Dans un récit exceptionnel, l'écrivain Nicolas Diat pousse les portes de l'abbaye bénédictine de Fontgombault pour faire découvrir la vie de ses soixante moines, et nous aider à comprendre le mystère du bonheur si doux qui les habite.
« Venez, et voyez Fontgombault. Oh, il ne se passera rien de spectaculaire. Mais nos coeurs se réchaufferont. Une petite grâce mystérieuse soufflera. Nous regarderons la lumière traverser l'abbatiale et nous entendrons les notes grégoriennes s'élever dans les hauteurs mystiques. Nous resterons silencieux. Et nous verrons le beau, le merveilleux, le doux sourire des moines. » C'est par ces mots que Nicolas Diat ouvre Le Grand Bonheur, invitation à la joie et à nous faire découvrir la vie des moines, pour nous aider à comprendre la paix qui les habite. Nous pénétrons ainsi dans un monde intemporel et suivons les bénédictins d'un monastère perdu du BasBerry le temps d'une année. Ces existences confinées, que l'on pourrait imaginer monotones, sont en réalité extraordinairement riches. Transportés à Fontgombault par la plume évocatrice de Nicolas Diat, nous ne serons plus tout à fait les mêmes en refermant ce livre et les portes de l'abbaye. Nicolas Diat est écrivain et éditeur. Il est notamment l'auteur d'Un temps pour mourir (Pluriel, 2019), et co-auteur avec le cardinal Robert Sarah, de Dieu ou rien (Pluriel, 2016), La Force du silence (Pluriel, 2017) et Le soir approche et déjà le jour baisse (Pluriel, 2020).
La réunion dans une édition majeure de deux livres capitaux sur la figure du prêtre. Tous deux apportent des réponses concrètes à la crise sans précédent que traverse l'Église catholique.
Dans Pour l'éternité, le cardinal Robert Sarah nous enjoint à regarder la vérité en face : « Le sacerdoce semble vaciller. Comment ne pas s'interroger à la lecture de certains récits d'abus sur des enfants ? Comment ne pas douter ? Le sacerdoce a été instrumentalisé ; la recherche de la gloire, du pouvoir, de l'argent s'est infiltrée dans le coeur de certains. Nous ne pouvons pas faire comme si tout cela n'était qu'un accident de parcours. Pourquoi tant de corruption, de dévoiement et de perversion ? Il est légitime que l'on nous demande des comptes. » Dans Des profondeurs de nos coeurs, le pape émérite Benoît XVI et le cardinal Sarah s'expriment sur un des sujets les plus importants pour l'Église : l'avenir des prêtres, la juste définition du sacerdoce catholique et le respect du célibat. Les deux auteurs se répondent, se complètent et livrent une démonstration parfaite. Ces deux livres capitaux sont réunis ici dans une édition majeure consacrée à la figure du prêtre.
Dans une époque de plus en plus bruyante, c'est une gageure que de vouloir écrire un livre consacré au silence. Pour le cardinal Robert Sarah, le silence est indispensable à l'écoute de la musique de Dieu : la prière naît du silence et y revient sans cesse plus profondément. Les hommes qui ne connaissent pas le silence peuvent-ils jamais atteindre la vérité, la beauté et l'amour ? La réponse du cardinal s'impose : tout ce qui est grand et créateur est formé de silence.
Dieu est silence. Le texte est suivi d'un entretien exceptionnel avec dom Dysmas de Lassus, prieur à la Grande Chartreuse. "Le cardinal Sarah est un maître spirituel qui parle en se fondant sur une profonde intimité avec le Seigneur dans le silence", Benoît XVI, pape émérite.
Dans ce nouveau livre d'entretien, le cardinal Robert Sarah et Nicolas Diat se penchent sur les grandes crises du monde contemporain, tout en livrant une importante leçon spirituelle : l'homme doit faire du chemin de sa vie l'expérience d'une élévation de l'âme.
Notre monde est au bord du gouffre, tel est le constat du cardinal Robert Sarah. Crise de la foi et de l'Église, déclin de l'Occident, trahison de ses élites, relativisme moral, mondialisme sans limite, capitalisme débridé, nouvelles idéologies, épuisement politique, dérives du totalitarisme islamiste...
