Léonard de Vinci et Michel-Ange sont nés pour être rivaux. Rien ne les a opposés davantage que leurs tempéraments. Au point qu'ils figurent deux pôles artistiques extrêmes, deux façons radicalement différentes de vivre, à cette époque fabuleuse de la Renaissance qui marqua l'histoire de la civilisation occidentale comme une charnière. Avec brio et rigueur, Le génie et les ténèbres nous plonge au coeur de leur rivalité légendaire en ces temps obscurs, exaltants et tragiques. Quand ils se rencontrent, à Florence, au tout début du XVIe siècle, Michel-Ange a vingt-six ans et Léonard quarante-neuf. Michel-Ange est capricieux, perfectionniste, aussi pieux qu'il est négligé dans ses manières, mais déterminé à se frayer un chemin à coups de burin. Léonard de Vinci est un hédoniste aux contours plus nuancés, aussi élégant qu'un dandy, mais qui ne respecte aucune échéance, s'intéresse autant aux sciences qu'aux arts, et devient même, parmi les multiples métiers qu'il exerce pour gagner sa vie, musicien de cour.
Avec son talent de conteur d'exception, Roberto Mercadini redonne vie aux hommes plus encore qu'aux artistes et ressuscite à merveille leur monde disparu : les troubles et les splendeurs de cités légendaires, quantité d'oeuvres sublimes, une foule de personnages historiques hauts en couleur, peintres, sculpteurs, architectes, papes, condottieres, comtesses guerrières et moines rebelles.
À la Renaissance, comme dans les vies de Léonard et de Michel-Ange, rien ne sépare la lumière des ombres : le génie solaire des gestes parfaits de l'artiste cohabite toujours avec les ténèbres de ses obsessions. Au fil de leur somptueux et inquiétant récit, ces vies extraordinaires dressent en creux le portrait d'une époque qui ne l'est pas moins.
La renommée de Claude Monet et son rôle en tant que chef de file de l'impressionnisme sont aujourd'hui parfaitement établis, mais la personnalité de son frère Léon, chimiste en couleurs, industriel rouennais et collectionneur, reste encore à découvrir. En 1872, Claude Monet peint Impression, soleil levant, tandis que Léon fonde la Société industrielle de Rouen et décide d'apporter un soutien actif à son frère et à ses amis impressionnistes. Ce sont les prémices de la constitution d'une collection de peintures, de dessins et d'estampes japonaises, qui comptera les noms de Claude Monet, Camille Pissarro, Auguste Renoir, Alfred Sisley, Blanche Hoschédé-Monet, Berthe Morisot, parmi les plus illustres, et qui deviendra un des plus remarquables ensembles d'art moderne de la région rouennaise.
Le catalogue met en lumière d'une part la relation, très soudée, entre les deux frères Monet, de l'autre le rôle que Léon joua en tant que promoteur des peintres impressionnistes à l'aube de leur carrière. Il réunit une iconographie foisonnante et inédite, donnant à voir l'intégralité des oeuvres de la collection de Léon, y compris une large sélection de pages du premier cahier de dessins de Claude Monet. Il réunit aussi des photographies jusqu'ici conservées dans des albums de famille, à côté de documents d'archives rares et de nuancier de tissus colorés aux éclats synthétiques, témoignages de l'activité industrielle de Léon.
Reconnu pour son « intelligence vive et prompte » et son caractère « cordial et franc », Léon Monet retrouve ici, grâce aux recherches menées sous la direction de Géraldine Lefebvre, la place qui lui appartient dans l'histoire de l'impressionnisme.
À la fois chimiste en couleurs, industriel rouennais et collectionneur, Léon Monet (1836-1917), frère de Claude (1840-1926), joua un rôle décisif dans la carrière de l'artiste. En 1872, au moment où celui-ci, de retour au Havre, peint Impression, soleil levant, Léon fonde la Société industrielle de Rouen et décide d'apporter un soutien actif à son frère et à ses amis impressionnistes. Ce sont les prémices de la constitution d'une remarquable collection d'art moderne.Les peintures et dessins de Monet, Sisley, Pissarro et Renoir issus de cette collection, mais aussi des livres de couleurs, des échantillons de tissus, des estampes japonaises, des documents d'archives et de nombreuses photographies de famille révèlent la personnalité singulière d'un amateur d'art éclairé. Témoignage vibrant de l'affection profonde qui unit les deux frères, le portrait énergique de Léon peint par Claude Monet en 1874 est présenté pour la toute première fois.
