Dans cet étonnant roman, P.D. James imagine une Angleterre du futur gagnée par un fléau : la stérilité humaine. En l'an 2021, cela fait un quart de siècle (depuis l'année Oméga) qu'aucun bébé n'a vu le jour. Les vieillards sont acculés au désespoir et au suicide, et l'ultime génération de jeunes est belle, mais violente et cruelle. Le reste de la population s'accroche à une forme de normalité sous l'autorité absolue de Xan Lyppiatt, dictateur charismatique et gouverneur d'Angleterre.
Dans cette atmosphère sinistre, Theo Faron, historien à l'université d'Oxford et cousin du gouverneur, mène une vie solitaire, centré sur lui-même. Un soir, au service religieux de Magdalen, il rencontre par hasard une jeune femme, Julian, membre d'un groupuscule clandestin qui s'est donné pour but de défier le pouvoir du gouverneur. La vie de Theo bascule dans le drame, et il se voit confronté à des scènes d'horreur presque inimaginables. C'est alors que Julian lui annonce une nouvelle stupéfiante...
Rien ne semble devoir troubler l'existence ordonnée et protégée de Pemberley, domaine ancestral de la famille Darcy, dans le Derbyshire, ni perturber le bonheur conjugal de la maîtresse des lieux, Elizabeth Darcy. Mais cette félicité se trouve soudain menacée lorsque, à la veille du bal d'automne, un drame contraint les Darcy à recevoir la jeune soeur d'Elizabeth et son mari, que leurs frasques passées ont rendu indésirables. Avec eux s'invite la mort, la suspicion et la résurgence de rancunes anciennes.
The year is 1803, six years after the wedding of Jane Austen's wittiest heroine, Elizabeth Bennet, to the proud Mr Darcy. But when, on the eve of Pemberley's annual autumn ball, disaster strikes in the form of murder, we see the classic world of Pride and Prejudice transformed into one of mystery and horror in which none of its characters are safe.
A piercing scream, shattering the evening calm, brings Superintendent Adam Dalgliesh hurrying from his literary party to the nearby Steen Psychiatric Clinic, where he discovers the body of a woman sprawled on the basement floor, a chisel thrust through her heart. As Dalgliesh probes beneath the apparently unruffled calm of the clinic, he discovers that many an intrigue lies hidden behind the Georgian terrace's unassuming façade. Professionally, he has never known the taste of failure. Now, for the first time, he feels unsure of his own mastery as he battles to unmask a cool killer who is proving to be his intellectual equal, and who is poised to strike again.
Une romancière à succès revient sur un crime commis dans la demeure de sa grand-mère un soir de réveillon. Un employé qui s'est introduit de nuit dans le bureau de son patron devient le témoin d'un meurtre qui le place face à un dilemme. Un inspecteur enquête sur deux morts mystérieuses...
P.D. James s'est adonnée avec brio à l'écriture de nouvelles raffinées.
La vengeance est un art qui profite au crime. Tel est le fil rouge qui relie les nouvelles rassemblées dans ce recueil. À la suite des Douze indices de Noël, À en perdre le sommeil nous fait découvrir six histoires inédites savoureuses et expertement ficelées, sous la plume de la regrettée P. D. James.
St Anselm, un collège de théologie fondé au xixe siècle et situé sur un promontoire isolé et venteux de la côte sud-est de l'Angleterre, accueille une vingtaine d'étudiants qui se destinent à la prêtrise anglicane. Lorsque l'un d'eux, Ronald Treeves, est découvert mort au pied d'une falaise, enseveli par une chute de sable, son richissime père adoptif, Sir Alred Treeves, demande à New Scotland Yard de réexaminer le verdict de « mort accidentelle » énoncé à l'issue de l'enquête. Le commandant Dalgliesh, qui a lui-même fréquenté le collège au cours de son enfance, accepte de venir passer un week-end sur les lieux pour ce qu'il ne croit devoir être qu'une vérification de routine. En réalité, il va se trouver confronté à l'une des plus sordides affaires de sa carrière. Car d'autres visiteurs sont attendus ce même week-end au collège, et tous n'en ressortiront pas vivants.P. D. James a trouvé avec ce petit collège de théologie un cadre idéal pour un roman policier, un monde presque clos où fermentent les passions. Outre les quatre ecclésiastiques qui dirigent l'établissement et assurent les principaux cours, outre la vingtaine d'étudiants et l'infirmière Margaret Munroe, il y a Gregory, le professeur de grec excentrique, Emma, la très belle professeur de poésie, Eric, le factotum qui élève des cochons et qui reçoit tous les quinze jours dans son cottage sa demi-soeur incestueuse...Tout est en place pour tisser une intrigue complexe dont les lectrices et lecteurs suivent les entrelacs avec une délicieuse angoisse.Un livre éblouissant. (François Rivière, Libération, à propos de Une certaine justice.)« Phyllis Dorothy James a du génie pour mettre d'emblée ses lecteurs sous électrochoc. » (Christian Gonzales, Figaro Madame.) « P. D. James prépare ses meurtres comme d'autres mamies anglaises concoctent le gigot à la menthe. Avec du doigté et de l'éducation. » (Serge Raffy, Le Nouvel Observateur.)Traduit de l'anglais par Eric Diacon.
