, et bien sûr sa vive critique de la représentation et de l'abstraction (nous dirions sans doute aujourd'hui la « spéculation »), surtout quand c'est l'effort insigne de l'homme et ses conditions de production qu'il faut décrire. M. Henry - lisant Marx - découvrait alors une intelligence puissante qui lui donnait sans doute à penser que sa phénoménologie de la vie trouvait déjà là une sorte de mouvement d'accomplissement, notamment par cette critique située des formes économiques et politiques de la philosophie de l'extériorité et cette recherche conséquente d'un enracinement ontologique.Mettre en évidence, et même dans une perspective critique, ces travaux sur Marx et ce souci henryen de la vie tangible, notamment dans ses productions historiques, revient aussi à dire que M. Henry s'est plongé pleinement, en philosophe de l'incarnation et de l'action, dans la concrétude de la quotidienneté de la vie humaine, soucieux plus que tout de sa finitude, mais aussi de sa contingence et de sa facticité existentielle.
" Si l'on suppose que toute communauté humaine repose sur une vie phénoménologique omniprésente dont elle reçoit sa force et sa certitude, la mise à l'écart de la phénoménologie sera celle de cette vie cachée et toute-puissante. Dès lors son reflux de la culture laisserait place à la spéculation traditionnelle, à une philosophie du langage coupée de ce soubassement de la Vérité, libre de dérouler sans fin ses intentions verbales et ses jeux de mots. " Par ces mots, Michel Henry donne à penser que ce serait pour faire obstacle à ce reflux possible, à cette philosophie qui joue sur les mots, au déni de ce soubassement de Vérité sur quoi reposent l'existence et le développement de toute communauté humaine, qu'il a été amené à prendre la parole en marge et commentaire de son oeuvre publiée et à poser à ses contemporains la question qui mérite le plus d'être posée : " Qu'est-ce que cela que nous appelons la vie ? " Au lendemain de sa mort en juillet 2002, il devenait nécessaire, voire urgent, de rassembler la plupart de ses essais, études, articles et conférences publiés dans des revues ou restés inédits. Tel est l'enjeu des quatre volumes de Phénoménologie de la vie, qui marquent une étape décisive dans la constitution de ses " oeuvres complètes ".
Les textes de ce deuxième volume montrent comment Michel Henry intervint dans l'un des principaux débats de son temps, la critique du " sujet ", mit en question les fondements de la philosophie moderne de Descartes jusqu'à Nietzsche et Freud, et a reconquis un concept radical de la subjectivité.
Michel Henry, décédé en 2002, était professeur à l'Université Paul-Valéry de Montpellier et enseignait dans plusieurs universités françaises et étrangères. C'était un penseur engagé, à l'avant-garde de la phénoménologie, auteur de nombreux ouvrages publiés en partie dans la collection " Épiméthée ", dont La barbarie, repris dans la collection " Quadrige ".
Michel Henry (1922-2002), un des plus grands penseurs français de la seconde moitié du XXe siècle, a complètement renouvelé le champ de la philosophie en établissant sa recherche sur cette réalité première, donnée à chacun, l'individu concret qui fait à chaque instant l'épreuve de sa propre vie. Ces Entretiens portent sur les conséquences de cette révolution méthodologique qui permet la compréhension des grands aspects de l'existence. Leur clarté en fait une voie d'accès naturelle à une oeuvre encore trop méconnue.
Au lendemain de la mort en juillet 2002 de Michel Henry, il devenait nécessaire de rassembler la plupart de ses essais, études, articles et conférences publiés dans des revues ou encore inédits. Tel est l'enjeu de ces volumes de Phénoménologie de la vie qui marquent une étape décisive dans la publication des oeuvres complètes.
Ce troisième volume tire et développe deux des conséquences essentielles de la Phénoménologie de la vie. D'abord que, comme l'intersubjectivité, la politique et l'économie ne doivent pas se penser à partir de structures sociales, mais à partir de l'immanence à soi de la vie - suivant une interprétation révolutionnaire de Marx. Ensuite que l'art, en particulier la peinture, plus encore la peinture abstraite, ne représente rien du monde, parce qu'il ne présente que le pathos originel de l'invisible, de l'auto-affection.