Marian Anderson (1897-1993) fut l'une des plus grandes contraltos de son temps, une voix « comme on en entend qu'une par siècle ». Mais dans une Amérique encore ségrégationniste, la couleur de sa peau l'obligera à surmonter bien des obstacles.
Qui était Germaine Richier née dans un monde étranger à l'art, pour qui l'art est devenu le centre de son monde ? Qui était cette artiste inclassable qui a tracé sa route envers et contre tout ? Laurence Durieu, petite nièce de l'artiste nous propose une biographie inédite, accompagnée d'un choix de textes des auteurs de son époque, lesquels ont célébré cette herbe folle qui a poussé dans la grande tradition de la sculpture.
Il faut voir La Feuille, La Vierge folle, Le Grain ou La Forêt, quatre sculptures qui, de la terrasse du musée Picasso dominent la baie d'Antibes depuis 1963, pour comprendre que cette oeuvre nous parle de la nature et des hommes, et que de cette conjugaison naissent des êtres hybrides qui font de Richier l'une des plus grande sculpteure du XXe siècle.
Du plateau d'Albion à Certaldo, de Charleville à Paris, de Naples à Alger, de Nice à Soweto, du Chili à la Palestine... Ernest Pignon-Ernest change les rues du monde en oeuvres d'art éphémère. Certaines de ses images, notamment les fusillés de la Commune et son Rimbaud vagabond, reproduites à des centaines de milliers d'exemplaires, sont devenues de véritables icônes des temps modernes. Précurseur, dès 1966, de ce que l'on nomme désormais le «street art», ses interventions métamorphosent, perturbent, révèlent les lieux et les événements qu'il a précisément choisis. Inscrits de nuit dans des contextes pour lesquels ils ont été conçus, ses dessins s'apparentent à des fictions surgissant par effraction dans le champ du réel et qui en bouleversent autant l'appréhension que les perspectives et les habitudes. Car il s'agit d'actions qui excèdent la simple exposition en extérieur, qui entendent susciter ou ressusciter, à la manière d'un poète voire d'un anthropologue, tout un jeu de relations complexes, enfouies, oubliées, parfois censurées. «Je ne fais pas des oeuvres en situation, dit Ernest Pignon-Ernest, j'essaie de faire oeuvre des situations.» Cette monographie retrace ainsi l'ensemble d'un parcours d'exception, sensible, sensuel et alerté, avec une attention particulière portée aux réalisations les plus récentes. Elle témoigne d'une création qui exalte la mémoire, les mythes, les révoltes, les personnalités hors norme. Une création toujours en prise sur le qui-vive.
Quelle est la première photographie considérée comme étant une oeuvre d'art ?Comment le photo-journalisme est-il né ?Qu'est-ce que la photographie d'avant-garde ?En quoi la photographie a-t-elle influencé la mode au XXe siècle ?Trente historiens de l'art, critiques, experts et artistes ont participé à l'élaboration de cet ouvrage indispensable et complet - repères chronologiques, biographies d'artiste, détails, index - pour nous aider à mieux comprendre l'évolution de la photographie.- Tous les mouvements clés de l'histoire de la photographie- 150 chefs-d'oeuvre incontournables analysés- Plus de 1 200 oeuvres commentées.
Appétit d'ogre, rire tapageur, sensualité brûlante... Maria Casarès naît et grandit en Galice, fuit Franco en 1936, alors âgée de 14 ans, et arrive à Paris, 148 rue de Vaugirard. Vite, elle veut apprendre cette impitoyable langue française, devenir actrice, s'exprimer, danser, aimer. Bientôt, elle conquiert la France avec son talent, et Albert Camus avec son charme et sa verve. Leur amour unique et tourmenté est longtemps resté dans l'ombre, mais il s'est épanoui dans une correspondance fascinante.Dans un récit qui dit la flamme d'une grande artiste, Anne Plantagenet raconte avec force et sensibilité le destin de cette femme libre:les combats, les planches, les caméras, la gloire - et la tragédie.
D'abord peintre, Maillol se tourne vers la tapisserie et les arts décoratifs. Mal connue, cette première partie de sa carrière, au cours de laquelle il regarde Gauguin et Puvis de Chavannes et tisse des liens étroits avec les Nabis, montre un artiste désireux de retrouver les principes du décor mural.
Il découvre la sculpture vers 1895 seulement, d'abord sur bois et de petites dimensions : Octave Mirbeau et Ambroise Vollard entre autres en reconnaissent les qualités.
La Méditerranée réalisée pour le comte Kessler apparaît comme le manifeste du « retour à l'ordre », dont Maillol est un acteur majeur : proscrivant toute recherche d'expression, il instaure un nouveau classicisme et inscrit des corps féminins, à l'anatomie charpentée et sensuelle, dans des formes géométriques simples.