Cordelia Gray n?a pas froid aux yeux. C?est une qualité utile quand on exerce le métier de détective privé. Lorsque Sir Ronald Callender l?engage pour enquêter sur le suicide de son fils Mark, elle se met bravement à l?ouvrage et débarque à Cambridge par un beau matin d?été. Promenades sur la Cam, parties échevelées, étudiants enjôleurs et professeurs au charme discret? Pour un peu, Cordelia se laisserait gagner par la douceur des choses. Mais ce qu?elle découvre n?a rien d?aimable : la haine de classe, la médiocrité et le sadisme rongent cette société en décomposition. Est-ce le mal de vivre qui a poussé Mark Callender à se tuer ? Ou bien quelqu?un l?a-t-il froidement éliminé, maquillant le meurtre en suicide ?
La menace est toujours là, comme une présence tapie dans l?ombre, prête à surgir si on l?approche de trop près. Et c?est exactement ce que Cordelia a l?intention de faire.
« Une véritable romancière : une «romancière de crimes.» » (Le Monde.)
Nathan Oliver, un écrivain réputé, vient d'être retrouvé mort, pendu, au phare de Combe Island. Cette île britannique située au large de la Cornouailles abrite une Fondation destinée à permettre à des VIP de se reposer quelques jours dans une tranquillité absolue et en toute sécurité : son accès est en effet strictement interdit à toute personne extérieure. Chargé de mener une enquête aussi rapide que discrète car l'île doit servir prochainement de cadre à une réunion de personnalités de tout premier plan, le commandant Dalgliesh, aidé de Kate Miskin et de Francis Benton-Smith, a très vite la certitude qu'il s'agit d'un crime.
Nathan Oliver, qui était né sur l'île, y séjournait quinze jours par trimestre, accompagné de sa fille Miranda, à la fois son assistante et sa domestique, et de son secrétaire particulier, Dennis Tremlett. Presque tous les résidents permanents ou provisoires avaient de bonnes raisons d'en vouloir à Nathan Oliver, un homme tout à fait antipathique et qui, de plus, venait de faire connaître son intention de venir résider en permanence sur l'île : sa fille Miranda, qui venait de lui annoncer son intention d'épouser Dennis Tremlett, une annonce très mal prise par Oliver, bien décidé à la déshériter et à lui couper les vivres si elle donnait suite à ce projet ; Emily Holcombe, vieille demoiselle de soixante-seize ans, dernière héritière des propriétaires de l'île, qui avait eu un différend avec Oliver, lequel tenait absolument à s'installer dans le cottage qu'elle occupait ; Rupert Maycroft, l'administrateur de la Fondation, à qui Oliver venait d'annoncer son intention de retirer de son testament une clause consentant un legs important à la Fondation, si la question du cottage n'était pas résolue ; Adrian Boyle, le comptable de la Fondation, un ancien prêtre contraint de quitter ses fonctions pour cause d'alcoolisme et que Nathan Oliver, cherchant des informations pour l'un de ses personnages, a délibérément fait rechuter ; le jeune factotum, Dan Pledget, qui a toujours été le souffre-douleur d'Oliver ; Mark Yelland, un chercheur qui, s'étant mis à dos les associations de défense d'animaux en raison de ses expériences sur les primates, a la désagréable conviction d'avoir servi de modèle à un personnage du dernier roman d'Oliver. Alors que Dalgliesh et ses acolytes mènent l'enquête, un deuxième crime est commis. Peu après, Dalgliesh est contraint de s'aliter : il semble qu'il ait attrapé le SRAS, en interrogeant l'un des suspects...
