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Arléa
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« Et toute création qui tienne est le fruit de l'équilibre trouvé entre la foi et le vertige. Ou plutôt - entre le vertige et la foi. L'ordre des mots était important. Car le vertige, ce me semble, est mon plus vieux compagnon. Et se disant cela, il sentait remuer en lui l'ombre de ses démons...» Nicolas de Staël incarne comme nul autre le balancement (la fracture) entre la conviction de devoir créer, chercher des formes nouvelles, et l'incapacité de vivre, le tourment d'exister.
Stéphane Lambert parcourt cette faille constitutive de l'oeuvre et de la vie fulgurante du peintre et pose par ce biais la question fondamentale de l'art et de la création.
Dans une première partie, passant de l'autre côté du miroir, il donne la parole à Nicolas de Staël lors d'une nuit d'intense bouillonnement intérieur, qui le vit revenir, au volant de sa voiture, de Paris à Antibes où il devait se suicider une semaine plus tard après avoir réalisé sa dernière oeuvre, le gigantesque Concert.
Dans la seconde partie, l'auteur se retrouve à son tour face à cette même oeuvre au musée Picasso d'Antibes, et poursuit à partir de là une réflexion sur ces deux composantes, apparemment contradictoires de la vie de Nicolas de Staël, le vertige et la foi, qui, réunies, donnent à l'art sa grandeur et à l'artiste sa tragique fragilité.
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Mark Rothko est né en 1903 à Dvinsk dans l'Empire Russe - aujourd'hui Daugavpils dans le sud-est de la Lettonie - sous le nom de Marcus Rothkowitz. à la fin des années 30, il abandonne le suffixe de son patronyme et adopte la nationalité américaine. C'est après la Seconde Guerre mondiale que va s'affirmer ce qui fera la notoriété internationale de sa peinture : ses célèbres écrans de couleur. Dans le courant des années 60, il réalise son oeuvre maîtresse : un ensemble de panneaux obscurs pour une chapelle qui portera son nom à Houston. Il se suicide en 1970.
Troublé par l'apparent effacement de ses origines dans son oeuvre, Stéphane Lambert a cherché à reparcourir le fil gommé de ce déracinement. L'auteur a donc fait le voyage en Lettonie et à Houston, deux destinations que tout semble opposer, et surtout s'est beaucoup promené dans les peintures de Rothko. Il ressort de cette confrontation un texte qui, partant de l'expérience vécue du peintre, peu à peu se plie à l'absence de forme de l'oeuvre observée et en sonde l'incommensurable profondeur : un lieu où se seraient amalgamés tous les lieux, où s'allient les contraires.
Né en 1974 à Bruxelles, Stéphane Lambert est romancier, poète, essayiste. Parallèlement à ce livre, il a écrit une fiction radiophonique sur Nicolas de Staël pour France Culture, Portrait de l'artiste sur fond rouge. -
(Texte provisoire) À la suite d'une révélation qui la bouleverse, Laurence Emmanuel comprend que sa vie est peut-être moins simple qu'elle ne le pensait. Elle décide d'en apprendre davantage sur le passé de ses parents.
Très vite, ses recherches l'amènent sur la piste d'un militant d'extrême gauche, Guillermo Zorgen, qui a défrayé la chronique dans les années 70 avant de sombrer dans l'oubli.
Qui était cet homme ? Un idéaliste dans une époque troublée ou un dangereux pyromane ? Et surtout : quels liens entretenait-il avec les parents de Laurence ?
Au fil des témoignages, des documents, émerge le portrait contrasté d'un être énigmatique, qui a, comme une partie de sa génération, choisi d'exister par le combat. Mais au-delà, la quête de Laurence va surtout révéler les formes ardentes, et parfois destructrices, de la passion.
Hélène Gestern a quarante ans. Elle vit et travaille à Nancy. Elle est l'auteur de Eux sur la photo (2011) et La Part du feu (2013) tous les deux publiés chez Arléa.