Maillol passe avec aisance de l'esquisse au monumental, dans des allers-retours continuels. L'imposant Monument à Cézanne invite à plonger dans son processus créateur, avant les grandes figures, aboutissement d'un parcours dans lequel la recherche d'une perfection formelle tient une place essentielle.
Le musée Soulages consacre son exposition d'été à Fernand Léger. Cette exposition rétrospective, témoigne de l'oeuvre du peintre et de cette modernité à laquelle il se réfère sans cesse. En explorant la pure frontalité et le contraste de formes chez Fernand Léger, cette présentation tracera un parcours à travers trois thèmes principaux : la ville moderne et le machinisme, thèmes chers à l'artiste et auxquels il consacre de grands tableaux dès les années 1920 ; le monde du travail et les loisirs. Selon Léger, l'artiste a un rôle à jouer dans la société : celui de concilier la modernité à l'esprit populaire. Avec des essais des commissaires de l'exposition, Benoît Decron, directeur du musée Soulages et Maurice Fréchuret, historien de l'art, de Julie Guttierez, conservatrice du musée national Fernand Léger, Ariane Coulondre, conservatrice du service des collections modernes du Musée national d'art moderne-Centre Pompidou et un essais à caractère biographique de Nelly Maillard, responsable des collections au musée national Fernand Léger.
Frida. L'artiste-peintre qu'on ne nomme que par son prénom est aussi chatoyante, dans ses robes traditionnelles colorées, que son langage est effronté. Mais elle est aussi sensible, abîmée et malade.Un accident de bus à 18 ans la plongea dans une souffrance physique constante. Depuis, Frida Kahlo ne cessa de vivre dans un «conflit entre une Frida morte et une Frida vivante», une dualité excessivement humaine que nous présente Hayden Herrera dans cette biographie intime et documentée.Jeune élève rebelle de l'École nationale préparatoire de Mexico, puis militante communiste, elle côtoya très tôt les muralistes et les artistes révolutionnaires. Elle créa un art singulier, comme un miroir de sa vie, qui suscita l'admiration de Pablo Picasso, Juan Miró ou encore Wassily Kandinsky.Nous découvrons aussi à travers de nombreuses lettres et extraits de son journal intime qu'elle fut l'amie de Nelson Rockefeller, de Tina Modotti ou encore d'André Breton et qu'elle vécut ses drames amoureux avec Trotski ou Nickolas Muray sous l'ombre maritale, irremplaçable et mythique de Diego Rivera.Près de soixante-dix ans après sa disparition, l'histoire de cette femme à l'humour et à l'imagination débordants reste aussi extraordinaire, aussi bouleversante que sa légende et que son univers pictural.
L'artiste mexicaine Frida Kahlo fascinait ses contemporains par ses tenues et inspire encore aujourd'hui de nombreux couturiers et créateurs de mode. Qu'elle porte les exubérants costumes traditionnels indigènes, qu'elle se travestisse en homme ou qu'elle arbore fièrement son corset orthopédique en guise de bustier, peu de peintres ont, comme elle, mis en scène leur garde-robe. Mais, pour cette artiste féministe et engagée, les vêtements sont plus qu'un simple atour : ils sont une seconde peau qui mue au fil de sa vie et nous révèlent ses choix identitaires et idéologiques. Nouvelle édition luxe et augmentée à l'occasion de l'exposition dédiée à la garde-robe de Frida Kahlo au Musée Galliera de la mode à Paris.
Publié pour la première fois en 1994 et régulièrement réédité et enrichi depuis, Des histoires vraies revient cette année pour la septième fois augmenté de six récits inédits. Sophie Calle continue à nous raconter ses histoires, dans un langage précis et sobre, avec le souci du motjuste. Tantôt légères et drôles, tantôt sérieuses, dramatiques ou cruelles, ces histoires vraies, toutes accompagnées d'une image, livrent dans un work in progress les fragments d'une vie.
Anna Klumpke (1846-1942) arrive dans la vie de Rosa Bonheur (1822-1899) en 1889. Elle sert alors d'interprète - Anna Klumpke est américaine - à un admirateur new-yorkais de passage en France. Rosa Bonheur est une peintre si connue aux États-Unis que son tableau Le Marché aux chevaux est accroché au Metropolitan Museum, et l'on offre aux enfants une poupée à son effigie.