Comme toujours, P.D. James excelle à créer une atmosphère : les personnages, d'une grande richesse et d'une grande variété tant par leurs antécédents que par leur milieu social et leur âge, sont décrits avec beaucoup de finesse ; l'environnement dans lequel ils vivent est traité avec une attention particulière, comme le reflet de leur personnalité ; le cadre occupe une place majeure : l'île battue par les vents, coupée du monde, constitue un huis clos idéal. C'est en même temps un havre de paix, un lieu de retraite dont la tranquillité se voit soudain compromise par l'irruption du crime.
AVEC SON SAVOIR-FAIRE HABITUEL, LA " REINE DU CRIME " ANGLAISE CAMPE SA SEIZIÈME ÉNIGME DANS LE HUIS CLOS D'UNE ÎLE BATTUE PAR LES VENTS, AU LARGE DE LA CORNOUAILLES.
Un château victorien bâti sur une île, à quelques miles de la côte du Dorset : c?est là qu?un riche excentrique, auteur de romans policiers à ses heures, a convié quelques amis pour le week-end. Au programme des réjouissances, une pièce de théâtre montée par une troupe d?amateurs. Mais quelqu?un trouble la fête, se livrant à de macabres plaisanteries aux dépens des invités. La mort rôde autour de l?île. La terreur s?installe.
Cordelia Gray, la jeune détective de la Proie pour l?ombre, joue les gardes du corps et observe d?un oeil acéré ces convives dont les bonnes manières dissimulent des vices inavouables. Energique, intuitive, elle dénoue un à un les fils de cette toile d?araignée criminelle.
Dans ce roman subtil, la férocité, l?humour et le théâtre élizabéthain se mêlent de façon inimitable.
« Avec P.D. James, le polar tremble sur sa base. La bonne question n?est plus : «A qui profite le crime ?», mais : «Que nous cachait donc ce cadavre ?» » (Paris-Match.)
Le commandant Adam Dalgliesh, de Scotland Yard, fouille dans le passé de Sir Paul Berowne. Cet aristocrate, promis à un brillant avenir politique, a été trouvé égorgé dans la sacristie d?une église de Paddington aux côtés d?un clochard, lui aussi saigné à blanc. Qui était Paul Berowne ?
Une vendetta familiale, une jeune fille noyée dans la Tamise, une conversion mystique, autant d?indices qui semblent ne mener nulle part. Mais c?est peut-être en lui-même que Dalgliesh trouvera la réponse. Car ce flic peu ordinaire, poète à ses heures, amateur d?architecture et de musique baroque, possède lui aussi un passé douloureux. Et un certain goût pour la mort? Le destin de Paul Berowne et celui d?Adam Dalgliesh finiront par se rejoindre à la dernière page de ce prodigieux roman à suspense.
« Attention, chef-d?oeuvre ! » (L?Express.) « Tout ici est révélateur, fascinant jusqu?au vertige. Celui que procure la rencontre avec un formidable écrivain. » (Elle.) « Un style riche, élégant, d?une efficacité redoutable... et l?art du suspense. Décidément, elle a toutes les qualités, cette P.D. James. » (Le Nouvel Observateur.)
Martingale, la belle propriété des Maxie dans la campagne anglaise, est une bien grande maison et, avec un ari paralysé sur les bras, Mrs. Maxie est soulagée lorsque son amie, la directrice du Refuge St. Mary, lui propose une de ses pensionnaires, Sally Jupp, pour servir à table. Certes, la jeune femme est ce qu'il convient d'appeler une mère célibataire et elle a insisté pour ne pas être séparée de son enfant, mais par ailleurs, elle est si jolie, si reconnaissante, si docile... Jusqu'au jour de la kermesse paroissiale de St. Cedd, qui se déroule à Martingale, et au cours de laquelle Sally, non contente de porter la même robe que Deborah, la fille de la maison, annonce brusquement ses fiançailles avec le jeune maître , Stephen Maxie. Le soir même, un meurtre est commis et Adam Dalgliesh, mandé de Scotland Yard car les Maxie sont des gens en vue, va mener à Martingale une des enquêtes les plus troublantes de sa carrière, véritable huis-clos dont lui-même ne sortira _ sentimentalement _ pas tout à fait indemne. Tout est ici révélateur, fascinant jusqu'au vertige. Celui que procure la rencontre avec un formidable écrivain. (Françoise Ducout, Elle) Attention, chef-d'oeuvre! (Françoise Xénakis, L'Express) ... une vision réjouissamment pessimiste du monde... (Pierre Démeron, Marie-Claire)Née en 1920, Phyllis Dorothy James a exercé des fonctions à la section criminelle du Home Office avant de se consacrer entièrement à l'écriture. Mélange d'understatement britannique et de sadisme, d'analyse sociale et d'humour, ses romans lui ont valu d'être sacrée nouvelle reine du crime . Un certain goût pour la mort (Mazarine, 1987) a obtenu le Grand Prix de littérature policière 1988.