Eux sur la photo, son premier roman, s'est vendu à plus de 40.000 exemplaires. Le livre a été traduit dans plusieurs langues dont l'anglais et l'italien. -
Le jounal impubliable de George Pearl
Eliane Saliba-garillon
- Arléa
- Litterature Arlea
- 26 Mars 2015
- 9782363080752
George Pearl, fameux architecte new-yorkais, décide de vendre son agence et de s'exiler à Rome pour jouir d'une retraite bien méritée. Il est riche, célibataire et ne se fait aucune illusion sur ses frères humains, ce qu'il clame haut et fort d'où son surnom mérité de George Pearl Harbor.
Mais le misanthrope qu'il aspire à être est singulièrement entouré. Il ne se passe pas un jour sans qu'il consigne dans le journal qu'il a entrepris d'écrire les démêlés cocasses qu'il a avec sa soeur, restée aux Etats-Unis, sa nièce, sa vieille amie Kay, ancienne conquête, le locataire de sa maison de Concord, universitaire souffreteux qui fait une thèse sur Henry David Thoreau, philosophe et gloire locale, apôtre du renoncement au monde. Sans compter Benita, sa femme de ménage romaine, une voisine entreprenante et quelques autres personnages hauts en couleurs. Quoi qu'il s'en défende, le monde tourne autour de lui et semble avoir besoin de lui.
Seules les visites de Laurel, un nouvel ami qui s'invite dans son appartement de façon peu orthodoxe, apparaissant et disparaissant de manière brutale et inopinée, le troublent et, peu à peu, lui font fendre l'armure. Quelle est la vraie raison de ces visites surnaturelles et vers quel dénouement semblent-elles le conduire ?
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Au cours d'une mission dans le cadre de la francophonie, Jean-Bernard, Lucian et le narrateur se rendent en Haïti.
Au long d'un périple où s'expriment la verve des personnages principaux et le ridicule de quelques autres, le narrateur, grâce à son téléphone portable, tente de rester en contact avec sa mère, vieille femme à la santé chancelante, et aussi avec une inconnue, Clara-Lise, avec laquelle il échange méls et sms. Dans ses rapports avec le corps, la vie, la mort, la langue française est au coeur de cet étrange roman, qui file la métaphore du mutisme, du silence vers quoi tendent les êtres et les livres, dans un monde où, paradoxalement, la communication n'a jamais été aussi aisée.
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Des cannibales - montaigne - prime op retour aux grands textes poche.
Collectif
- Arléa
- 6 Décembre 2012
- 9782869599956
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«Je ressens à l'endroit du Japon un sentiment étrange : plus je fais en sorte de m'approcher de lui, plus je m'attache à le goûter, et moins il se livre à moi ; toujours il m'échappe, il me fuit, il reste insaisissable. S'il m'offre toutes les ressources de la vie occidentale - et aussi quelques autres - tout y reste terriblement japonais. Je m'y sens à la fois presque comme chez moi et complètement ailleurs.
Ces pages ne sont pas une chronique, ni un récit, ni un guide, encore moins le point de vue de Sirius. Plutôt une promenade, un survol, un regard porté au fil de mes impressions successives ou superposées. On y trouvera des analyses et des rêveries, des projections et des retours sur soi, quelques interprétations, des interrogations aussi.» C'est par ces mots que Jean Sarzana définit au plus près ce travail d'écriture qui s'est comme imposé à lui après quelques voyages au Japon dont il est revenu profondément troublé. La découverte de ce monde dont il ne connait rien mais qu'il tentera de comprendre mieux, mêlant impressions personnelles et travail de recherche approfondie dans nombre d'ouvrages faisant référence sur le sujet, sera l'occasion pour lui de mettre au jour ce que tout un chacun ressent lorsqu'il débarque pour la première fois dans le pays du soleil levant.
À partir de promenades du quotidien dans Tôkyô et Kyôto, il nous livre avec beaucoup de délicatesse et de précision érudite un regard original sur le Japon à travers l'architecture, l'habitat, la cuisine, la Voie du thé, l'art des jardins, la religion, l'Histoire. Le ton de ce livre, très personnel, sait nous rendre le Japon beaucoup plus proche et profondément attachant.