Neuf ans après cette première rencontre, A. Klumpke est de retour au château de By, demeure de Rosa. Entre les deux femmes, une profonde affinité se fait jour. Venue pour quelques semaines, Anna finit par rester. Admirative, enthousiaste et attentive, Anna ne doute pas un instant que le monde puisse être fasciné par le témoignage de Rosa Bonheur. Elle en fera une oeuvre littéraire et historique. Tout au long de leurs entretiens, Rosa Bonheur évoque ses origines, sa formation tout autant que sa vie personnelle dont ses années communes avec Nathalie Micas. Il est ici question du féminisme, des droits des femmes, du statut des femmes peintres aussi bien en France qu'outre-Atlantique. Elle évoque la reconnaissance officielle - elle est la première artiste femme à être faite Chevalière de la Légion d'honneur -, le succès de ses toiles sur le marché de l'art lui offrant une indépendance financière.
Il est ici question des personnalités de l'époque qu'elle côtoie et apprécie comme Buffalo Bill, le duc d'Aumale, l'impératrice Eugénie et bien d'autres encore.
Ce livre brosse ainsi le tableau d'une artiste à redécouvrir et dont l'oeuvre s'étend quasiment sur tout le XIXe siècle. Natacha Henry assure l'édition révisée de ces entretiens.
Son unique obsession était la peinture : elle était son souffle, son sang.
Quand Nicolas de Staël (1914-1955) se donna la mort, à quarante et un ans, il laissait plus de mille tableaux, autant de dessins, et l'énigme d'une vie menée au galop. Insolent et généreux, Staël savait masquer sous le rire les failles d'une enfance brisée par la révolution russe de 1917 et les rigueurs d'un exil polonais.
La reconnaissance arriva des États-Unis, alors qu'il avait trente-neuf ans. Trop tôt ou trop tard : il s'était déjà réfugié en Provence, écrasé de gloire, fraternisant avec René Char, brûlant sa vie. Sa morale tenait en quelques mots : « Il faut travailler beaucoup, une tonne de passion et cent grammes de patience. » Voici la chevauchée de ce prince foudroyé.
Portraitiste malien du XXe siècle, Seydou Keïta est aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands photographes contemporains.
En 1935, de retour d'un séjour au Sénégal, son oncle lui offre son premier appareil photo, un Kodak Brownie : Keïta, alors âgé de quatorze ans, commence à photographier ses proches avant d'acquérir un appareil à chambre 13 x 18. Il ouvre son studio en 1948 et se spécialise dans l'art du portrait en noire et blanc. Rapidement, sa maîtrise de la technique et son sens esthétique l'imposent comme portraitiste, et le Tout-Bamako se presse chez lui : on vient se faire photographier seul, en couple, en famille ou en groupe. Installant ses modèles devant des tissus à motifs, l'artiste travaille la mise en scène de ses prises de vue : ajustant les poses, prêtant pour l'occasion bijoux ou accessoires, il cherche à donner la plus belle image de ses clients.
Jusqu'à l'indépendance du Mali, en 1960, Seydou Keïta a réalisé plusieurs milliers de portraits de ses concitoyens : aussi ses photos constituent-elles en cela un témoignage unique sur la société malienne des années 1950.
Käthe Kollwitz a su développer une écriture et un style éminemment personnels. D'une modernité intemporelle et d'une portée universelle, son langage pénétrant nous bouleverse encore aujourd'hui.
Cette monographie présente un panorama de ses travaux, en lien avec des citations de son journal intime, des commentaires de ses contemhuporains et des hommages plus actuels.
Avec plus de 200 reproductions réparties en chapitres thématiques, et une introduction retraçant le parcours de l'artiste, le catalogue présenté propose les oeuvres les plus significatives de Käthe Kollwitz, ainsi qu'un choix de dessins et de rares épreuves d'état issus de la collection Kollwitz de Cologne, la plus importante au monde.
Frida Kahlo (1907-1954) vécut une brève existence déchirée entre de terribles souffrances physiques (à dix-huit ans, un accident de bus la cloue au lit pour deux ans) et une immense force de création (elle commence à peindre, un miroir installé au-dessus d'elle, pendant qu'elle est immobilisée). Par-delà sa beauté célèbre, ses amours, celles de son mari, Diego Rivera, ses voyages, les mille et une anecdotes ponctuant une existence tumultueuse et riche, reste son art, dont André Breton disait que c'est "un ruban autour d'une bombe".