Le cadavre aux mains coupées reposait au fond d'un canot à voile qui dérivait tout près de la côte du Suffolk. C'était le corps d'un homme entre deux âges, un petit cadavre pimpant. Cet homme, c'est _ ou plutôt c'était _ Maurice Seton, célèbre auteur de romans policiers. Pourquoi l'a-t-on assassiné? Qui est l'auteur de cette macabre mise en scène? Adam Dalgliesh mène l'enquête, avec l'autorité et la subtilité que connaissent désormais les lecteurs de P.D. James.Née en 1920, Phyllis Dorothy James a exercé des fonctions à la section criminelle du Home Office avant de se consacrer entièrement à l'écriture. Mélange d'understatement britannique et de sadisme, d'analyse sociale et d'humour, ses romans lui ont valu d'être sacrée nouvelle reine du crime . Un certain goût pour la mort a obtenu le Grand Prix de littérature policière 1988.
« Je n'étais pas particulièrement pressé de le tuer. Ce qui m'importait, c'était que ce soit fait sans que je puisse en rien être soupçonné, et si possible, que ce soit réussi du premier coup. ».
La vengeance est un plat qui se mange froid ... Plongez avec délectation dans l'esprit torturé d'un homme qui a attendu des décennies avant de faire payer, avec calme et calcul, celui qui l'a autrefois malmené ...
Avec l'élégance et le célèbre understatement britanniques qu'on lui connaît depuis toujours, P. D. James nous offre dans ce recueil posthume une nouvelle à vous glacer le sang, de par sa simplicité et la limite floue entre culpabilité et innocence - ainsi qu'un essai sur notre passion inavouée pour les enquêtes, le crime et les affres de l'âme humaine. Comme à son habitude, celle que l'on appelait « la nouvelle reine du crime » jette une lumière crue sur le monde qu'elle décrit et sur les sentiments les plus anodins qui prennent l'ampleur de passions destructrices.
Le plus noir des crimes est publié en hommage à Phyllis Dorothy James qui aurait fêté en 2020 son 100ème anniversaire.
Le décor: l'hôpital John Carpendar, imposant établissement d'époque victorienne abritant plusieurs services, dont une école d'infirmières. La première victime: une des élèves, tuée d'une manière particulièrement atroce. Les suspects: les infirmières, et, au premier chef, la directrice, la formidable Mary Taylor, et ses trois secondes , mais aussi le grand patron, le docteur Courtney-Briggs, dont on découvre bientôt qu'il a eu une liaison avec l'une des victimes. L'enquêteur: le commissaire Dalgliesh, bien sûr, qui, face à des femmes aguerries à la souffrance, dures à la tâche, habituées au secret professionnel, et farouchement féministes, aura fort à faire pour dénouer une intrigue dont les ramifications plongent loin dans le passé.Un P.D. James grand cru, qui valut à son auteur deux distinctions prestigieuses: la Dague d'or de l'Association des Ecrivains policiers britanniques et l'Edgar américain.Née en 1920, Phyllis Dorothy James a dirigé un des laboratoires médico-légaux de la police criminelle anglaise avant de se consacrer entièrement à l'écriture. Ses intrigues habiles, son style raffiné de femme cultivée, ses descriptions vigoureusement naturalistes de la vie anglaise d'aujourd'hui lui ont valu d'être sacrée nouvelle reine du crime . Un certain goût pour la mort (Mazarine, 1987) a obtenu le Grand Prix de littérature policière 1988.