Le temps est venu d'un diagnostic sans concession. Il ne s'agit pas seulement d'analyser le grand retournement de notre époque : tout en faisant prendre conscience de la gravité de la crise traversée, le cardinal démontre qu'il est possible d'éviter l'enfer d'un monde sans Dieu, d'un monde sans homme, d'un monde sans espérance.
Dans cet ambitieux entretien avec Nicolas Diat, le cardinal Robert Sarah se penche sur les crises du monde contemporain en livrant une importante leçon spirituelle : l'homme doit faire du chemin de sa vie l'expérience d'une élévation de l'âme, et ainsi quitter cette vie en créature plus élevée qu'il n'y était entré.
L'histoire que Simon Schama entreprend de nous conter ici raconte l'héroïsme de la vie quotidienne autant que les grandes tragédies. Elle n'est pas l'histoire d'une culture à part, mais celle d'un monde juif immergé dans les peuples au milieu desquels il a vécu et marqué par eux. C'est en cela que l'histoire des Juifs est l'histoire de tous.
L'histoire que Simon Schama entreprend de nous conter ici est à nulle autre pareille.
Tout au long des dernières décennies, des découvertes archéologiques ont renouvelé notre vision de la manière dont a vu le jour la Bible, qui allait devenir le patrimoine d'une bonne partie de la planète. D'une extrémité du monde juif à l'autre ont été exhumées des mosaïques qui bouleversent notre idée de ce qu'étaient une synagogue et le culte juif, mais aussi de tout ce que cette religion, dans ses formes, partageait avec le paganisme et le christianisme primitif.
Cette histoire s'étend sur les millénaires et les continents - de l'Inde à l'Andalousie, des bazars du Caire aux rues d'Oxford. Elle nous emmène d'un royaume juif dans les montagnes de l'Arabie du Sud à une synagogue syrienne aux murs peints étincelants, en passant par la colonie juive installée dans l'île d'Éléphantine, en Haute-Égypte, dès le vie siècle avant notre ère.
Simon Schama nous conte avec maestria cette épopée où l'héroïsme de la vie quotidienne côtoie les grandes tragédies, et pose son regard d'historien de l'art sur les trésors qu'elle nous a légués. L'histoire des Juifs n'est pas, comme on l'imagine souvent, celle d'une culture à part, mais celle d'un monde juif immergé dans les peuples au milieu desquels il a vécu et marqué par eux, des Égyptiens aux Grecs, des Arabes aux chrétiens. C'est en cela qu'elle est l'histoire de tous.
Né dans la brousse africaine, il a quitté son village à onze ans afin d'entrer au petit séminaire, avec pour seul trésor une valise confectionnée par son père. Après avoir été ordonné prêtre dans un pays miné par une dictature sanguinaire, il est devenu, à trente-trois ans, le plus jeune archevêque du monde et a lutté avec une énergie formidable pour la liberté de son peuple.
Cet homme profondément spirituel se nomme Robert Sarah. Jean-Paul II l'a appelé à Rome en 2001, Benoît XVI l'a créé cardinal en 2010, et François en a fait l'un de ses plus proches collaborateurs en le nommant à la tête de la prestigieuse Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.
Au fil d'un entretien exclusif, le cardinal, réputé pour sa liberté de parole, livre ses réflexions sur l'Église, les papes, Rome, le monde moderne, l'Afrique, l'Occident, la morale, la vérité, le mal, et Dieu, toujours.
Le cardinal Robert Sarah, figure clé du monde catholique, a publié avec l'écrivain Nicolas Diat, spécialiste reconnu des arcanes du Vatican et de l'Église, La Force du silence, traduit dans 15 langues. Dieu ou rien a également été traduit dans le monde entier.Préface de Monseigneur Georg Gänswein
Qui était le vrai Paul ? Le personnage historique aujourd´hui souvent cité dans les controverses philosophiques et politiques a été présenté par l´Eglise comme le doctrinaire de la conversion des païens. En réalité, il était d´abord homme d´action. Cet originaire de Tarse, devenu disciple de Jésus, s´est comporté au Ier siècle de notre ère en véritable entrepreneur religieux et a sillonné l´Orient romain pour multiplier les noyaux de croyants. Pourtant, l´apôtre connut des échecs qui témoignent de l´autonomie des premières communautés chrétiennes. En vrai stratège, Paul a su composer avec les pouvoirs publics et répondre aux contestations des autres leaders ecclésiastiques. Rechercher Paul derrière les portraits stéréotypés que nous en livrent les sources, c´est donc découvrir une personnalité complexe : un être qui resta attaché à ses origines juives ; un savant doué d´un sens évident de la communication, qui acquit une formidable maîtrise de l´espace politique romain. Un homme, tout simplement, qui partout suscita des attachements au point qu´on en fit le premier héros de roman chrétien.