Ce coffret réunit l'essentiel de l'oeuvre de Gustav Klimt 1862-1918 (soit cinquante oeuvres reproduites en accordéon pour tous publics), d'un artiste hors du commun qui a fait sienne cette devise de la Sécession viennoise toujours aussi forte et intemporelle : « À chaque époque son art. À l'art sa liberté. Quand est créé ce mouvement en 1897, Klimt a trente-cinq ans. Il est en pleine maturité, et pour lui c'est un tournant. Ce fils de doreur né dans un faubourg viennois, qui a appris peinture et dessin ornemental dans une école d'arts appliqués, qui est déjà l'auteur de décors, adhère aux principes de ce Sezessionsstil : se détourner du conservatisme, puiser dans des sources d'inspiration inédites, bannir la hiérarchie entre beaux-arts et arts mineurs, s'allier à l'architecture. En bref, élaborer un art nouveau - comme dans le reste de l'Europe. À Vienne, dans cette capitale cosmopolite de l'Empire austro-hongrois, instable et décadente, Klimt développe stylisation, arabesque et profusion décorative, avec comme sujet presque unique le corps féminin, à l'érotisme obsédant. Entre portraits mondains, allégories et paysages, entre peintures de chevalet et décors privés, ses oeuvres sont devenues l'un des emblèmes de la modernité viennoise.
La première monographie consacrée à l'artiste français Jean Jullien et à son travail joyeux et plein d'esprit.Immédiatement reconnaissable, le travail de Jean Jullien, connu pour ses représentations espiègles de la vie quotidienne, est d'une grande diversité. Ses illustrations font apparaître des personnages expressifs dans des situations qui parlent à tous. Organisé en trois chapitres ¿ Personnel, Collaborations et Public ¿, cet ouvrage explore l'approche artistique de Jean Jullien et couvre l'ensemble de sa carrière, de ses premiers partenariats à son évolution vers la peinture. Il permet également de comprendre son processus créatif à travers croquis et dessins inédits. Jean Jullien est un artiste français dont le travail est apparu dans de nombreuses expositions et publications, notamment le New Yorker, le Guardian et Télérama. Il a collaboré entre autres avec des lieux et des marques comme colette, le Jardin des Plantes à Nantes, Champion USA ou Petit Bateau.
En 1961, trois ans après avoir rencontré Jeanne-Claude à Paris, Christo dessinait un projet pharaonique qui envelopperait un des monuments les plus emblématiques de la ville. 60 années, 25.000 mètres carrés de toile recyclable et 3.000 mètres de corde plus tard, la vision des deux artistes devient enfin réalité. Découvrez leur installation posthume avec ce livre qui réunit photos, croquis et une histoire de l'élaboration du projet. Comme la plupart des créations de Christo et Jeanne-Claude, L'Arc de Triomphe, Wrapped est éphémère, seulement présenté pendant 16 jours, jusqu'au dimanche 3 octobre 2021. En étroite collaboration avec le Centre des Monuments nationaux, le bâtiment historique a été emballé dans une toile en polypropylene recyclable bleu argenté grâce à des cordes recyclables rouges. Ce projet est la réalisation posthume d'un rêve de très longue date commun à Christo et Jeanne-Claude, qui dessinèrent les premiers plans pour emballer l'Arc de Triomphe en 1961, alors qu'ils louaient une petite chambre près du célèbre monument. Publié en guise d'hommage aux artistes défunts et à une vie de collaboration entre eux, ce livre rassemble des croquis originaux, des données techniques et des photos exclusives, pour donner à voir les coulisses et la genèse de cette oeuvre prodigieuse.
Les animaux peuvent-ils penser?? Ont-ils des sentiments?? Une morale, même?? Ces questions, qui nourrissent aujourd'hui de brûlants débats de société, faisaient déjà l'objet de vives controverses à l'aube du xxe siècle.
Aux États-Unis, elles furent introduites auprès du grand public par un illustrateur et écrivain immensément populaire : Ernest Thompson Seton, qui fut, avec Jack London, le propagateur d'une nouvelle perception du règne animal. Précurseur dans la sensibilisation des masses à la nécessité de protéger les espaces naturels, créateur d'un genre littéraire à succès, la biographie animalière, il a irrévocablement transformé le regard que nous portons sur les autres espèces vivantes, leur sensibilité et leur intelligence.
Des vastes forêts du Manitoba au zoo de New York, en passant par l'École des Beaux-Arts et le Muséum d'histoire naturelle à Paris, ce dessinateur, trappeur et promeneur a raconté et peint la vie des loups, ours, coyotes, cerfs, oiseaux et autres créatures sauvages de l'Ouest américain.
Aucune étude n'avait encore été consacrée en France à cet artiste pionnier, adulé aux États-Unis, admiré par Tolstoï et Walt Disney, qui sut faire de la sensibilité animale un objet esthétique, littéraire et scientifique.