Un village des Fens, région marécageuse du sud-est de l'Angleterre. A la lisière d'un champ, dans la lumière glauque du petit jour, des hommes sont penchés sur le corps d'une femme: un inspecteur de police, le médecin du village et les responsables des principaux services du Laboratoire de médecine légale Hoggatt _ entreprise privée qui entretient des liens étroits avec la police et dont le nouveau directeur est une personnalité en vue. Le lendemain, l'un d'eux est trouvé mort dans son bureau, toutes portes fermées. Il ne peut s'agir d'un suicide. Mandé en toute hâte, le commandant Dalgliesh va mettre au jour bien des secrets douloureux, découvrir bien des jeux dangereux... Fidèle à son écriture naturaliste, P.D. James jette une lumière crue sur le monde qu'elle décrit: celui, chargé d'angoisse et de superstition, d'un milieu rural sans soleil où, par contraste, les sentiments les plus anodins prennent l'ampleur de passions destructrices. Attention: Phyllis Dorothy James n'est pas un vulgaire auteur de polars: cette lady est un auteur tout court. (Gilles Martin-Chauffier, Paris-Match) ... une vision réjouissamment pessimiste du monde... (Pierre Démeron, Marie-Claire) Une véritable romancière: une romancière de crimes . (Jacques Roubaud, Le Monde)Née en 1920, Phyllis Dorothy James a exercé des fonctions à la section criminelle du Home Office avant de se consacrer entièrement à l'écriture. Mélange d'understatement britannique et de sadisme, d'analyse sociale et d'humour, ses romans lui ont valu d'être sacrée nouvelle reine du crime . Un certain goût pour la mort (Mazarine, 1987) a obtenu le Grand Prix de littérature policière 1988.
P.D. James Une folie meurtrière Miss Bolam, la directrice administrative de la clinique Steen, centre de psychothérapie des beaux quartiers de Londres, a été assassinée dans la salle des archives médicales. On la trouve au milieu des dossiers éparpillés, un burin en plein coeur et, sur la poitrine, une monstrueuse sculpture fétiche...
Le commissaire Adam Dalgliesh, du service des enquêtes criminelles, qui assistait au cocktail donné en son honneur pour son livre de poésie, est appelé d'urgence par Scotland Yard...
Aucun écrivain ne peut se vanter, aujourd'hui, de faire mouche à tous les coups avec une telle perfection.
André Clavel, L'Evénement du jeudi.
Rien d'étonnant à ce que Mrs. James se retrouve sur la liste des best-sellers chaque fois qu'elle publie un livre.
Christian Gonzales, Madame Figaro.
Une véritable romancière, une «romancière de crime».
Jacques Roubaud, Le Monde.
Dans le cercle feutré des hommes (et des femmes) de loi qui opèrent dans les Chambers de Londres (grands complexes de cabinets d'avocats), Venetia Aldridge, une avocate de talent au caractère bien trempé, fait acquitter un certain Garry Ashe accusé, sans doute à raison, d'être le meurtrier de sa tante. Mais quelle n'est pas sa stupéfaction lorsque, quelques jours plus tard, sa propre fille, Octavia, lui annonce son intention d'épouser... Garry Ashe! C'est le début, pour Venetia, d'une succession d'angoisses qui iront en empirant jusqu'au jour où on la retrouve assassinée avec une perruque de juge sur la tête et baignant dans un sang qui n'est pas le sien... Beaucoup, parmi son entourage, ne peuvent que se réjouir de sa disparition: son collègue Drysdale Laud, qu'elle menaçait de supplanter à la direction des Chambers; Harold Naughton, le secrétaire, dont elle ne souhaitait pas voir prolonger les services au-delà de l'âge (très proche) de la retraite; Simon Costello, un jeune confrère ambitieux dont elle avait promis qu'elle révélerait une tractation louche survenue quatre ans plus tôt; son amant, le député Mark Rawlstone, qui souhaitait mettre un terme à leur liaison afin de mener une vie plus conforme à une réussite politique; Garry Ashe, enfin, dont elle souhaitait empêcher le mariage avec sa fille. Autant de suspects que devra prendre en compte le commandant Dalgliesh, secondé par la fidèle Kate qui fait désormais équipe avec Piers, un très beau jeune homme, plus désinvolte et plus cynique qu'elle. Très vite, l'arme du crime est retrouvée _ un coupe-papier ayant appartenu à Venetia _ et le sang identifié comme celui qu'un autre avocat, Desmond Ulrick, avait mis de côté dans son réfrigérateur en vue d'une petite opération...Outre une intrigue magistralement construite, P. D. James nous offre, dans ce quinzième roman, une analyse approfondie des mécanismes de la justice _ de ses limites, de ses ambivalences _ sans se départir de la précision et du sens psychologique auxquels elle nous a habitués.