Quand Joseph Ratzinger devient le 265e souverain pontife de l'Eglise catholique, la foule qui se presse devant la basilique Saint-Pierre est bien loin d'imaginer que cet homme élu par les cardinaux ne voulait pas être pape. Benoît XVI pressent que son règne ne sera pas facile. Cet intellectuel lutte pour purifier l'Eglise, parler de Dieu, redonner un sens au rapport entre la foi et la raison. Très vite, le pontificat est rattrapé par les lois secrètes de la Curie, gouvernement unique par ses codes, ses coutumes, ses grandeurs et ses rigidités.
Après la renonciation historique de Benoît XVI et l'élection du jésuite Bergoglio, l'Eglise semble entrer dans une nouvelle ère. Réforme spirituelle, effet de mode ou véritable rupture ? Nicolas Diat répond à cette question et à bien d'autres dans ce document fascinant qui nous plonge dans les coulisses et les secrets du Saint-Siège.
Franciscains, dominicains, jésuites : comment ces trois ordres ont permis à l'Église catholique d'asseoir son pouvoir sur le monde.
Franciscains, dominicains, jésuites, leurs noms nous sont familiers, mais savons-nous encore ce qu'ils incarnent ? Ce qui les distingue ? Comment ces religieux chrétiens agissent-ils aujourd'hui ?
François d'Assise, Dominique de Guzman et Ignace de Loyola sont des figures universelles, ayant vécu des destins de romans d'aventure. Les intuitions géniales de ces grands spirituels restent d'actualité. Car sans être épargnés par les crises religieuses, les ordres qu'ils ont fondés il y a des siècles continuent d'imprégner notre temps.
Jérôme Cordelier nous plonge d'une plume alerte dans la destinée de ces trois hommes d'exception sanctifiés par l'Église catholique. En interrogeant des hommes d'Église, mais aussi des historiens, des philosophes et des théologiens, il met au jour les engagements contemporains de leurs successeurs qui continuent d'irriguer nos sociétés. Plus que la charité, ces religieux contribuent à changer le monde. Parce qu'ils croient en Dieu, mais aussi, surtout, parce qu'ils croient en l'homme.
Quand Joseph Ratzinger devient le 265e souverain pontife de l'Eglise catholique, la foule qui se presse devant la basilique Saint-Pierre est bien loin d'imaginer que cet homme élu par les cardinaux ne voulait pas être pape. Benoît XVI pressent que son règne ne sera pas facile. Cet intellectuel lutte pour purifier l'Eglise, parler de Dieu, redonner un sens au rapport entre la foi et la raison. Très vite, le pontificat est rattrapé par les lois secrètes de la Curie, gouvernement unique par ses codes, ses coutumes, ses grandeurs et ses rigidités.
Après la renonciation historique de Benoît XVI et l'élection du jésuite Bergoglio, l'Eglise semble entrer dans une nouvelle ère. Réforme spirituelle, effet de mode ou véritable rupture ? Nicolas Diat répond à cette question et à bien d'autres dans ce document fascinant qui nous plonge dans les coulisses et les secrets du Saint-Siège.
Le christianisme va-t-il mourir sur les lieux qui l'ont vu naître ? Les chrétiens d'Orient sont-ils condamnés à disparaître ? Les images de leur tragédie nous émeuvent, mais que savons-nous vraiment d'eux ?
D'Istanbul au Caire, en passant par Bagdad, Beyrouth, Damas, Jérusalem et l'Arménie, l'Iran, ce livre raconte leur passé glorieux pour expliquer leur terrible présent. Comment ont vécu hier et survivent aujourd'hui ces passeurs des premières civilisations de l'écriture, du monde de la Bible, de l'avènement de l'Église, de l'apparition du Coran et du conflit millénaire entre l'Occident et l'Islam. Et pourquoi, à l'heure du choc entre les empires et les fanatismes, ces médiateurs sont les sacrifiés de la mondialisation.