Au lendemain de la mort en juillet 2002 de Michel Henry, il devenait nécessaire de rassembler la plupart de ses essais, études, articles et conférences publiés dans des revues ou encore inédits. Tel est l'enjeu de ces volumes de Phénoménologie de la vie qui marquent une étape décisive dans la publication des oeuvres complètes.
Les textes ici rassemblés permettent de mieux comprendre la dernière évolution de la phénoménologie de la vie, celle qui a, peut-être, le plus marqué le public : trouver dans l'éthique, mais finalement dans le christianisme et même l'"archi-christologie", l'accomplissement de l'auto-affection.
Lorsque Michel Henry découvre la pensée de Marx, il reconnaît celui-ci pour « L'un des plus grands penseurs de tous les temps ». Il entreprend alors de restituer le vrai Marx, de retracer l'unité philosophique d'une pensée dont on ne retient, le plus souvent, qu'une partie. Paraissent ainsi en 1976, chez Gallimard, les deux volumes qui vont révolutionner l'approche du philosophe allemand et attirer les foudres marxistes.
Les trois textes ici réunis constituent une introduction à la lecture de Marx en insistant tout particulièrement sur le processus intellectuel qui le conduit à définir le socialisme à partir de « l'individu vivant », en lequel il voit le fondement de la réalité économique. Avec Michel Henry il devient possible de comprendre en quoi « Le marxisme est l'ensemble des contresens qui ont été faits sur Marx », et surtout pourquoi un système politique qui méprisait l'individu ne pouvait que disparaître.
Le christianisme bouleverse notre conception de l'homme parce qu'il refuse la manière dont celui-ci se comprend depuis toujours : à partir du monde, de sa vérité et de ses lois.
Selon le christianisme, l'homme ne procède pas du monde mais de Dieu : il est son « Fils ». Or Dieu est Vie, Vie qui ne se montre en aucun monde, qui s'éprouve elle-même dans son intériorité invisible. L'autorévélation de la Vie est l'essence de Dieu. Cette épreuve de soi de la Vie fonde tout Soi et tout Moi, toute l'individualité et tout individu - tout « homme » concevable.
L'opposition de la Vérité de la vie et de la vérité du monde permet, d'autre part, de savoir que jésus est le Christ. Dans le monde, Jésus à l'apparence d'un homme. C'est seulement en se plaçant à l'intérieur du mouvement de la Vie qu'on peut saisir comment celle-ci génère en elle un Premier Vivant et, en lui, tout vivant possible.
Ce livre ne demande donc pas si le christianisme est vrai ou faux. Il met à nu le genre de Vérité que le christianisme professe et propose aux hommes. A partir d'une phénoménologie radicale du concept de « Vie », il donne une idée extrêmement neuve, originale et forte de la vérité du christianisme.
Dans la région PACA, où elle a été élue députée, tout le monde ou presque l'appelle « Marion ». Plus simple, plus humain, plus mignon que Maréchal ou Le Pen. C'est pourtant la « pire des Le Pen » affirment ses opposants. Elle insufflerait au Front national un positionnement « plus identitaire, plus radical, plus catholique, plus pétainiste ».
Quoi qu'il en soit, le phénomène ne laisse personne indifférent. Michel Henry a longuement enquêté, chez ses détracteurs comme dans son proche entourage, pour en percer les mystères, les convictions et les mensonges, les cohérences et les aberrations.
Sachant qu'en 2022, elle n'aura que 32 ans, ses supporters l'imaginent comme une Jeanne d'Arc candidate à une future présidentielle. Or, l'ascendance familiale la rendant dépositaire du passé du Front, elle s'y voit un futur prometteur, mais n'en maîtrise pas l'appareil, tenu par sa tante. Il lui faut donc se montrer patiente, dans l'attente d'une circonstance propice qui verrait le seul parti à pratiquer le droit du sang - celui des Le Pen -, appliquer cette équation : à Jean-Marie le passé, à Marine le présent, à Marion l'avenir.
Mais c'est quand, l'avenir ?