Avec Péché originel, première enquête du commandant Dalgliesh depuis Par action et par omission, P.D. James signe son roman de Londres _ et de l'eau. En effet, la Tamise y est omniprésente, à la fois centre géographique de l'intrigue et objet de méditation pour ses personnages, auxquels ses reflets changeants inspirent rêves, craintes, espoirs _ et, pour certains, de sinistres projets.Au bord de la Tamise, donc, non loin de la Tour de Londres, se dresse un faux palais vénitien construit en 1830 par Sir Francis Peverell, éditeur déjà célèbre dont la femme, dit-on, mourut peu après de mort violente. Ce palais, dénommé Innocent House, n'est jamais sorti de la famille et abrite aujourd'hui les bureaux de la très traditionnelle Peverell Press. Au moment où débute le récit, le président de la société, Henry Peverell, vient de mourir, son associé français Jean-Philippe Etienne s'est retiré, et c'est le fils de ce dernier, Gérard, qui a repris les rênes de l'entreprise. Or Gérard a décidé de restructurer toute l'affaire et, ce faisant, déchaîné terreurs et passions, non seulement dans le petit personnel, mais aussi parmi ses propres associés _ Claudia, sa soeur; Frances Peverell, qui fut sa maîtresse; James de Witt, amoureux de Frances; et Gabriel Dauntsey, poète déchu, presque octogénaire. Une première mort, quoique précédée d'événements troublants _ vol et falsification de documents _, ne retient guère l'attention de la police car il s'agit incontestablement d'un suicide, mais lorsqu'un second cadavre, curieusement profané, est découvert dans le même petit bureau attenant à la salle des archives de Peverell Press, Dalgliesh et sa nouvelle équipe, les inspecteurs Kate Miskin et Daniel Aaron, entrent en scène. Très vite, ils s'apercevront que le criminel qu'ils recherchent est d'autant plus dangereux que ses mobiles sont impénétrables et qu'il est prêt à tuer autant de fois qu'il est nécessaire pour couvrir ses traces...
Le commandant dalgliesh, qui vient de publier un nouveau recueil de poèmes, part se reposer sur la côte du norfolk, dans un ancien moulin qu'une de ses tantes lui a légué. dalgliesh compte bien pouvoir oublier quelque temps à la fois scotland yard et son éditeur, mais un psychopathe étrangleur de jeunes filles qui sévit dans le norfolk semble se rapprocher dangereusement du cap de larksoken et, en outre, notre poète-détective ne peut se soustraire longtemps à la sollicitude de ses voisins: alex mair, directeur de la centrale nucléaire récemment érigée sur le cap; alice, sa soeur, élégante, réservée, intimidante; hilary roberts, directrice administrative de la centrale; neil pasc?, écologiste passionné qui, de sa caravane sur la plage, organise la " résistance " à la centrale; ryan blaney, artiste peintre veuf et affligé de quatre enfants, locataire indésirable d'un cottage appartenant à hilary; miles lessingham, qui rend cette dernière responsable du suicide de son ami... et voilà que, au cours de sa promenade du soir, dalgliesh bute sur un nouveau cadavre portant la " signature " de l'etrangleur _ certaine mutilation particulièrement macabre. or, presque aussitôt, on apprend que l'etrangleur s'est suicidé avant que ce dernier crime ait été commis...
Avec ce livre puissant et superbement orchestré, digne successeur de un certain goût pour la mort, p.d. james prouve une fois de plus avec éclat qu'elle n'est pas seulement un des maîtres du roman policier britannique, mais, tout simplement, un des maîtres du roman contemporain.