Ce voyage spirituel et humain à travers vingt siècles d'histoire montre que notre abandon des chrétiens d'Orient signerait notre suicide moral.
Enseignant, éditeur, essayiste, auteur chez Fayard d'une série sur les mutations contemporaines du religieux et du politique, Jean-François Colosimo se fait ici le porte-voix de ses frères et soeurs d'Orient.
Anthropologue de l'islam contemporain et historien, Malek Chebel a publié de nombreux ouvrages dont L'esclavage en terre d'islam dans la collection « Pluriel » et chez Fayard, un Dictionnaire encyclopédique de l'islam ainsi qu'une nouvelle traduction du Coran.Prenant résolument le parti d'une intégration de l'Islam dans la modernité, l'auteur tourne le dos aux fondamentalistes et à ceux qui voudraient enfermer l'islam dans une essence passéiste. En vingt-sept propositions, souvent non-conformistes, il plaide pour un islam moderne, débarrassé de certaines de ses traditions révolues, en affirmant clairement le choix du progrès. Egalité de l'homme et de la femme, démocratie, primat de la raison, autonomie de l'individu, aucune des « questions qui fâchent » n'est éludée dans cet ouvrage courageux tourné vers l'avenir.
A travers mille petits faits puisés dans les chroniques et les coutumiers, les écrits des fondateurs et les vies des saints, en prenant en compte l'historiographie la plus récente, le père Davril (qui dirige l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire) et E. Palazzo offrent une synthèse complète sur cette période qui fut l'apogée du monachisme occidental.
« Je ne suis pas venu pour être servi, mais pour servir et donner ma vie pour les autres. » C'est par cette déclaration que le pape François entamait son pontificat, prenant exemple sur les enseignements de Jésus, lors de sa messe inaugurale place Saint-Pierre en mars 2013.
Dans ce livre qui réunit textes inédits et homélies exemplaires, on retrouve l'essence de sa vision du monde dans une réflexion claire et pénétrante. S'adressant à tous, le pape François livre avec ferveur le message de l'Évangile tel qu'il vibre dans son coeur : créer un nouveau chemin, ouvrir le dialogue, ne laisser personne au bord de la route.
Conscient de la fragilité de notre époque dans bien des domaines, dans notre vie personnelle, au sein de notre famille, de notre travail, de notre société, le pape François invite les hommes et les femmes de bonne volonté à créer une nouvelle citoyenneté, à construire ensemble un foyer où les portes soient ouvertes à tous. Pour aller à la rencontre de son prochain.
Présentation de l'histoire de l'Islam, des origines au XIVe siècle, à travers ses conquêtes, d'une partie de l'Empire byzantin, de l'Espagne, de l'Europe et la Sicile. La civilisation issue de ces conquêtes compte parmi les plus brillantes et la religion islamique compte désormais plus de trois cents millions d'adeptes.
« Ce livre n'est pas une nouvelle biographie de la carmélite d'Avila. Ce que propose l'auteur, c'est de replacer cette femme d'action dans l'Espagne de son temps. Comment une femme a-t-elle pu s'imposer dans un monde masculin si méfiant à l'égard d'idées et de pratiques religieuses qui s'écartaient de la norme commune ? La réussite de Thérèse tient à sa personnalité et au refus de se laisser enfermer dans les cadres mentaux d'une société dynamique mais inquiète. Thérèse d'Avila se croyait appelée à de grandes choses ; elle refusait la médiocrité. Selon elle, cette ambition n'est pas incompatible avec la vertu d'humilité. C'est à un effort d'intelligence, de lucidité et de volonté qu'elle invite ses contemporains et, au-delà, les lecteurs du XXIe siècle. » J. P. Joseph Pérez est Professeur émérite de civilisation de l'Espagne et de l'Ibéro-Amérique à l'Université de Bordeaux III-Michel de Montaigne. Fondateur et premier directeur de la Maison des pays ibériques, il est l'auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels, chez Fayard, une Histoire de l'Espagne (1996), La légende noire de l'Espagne (2009) et, dans la collection « Pluriel », L'Espagne de Philippe II.