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Petit éloge de la fuite hors du monde
Rémy Oudghiri
- Arléa
- Essais Arlea
- 14 Novembre 2014
- 9782363080677
Après la publication de Déconnectez-vous, Rémy Oudghiri poursuit son travail d'entomologiste des faits de société pour s'attaquer à une tendance qu'il avait déjà évoquée succinctement dans son premier ouvrage : de plus en plus de gens décident de rompre avec leur vie, abandonnant souvent un univers professionnel, un lieu de résidence, (souvent en milieu urbain), pour Entre la fuite au désert prônée au IVe siècle par l'érémitisme chrétien et l'éloge exalté de l'évasion à partir des années 1960, toute une histoire de la fuite se dessine. Mais Rémy Oudghiri va plus loin et s'attache, comme il l'avait fait dans Déconnectez-vous, à retrouver dans l'histoire de la littérature les oeuvres qui, chacune à sa façon, montrent le chemin de cette mise à l'écart volontaire. De Pétrarque à Rousseau, de Tolstoï à Flaubert, sans oublier Simenon ou Pascal Quignard, Rémy Oudghiri montre que ce thème de la fuite ne date pas d'hier.
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(Texte provisoire) Proust meurt le 18 novembre 1922 à cinquante et un ans au 44, rue Hamelin à Paris. Si toute vie prend son sens en regard de sa fin, celle d'un écrivain se double d'une autre course de vitesse. Deux adversaires s'opposent : le souci d'achever son ouvre et la mort qui se rapproche. Aura-t-il le temps d'atteindre son dernier mot, de poser le mot fin ?
Pour Proust, les choses sont encore plus tragiques. Car la Recherche est une ouvre toujours à reprendre, à corriger, à nourrir. Par principe, elle est sans fin.
Proust malade et se sachant condamné, son attentive et dévouée gouvernante Céleste à ses côtés, lutte non tant pour survivre quelques jours ou même quelques heures mais pour, une fois encore, ajouter, biffer, corriger son immense chef-d'ouvre interminable.
Henri Raczymow est né en 1948 dans une famille d'immigrés juifs polonais. Enseignant, il a publié une vingtaine de récits et romans, parmi lesquels Contes d'exil et d'oubli, On ne part pas, Un cri sans voix, Quartier libre, Dix Jours polonais (Gallimard). Il est également l'auteur d'essais consacrés à Maurice Sachs, à Marcel Proust et à Gustave Courbet. -
Passions ; la princesse de Clèves
Jean-Michel Delacomptée
- Arléa
- Arlea Poche
- 9 Octobre 2014
- 9782363080691
(Texte provisoire) La Princesse de Clèves, roman de Madame de Lafayette, fut publié en mai 1678, sans nom d'auteur.
En 1558, à la cour du roi Henri II durant la dernière année de son règne. Mlle de Chartres a quinze ans lorsqu'elle paraît au Louvre. Le prince de Clèves, homme d'une grande droiture morale, tombe amoureux d'elle dès qu'il l'aperçoit. Ébloui par sa beauté, il la demande en mariage. Mlle de Chartres n'a aucune expérience de l'amour et l'épouse sans être amoureuse de lui.
Alors qu'elle est mariée, la princesse de Clèves rencontre, à la cour, lors d'un bal, le duc de Nemours. Naît entre eux une passion immédiate et complexe qu'ils vivront l'un et l'autre dans le tourment, et qui tourmentera et éblouira lecteurs et écrivains jusqu'à nos jours.
Jean-Michel Delacomptée explore dans ce récit toutes les formes que peuvent prendre les passions, dans un style merveilleux de vigueur et d'interrogation.
Présenté par Pierre Bayard.
Après avoir suivi des études de lettres classiques, Jean-Michel Delacomptée travaille à la commission-culture du ministère des Affaires étrangères. Il enseigne la littérature aux quatre coins du monde, du Laos à Kyoto en passant par Mantes-la-Ville. Jean-Michel Delacomptée a publié sept titres dans la collection L'Un et l'autre de J.-B. Pontalis chez Gallimard. -
Gargantua-Pantagruel
François Rabelais
- Arléa
- Retour Aux Grands Textes (poche)
- 1 Avril 2010
- 9782869598928
L'oeuvre de Rabelais est en France « notoirement méconnue », ou connue seulement pour ce qu'elle n'est pas, et l'épithète de « rabelaisien » ne s'applique bien souvent qu'aux plaisirs de la table, surtout quand ils sont excessifs, et aux éructations d'ivrogne.