A propos de a visage couvert:
" p.d. james raconte, en prenant son temps, nos plus vilaines pensées. on n'est pas près de s'en lasser. " (pierrette rosset, elle) " mrs james soumet la fiction policière au rituel d'une écriture critique, sans concession à la légèreté si souvent reprochée au genre par ses détracteurs. " (françois rivière, libération)
Cette nouvelle intrigue concoctée par P.D. James se déroule dans le huis clos d?un petit musée londonien, le Dupayne, dédié aux années de l?entre-deux-guerres, véritable enclave de verdure et de calme située à la lisière du parc de Hampstead Heath. Administrée par les trois enfants de son fondateur Max Dupayne, cette institution rencontre des difficultés financières, et l?un des fils, Neville, psychiatre de son état, hésite à donner une nouvelle fois son aval à la reconduction du bail. Or sans son accord, le musée fermera. Aussi, quand on retrouve son corps carbonisé dans l?enceinte de l?établissement, est-ce tout naturellement sur les responsables et le personnel du musée que se portent les soupçons du commandant Adam Dalgliesh, dépêché sur les lieux.
Qui a pu souhaiter la mort du médecin ? Son frère Marcus et sa soeur Caroline qui, eux, tiennent absolument à ce que le Dupayne reste ouvert ? Le conservateur, James Calder-Hale, dont on apprend qu?il a des liens avec les services secrets du MI5 ? Les deux employées modèles, Tally Clutton et Muriel Godby, qui se dévouent corps et âme à cette institution ? L?affaire se complique lorsqu?un deuxième corps est retrouvé, cette fois dans l?une des salles du musée, précisément celle consacrée aux meurtres célèbres des années trente?
Rhoda Gradwyn, une journaliste d'investigation, s'inscrit à Cheverell Manor, la clinique privée du docteur Chandler-Powell, pour faire disparaître une cicatrice sur son visage. Mais elle n'en ressort pas vivante. David Dalgleish, Kate Miskin et Francis Benton-Smith enquêtent sur ce qui se révèle être un meurtre, à quoi s'ajoute une deuxième mort suspecte.
Quand la célèbre journaliste d'investigation Rhoda Gradwyn est admise dans la clinique privée du docteur Chandler-Powell pour faire disparaître une cicatrice qui la défigure depuis l'enfance, elle a en perspective une opération réalisée par un chirurgien reconnu, une paisible semaine de convalescence dans l'un des plus beaux manoirs du Dorset et le début d'une nouvelle vie. Pourtant, malgré le succès de l'intervention, elle ne quittera pas Cheverell Manor vivante. Le commandant Dalgliesh et son équipe, appelés pour enquêter sur ce qui se révèle être un meurtre suivi d'une deuxième mort suspecte, se trouvent confrontés à des problèmes qui les conduiront bien au-delà de la simple recherche des coupables.
Phyllis Dorothy James mène ici sa dix-septième intrigue policière avec toute l'acuité et l'inventivité dont elle a le secret : un cadre pittoresque ; des personnages bien campés et dont la psychologie occupe une place importante, avec de nombreux retours sur leur passé ; l'équipe d'enquêteurs habituelle (Adam Dalgliesh, Kate Miskin, Francis Benton-Smith) ; le tout assorti de réflexions sur la structure sociale britannique, la nature humaine, la limite floue entre culpabilité et innocence, le poids du passé sur les destinées individuelles, le rôle fatal que peuvent jouer certains médias.
Que feriez-vous si vous appreniez que votre mère s?est rendue coupable d?un crime atroce ? Et qu?après avoir purgé sa peine, elle s?apprête à sortir de prison ? Philippa Palfrey, elle, n?hésite pas une seconde. Cette jeune fille aux goûts raffinés, éduquée dans la meilleure tradition britannique par ses parents adoptifs, ne craint pas d?affronter les préjugés de classe et les horreurs du passé : avec tendresse, elle vole au secours de sa mère, Mary Ducton ? la meurtrière ?, pour la protéger d?un monde que dix années de prison lui ont fait oublier. Mais quelqu?un d?autre est au rendez-vous : c?est le père de la victime assassinée par Mary Ducton. Depuis dix ans, lui aussi attend son heure, guettant le moment où la meurtrière sera relâchée pour procéder lui-même à l?exécution que la justice s?est refusée à accomplir.
La traque commence. Sur les bords de la Tamise, sous les arbres en fleurs de St James?s Park et dans les rues de Londres, un petit homme vêtu de gris suit sa proie à la trace. Il a tout son temps. Et il est certain de ne pas échouer?
« Un travail raffiné, cruel, qui fait songer à Pinter et Losey. » (Le Point.)