Si le Coran consigne les paroles révélées au prophète Muhammad, sa lecture n'a cessé d'être éclairée par d'autres textes, les Hadiths, qui rassemblent les principaux commentaires faits par le Prophète de la révélation divine et Al-Sîra, qui consigne ses principaux faits et gestes. C'est ce texte qui est ici proposé au lecteur français, dans une version qui synthétise les différentes versions léguées par la tradition et qui replace ces événements dans leur ordre chronologique. Sous une forme et dans une langue directement accessibles au lecteur d'aujourd'hui, cet ouvrage présente un condensé vivant de la Sîra, qui restitue la trame essentielle des faits et gestes du Prophète, tels que le témoignage de ses compagnons les a rapportés. Tissée de récits imagés, de notations concrètes, de repères chronologiques, Al-Sîra replace dans leur contexte nombre de versets du Coran et de propos du Prophète. Elle permet ainsi une approche facilement intelligible de l'ensemble des textes fondateurs de l'Islam et aide à mieux approcher la haute figure spirituelle que fut Muhammad. Ce volume couvre la période qui s'étend des commencements de la révélation au séjour mecquois de Muhammad pour s'achever avec l'émigration à Médine (l'Hégire).
Les polémiques sur la laïcité se sont focalisées sur la question de l'islam : celui-ci est-il ou non compatible avec la laïcité française ? Représente-t-il pour nos valeurs et nos institutions une menace comparable, voire supérieure à celle que représentait le catholicisme au début du XXème siècle ? Refusant d'entrer dans des considérations théologiques, Olivier Roy se situe sur le terrain politique, pour relever quelques évidences, nourries de sa connaissance approfondie des mouvements musulmans. D'une part, l'islam contemporain est profondément sécularisé, y compris dans ses formes les plus radicales. Il ne représente donc pas une exception, mais au contraire ne pose pas davantage de problème que les autres religions : en revanche, les formes diverses de retour du religieux traduisent un besoin d'affirmation identitaire, qui est à la fois une manière de s'inscrire dans un monde sécularisé tout en protestant contre cette sécularisation. D'autre part, la question est révélatrice d'une difficulté propre à la société française, où certains voudraient faire de la laïcité une sorte de religion civile exigeant l'adhésion des citoyens à un corpus de valeurs communes. Or cette orientation va à rebours de la stricte séparation du religieux et du politique que la laïcité définit, et ne répond pas aux difficultés politiques et sociales qui sont celles de la société française. Ecrit d'une plume alerte et documentée, cet ouvrage contribue à clarifier un débat confus et permet d'envisager ces débats de manière pacifiée, en démythifiant les craintes de la société française.
Revenant sur les pas du Da Vinci Code, ce livre s'interroge sur le mystère de la découverte de l'abbé Saunière dans l'église de Rennes-le-Château. Que contenait donc le pilier creux de cette petite église ? Des reliques ? Un manuscrit précieux ? Le trésor des Cathares ? La preuve que le Christ a eu un enfant, et que celui-ci vécut en Gaule, avec Marie-Madeleine, sa mère ? Dénonçant les affabulateurs, mais aussi raillant les sceptiques, Alexandre Adler retrouve sa vocation d'historien pour traquer ce mystère, et croise les sociétés secrètes qu'entoure une aura de mystère : Templiers, Rose-Croix, Francs-maçons. Il évoque l'Evangile de Jean et son occultation, René d'Anjou, le prince des alchimistes, Léonard de Vinci, le fils caché du cardinal de Richelieu, Nicolas Poussin, les jansénistes, Cassini et le méridien de Paris, mais aussi Jules Verne, le pape Benoît XV et le légendaire prieuré de Sion...
L'islamisme est une idéologie qui veut faire de l'islam et du respect intégral de la charia un modèle politique alternatif à la démocratie.
Il va donc bien au-delà d'un simple fondamentalisme religieux. Ce livre en montre les origines, en restitue la filiation avec les idéologies tiers-mondistes. et en présente les principaux courants contemporains. Bien accueilli par les plus déshérités, l'islamisme n'en est pas moins un échec dans ses tentatives de réalisation positive : d'où l'évolution de certains vers un mouvement purement protestataire.
Voire terroriste. Dans sa préface, Olivier Roy revient sur les attentats du 11 septembre, le mouvement de Ben Laden et l'Afghanistan. pour donner à comprendre les chemins de cette extrême radicalisation.