Or François Rabelais, s'il manie sans fausse pudeur une langue forte, crue et imagée, n'en demeure pas moins un penseur très en avance sur son époque, fourmillant d'idées novatrices, particulièrement en matière d'éducation.
Ses idées sur la guerre, également, en font sinon un pacifiste, du moins un pacifique tel qu'il en existait bien peu de son temps.
On trouvera ici le Gargantua et le Pantagruel rendus à leur modernité grâce à un rajeunissement de l'orthographe.
Un livre tout entier voué au plaisir de lire, et de rire, bien sûr, « pour ce que rire est le propre de l'homme ».
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Les journalistes ; monographie de la presse parisienne
Honoré de Balzac
- Arléa
- Arlea Poche
- 19 Mars 1998
- 9782869593947
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Exercices spirituels
Ignace de loyola
- Arléa
- Retour Aux Grands Textes (poche)
- 14 Novembre 2019
- 9782363082114
Né en 1491 près de la ville d'Azpeitia, au Pays basque espagnol, ordonné prêtre à Venise en 1537, fondateur de la Compagnie de Jésus, Ignace de Loyola est mort en 1556. Parmi la masse d'écrits qu'il a laissée, émergent deux textes fondamentaux : les Exercices spirituels et l'autobiographie - appelée Testament ou encore Récit du pèlerin, qui ont exercé au cours des siècles une influence décisive dans la chrétienté, influence qui déborde largement le cadre de la Compagnie.
Ces textes ont exercé une grande influence sur la chrétienté. S'éclairant mutuellement, manuel mystique et autobiographie proclament le même message : une méditation tournée vers l'action.
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Retour en Inde Patrick Boman Hier soir, à l'aéroport, l'odeur de l'Inde était non pas celle, classique et célébrée par tous les bons auteurs, de l'encens, du piment, des fleurs pourries et des excréments, mais celle du désinfectant.
Savoureux mélange d'humour et d'érudition, voici le récit enlevé d'un grand voyageur qui retrouve l'Inde, après une longue absence, transformée - mondialisation oblige ! Sans exotisme, Patrick Boman déchiffre pour nous, avec force et étonnement, les mystères de l'Inde. -
Que ressent-on lors de nos baisers et peut-on même les décrire, une fois nos lèvres séparées ?
Belinda Cannone, dans un récit intime où alternent dialogues et réflexions, fait l'éloge du plus brûlant des baisers, l'amoureux, tel qu'il traverse nos vies mais aussi la littérature, le cinéma et les arts. Y a-t-il un sexe des baisers ? un siècle des baisers ? en quoi le baiser témoigne-t-il de notre haute humanité ? pourquoi est-il le plus beau geste du désir ? Il fallait toute la finesse de Belinda Cannone pour détailler - non sans malice ! - les joies et la philosophie du baiser. -
Petit Dictionnaire des termes équestres Collection Littérature française Jean-Claude Raimbault L'homme et le cheval ont toujours noué des rapports étroits - les peintures rupestres en sont un témoignage évident. Aujourd'hui encore, les dictionnaires français répertorient environ un millier de mots ayant trait au cheval, ou au monde équestre - ce qui représente deux pour cent de notre vocabulaire.
Avant que ne s'estompe cette abondance au profit de termes plus techniques, ou de mots anglais, tentons sinon de la fixer, du moins d'en rappeler la richesse, et la précision.
C'est ce qu'a fait ici Jean-Claude Raimbault, " piéton du dictionnaire ", comme il se définit lui-même, en cherchant - et en trouvant - l'empreinte que le cheval et les autres équidés ont laissée au cours des deux siècles passés.