La planète des catholiques : plus d'un milliard d'hommes répartis sur cinq continents. Partant du cas singulier d'un chef de religion, le pape, qui est à la fois pasteur et homme de pouvoir, cette synthèse magistrale procède à une analyse historique, morale et politique de la religion catholique. Elle révèle les arcanes les plus secrets de l'organisation du pouvoir au Vatican et fait l'état des relations entre l'Eglise et la modernité à travers l'histoire. Classant les sept grandes familles qui composent la communauté des croyants, des traditionalistes aux rebelles, elle raconte les profonds bouleversements de la géographie de la chrétienté dans le monde, de la France à la Chine, de l'Italie au Brésil. Y a t-il crise ? Ou au contraire regain d'influence ? A partir de l'autorité restaurée de la papauté depuis Jean-Paul II, quel chemin prend aujourd'hui l'Eglise de Rome ?
Une histoire des Frères musulmans, de leurs évolutions et ramifications, et de leur rôle actuelLes Frères Musulmans ont été fondés par Hassan Al-Banna en 1928 en Egypte.
Dans ce livre, le premier en français sur ce sujet, Xavier Ternisien analyse les origines de cette organisation islamiste, en détaille l'idéologie et les modes de fonctionnement. Il raconte surtout comment les Frères ont essaimé à l'étranger et mis sur pied une véritable internationale islamiste qui a connu son apogée dans les années 80.Pourchassés par Sadate puis par Moubarak qui tente toutefois de les récupérer, les Frères musulmans sont aujourd'hui passablement désorganisés.
Tandis que certains ont été à l'origine de la mouvance islamiste radicale qui a débouché sur Al Quaïda, d'autres s'interrogent sur le modèle « islamo-conservateur » turc. Ils ont joué un rôle très marginal dans la Révolution égyptienne de janvier-février 2011. Peuvent-ils, fort de leur réseau social dense, s'affirmer comme une force politique majeure dans le processus électoral en cours ?Paru en première édition chez Fayard en 2005.
Edition revue et augmentée.
« Un spectre hante l'Occident, le spectre de l'islam » : paraphrasant le Manifeste du parti communiste, écrit en 1848, on pourrait ainsi résumer le sentiment qui s'est emparé des dirigeants du Nord, relayés par quelques intellectuels soucieux de défendre les valeurs du « monde civilisé » contre celles des « barbares ». En France, la peur est d'autant plus forte qu'elle se situe à la confluence de deux angoisses : celle du terrorisme islamiste, accentué par les horreurs de la guerre civile algérienne et les attentats du 11 septembre 2001 ; celle de la « menace » que représenteraient les nouvelles classes dangereuses, les immigrés issus des pays anciennement colonisés, notamment du Maghreb. C'est le fantasme de cette « menace » islamique, à la fois interne et externe, qu'Alain Gresh démonte ici. Non en présentant une défense de l'islam, mais à partir d'une vision laïque et rationnelle des musulmans, dans leur diversité historique et géographique. Tout en fournissant les éléments essentiels pour comprendre la religion musulmane et son histoire, l'émergence de l'islam politique et son rôle dans les différents conflits, cet ouvrage revient sur les débats qui ont secoué la France. L'islam est-il compatible avec la démocratie ? Le foulard est-il une arme contre la laïcité ? Les musulmans peuvent-ils s'intégrer dans les sociétés européennes ? Les citoyens français, musulmans et non musulmans, croyants et non croyants, peuvent-ils bâtir ensemble un avenir commun ?
Comment la croyance d'une obscure secte juive de la Palestine dans le messianisme de Jésus s'est-elle transformée, après un siècle d'existence, en une religion nouvelle largement distincte du judaïsme et à laquelle adhérait une majorité de croyants d'origine païenne ? Après des débuts tâtonnants et incertains, les communautés chrétiennes ont, en effet, pris progressivement conscience de leur identité et de leur spécificité. On a parfois soutenu que les chrétiens avaient acquis très tôt leur autonomie à l'égard du judaïsme, dès le temps de Jésus, dès la fondation de la première église à Jérusalem, ou dès l'époque de l'activité missionnaire de l'apôtre Paul. Etienne Trocmé montre qu'il n'en a rien été et que la découverte du christianisme par lui-même ne date que de l'extrême fin du Ier siècle de notre ère. L'histoire de notre monde chrétien n'est guère compréhensible sans la connaissance de ses origines. Cet ouvrage s'emploie à faire le point sur cette période complexe et controversée.