Ce Petit Dictionnaire des termes équestres ne laisse pas, bien sûr, de nous étonner presque à chaque page, mais il nous instruit parfois, et nous fait bien souvent sourire.
Formé à la rigueur de l'ingénieur, Jean-Claude Raimbault - qui a publié chez Arléa D'un dico l'autre en 2006 - sait débusquer l'humour dans les définitions, et nous offre des rapprochements inattendus.
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Avec sa sensibilité douce et ardente, Marie Sizun décrit quelques jours essentiels dans la vie d'une femme qui, après trente-cinq ans d'absence, revient à Paris sur un passé habité de secrets et hanté par un violent amour de jeunesse. Elle nous parle des sortilèges de la mémoire et du fragile mystère des êtres.
Marie Sizun est née en 1940. Elle a été enseignante de lettres classiques à Paris, en Allemagne ainsi qu'en Belgique. Elle a trois enfants et vit à Paris depuis 2001.
Marie Sizun a reçu Le grand prix littéraire des lectrices de Elle pour son roman La Femme de l'Allemand.
Elle est également la lauréate du sixième Prix des lecteurs du Télégramme, le Prix Jean-Pierre Coudurier, toujours pour La femme de l'allemand. -
Au début du XXe siècle, alors que la vapeur gagne partout du terrain, une partie du commerce maritime international demeure le monopole des grands voiliers, ces trois et quatre-mâts qui vont, à l'autre bout du monde, charger la laine d'Australie, le salpêtre du Chili, les blés de Californie ou le nickel de Nouvelle-Calédonie. Six à huit mois de mer pour un parcours de tous les dangers : tempêtes de la Manche, calmes tropicaux, latitudes rugissantes et glacées de l'océan Indien et du Pacifique Sud, icebergs et champs de glaces... Et surtout l'épreuve la plus impitoyable : le passage du cap Horn, ce rocher mythique à l'extrémité sud du continent américain, véritable hantise des " cap-horniers " avec son climat glacial, ses vents violents et ses vagues meurtrières. A la barre des grands navires d'acier, on trouve presque toujours de jeunes capitaines, amoureux de la voile, compétents et audacieux. Sans moyens de communication dans l'immensité des océans, ils mènent une vie dure, monacale, souvent tragique. Capitaine à vingt-cinq ans de l'un des plus beaux quatre-mâts français, le Brestois Pierre Stéphan, dont le petit-fils, Roland Paringaux, nous présente les Carnets, fera onze voyages autour du monde, les trois premiers avec sa jeune épouse, Marie-Jo, dont on lira également ici le journal de bord. Leurs témoignages, rares et pleins de vie, nous rappellent cette épopée un peu oubliée, qui prendra fin avec la Première Guerre mondiale.
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Cette éducation des geishas en fait avant tout les prêtresses de l'esthétique. L'esthétique est une clef maîtresse de ce pays, qui commande non seulement l'aspect des objets, mais la conduite des hommes et jusqu'à leur vie sociale, leur politique, leur morale. Je crois que j'exagère à peine si je dis que bien souvent la notion de bien et de mal est ici remplacée par celle d'esthétique et d'inesthétique. Le monde des fleurs et des saules est un monde esthétique. Les geishas sont des esthètes dans un monde d'esthètes.
Peu d'Occidentaux sont parvenus à pénétrer et à comprendre le monde secret des geishas. Un monde de luxe et d'amour, de culture et de mystère semblable à celui des estampes de Hiroshige et de Hokusaï. Archétype de la féminité ? Gardiennes de la tradition ? Prostituées de luxe ? Robert Guillain nous livre ici un témoignage passionnant et sans équivalent.
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Un moment déconcerté, puis stimulé par le chaos oriental, Albert Londres finit par trouver le ton juste pour décrire cette Chine en folie.
Après un séjour au Japon en 1922, Albert Londres s'installe au Grand Hôtel de Pékin. La Chine d'alors, avec ses quatre cents millions d'habitants, est celle des seigneurs de guerre, des mercenaires, des bandits et des guerres civiles. Un moment déconcerté, puis stimulé par le chaos oriental, Albert Londres finit par trouver le ton juste pour décrire cette Chine en folie.