Anouilhs Bearbeitung des Antigone-Stoffes ist ein Klassiker des modernen französischen Theaters und eines seiner meistdiskutierten Stücke. Die zentrale Auseinandersetzung zwischen der Titelheldin und Kreon über Leben und Tod, Staatsräson und individuelle Freiheit hat zu immer neuen Deutungsversuchen geführt und sich doch jeder abschließenden Festlegung entzogen. Ungekürzte und unbearbeitete Textausgabe in der Originalsprache, mit Übersetzungen schwieriger Wörter am Fuß jeder Seite, Nachwort und Literaturhinweisen.
Avec la collaboration de : Francis Noel Lees, François Maguin Traduction (Anglais) : Jean-Louis Supervielle, Jules Supervielle Édition : Pascale Drouet Hermia et Lysandre s'aiment. Mais Thésée, tyran d'Athènes, impose à la jeune fille d'épouser Démétrius. Si elle refuse, elle risque la mort ou le cloître. Un soir, avec Lysandre, Hermia décide de fuir la cité, poursuivie par Démétrius et Héléna, elle-même amoureuse de ce dernier. Ensemble, ils plongent au coeur d'une forêt obscure et enchantée. Ils y croisent Obéron, roi des elfes, qui demande au malicieux Puck d'user de ses philtres pour nouer et dénouer les amours des voyageurs...
Entre burlesque et féerie, mise en abyme et désordre des sentiments, Le Songe d'une nuit d'été est plus qu'un songe, c'est un «somme avec des rêves partagés».
Dossier spécial : l'amour 1. À l'origine était l'amour contrarié 2. Réflexions sur le coup de foudre (love at first sight) 3. Réciprocité, non-réciprocité, réversibilité 4. Amour et violence, ou le motif de la discordia concors 5. La langue de l'amour : pétrarquisme, parodie et autres excès.
Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'oeuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points :
- MOUVEMENT LITTÉRAIRE : Le «grand théâtre du monde» - GENRE ET REGISTRE : La poétique du mal - L'ÉCRIVAIN À SA TABLE DE TRAVAIL : Macbeth, un texte universel - GROUPEMENT DE TEXTES : Les femmes monstrueuses dans la tragédie - CHRONOLOGIE : William Shakespeare et son temps - FICHE : Des pistes pour rendre compte de sa lecture Recommandé pour les classes de lycée.
Les deux fils d'oedipe, Etéocle et Polynice, se sont entre-tués au combat. Leur oncle Créon, le roi de Thèbes, décide que le cadavre de Polynice - qui a trahi sa patrie - demeurera exposé sans sépulture. La jeune Antigone, sa soeur, viole volontairement le décret : elle est arrêtée, et récidive. Pour elle, les lois immuables de la conscience, les "lois non écrites", se situent au-dessus des décrets des hommes. Antigone est celle qui désobéit, celle qui dit non, celle qui va au-devant de la mort.
Méphistophélès Je veux ici m'attacher à ton service, obéir sans fin ni cesse à ton moindre signe ; mais, quand nous nous reverrons là-dessous, tu devras me rendre la pareille. Faust Le dessous ne m'inquiète guère ; mets d'abord en pièces ce monde-ci, et l'autre peut arriver ensuite. Mes plaisirs jaillissent de cette terre, et ce soleil éclaire mes peines ; que je m'affranchisse une fois de ces dernières, arrive après ce que pourra. Je n'en veux point apprendre davantage. Peu m'importe que, dans l'avenir, on aime ou haïsse, et que ces sphères aient aussi un dessus et un dessous. Méphistophélès Dans un tel esprit tu peux te hasarder : engage-toi ; tu verras ces jours-ci tout ce que mon art peut procurer de plaisir ; je te donnerai ce qu'aucun homme n'a pu même encore entrevoir.
William shakespeare la tempête caliban sois sans crainte ! l'île est pleine de bruits, de sons et d'airs mélodieux, qui enchantent et ne font pas de mal.
C'est quelquefois comme mille instruments qui retentissent ou simplement bourdonnent à mes oreilles.
Et d'autres fois ce sont des voix qui, fussé-je alors a m'éveiller après un long sommeil, m'endorment à nouveau ; -et dans mon rêve je crois que le ciel s'ouvre ; que ses richesses vont se répandre sur moi... a mon réveil, j'ai bien souvent pleuré, voulant rêver encore.
(acte iii scène 2)
Le duc de Vienne, parti en voyage, a confié la régence au plus digne, le seigneur Angelo. Ce magistrat honnête tombe le masque et va se comporter en abominable tyran, exhumant une loi absurde tombée en désuétude:le seigneur Claudio est condamné à mort pour avoir forniqué avec sa fiancée hors des liens du mariage. Devenu amoureux de la novice Isabella, soeur de Claudio, elle y consent, mais le « retour » du duc, caché à la Cour sous des habits de moine, confondra le régent. Cette pièce, qui fascine tant les metteurs en scène (Lugné-Poe, Brook, Zadek, Braunschweig, Nichet) par sa noirceur festive, est considérée comme le plus sombre des comédies de Shakespeare. Avec la nouvelle traduction de Jean-Michel Déprats qui fait apparaître enfin toute la finesse des jeux de langages et des mots d'esprit, elle devient aussi, sans aucun doute, une des plus brillantes.
Comme il vous plaira - ou comment faire tenir en une comédie une usurpation près de tourner au tragique; une pastorale austère où souffle le vent d'hiver; une pastorale plus amène mais où la cour d'amour se fait d'homme à homme, quand celle à qui elle s'adresse est travestie en Ganymède; lequel crée la discorde dans un couple de pastoureaux dont la femme s'éprend d'une femme, faute de savoir qui se cache sous les habits du mystifiant berger; et pour finir, un dénouement en forme de devinette:chacun aura-t-il sa chacune, sur fond de retour à l'ordre politique? Il faut toute la désinvolte insolence de Shakespeare envers les héritages littéraires pour que la forêt des Ardennes chère à Pétrarque devienne une Forêt d'Ardenne ou d'Arden à l'anglaise:un duc exilé y vit en Robin des bois tandis que des amants souffrent de la blessure délicieuse sous des déguisements incongrus; non sans que le genre compassé de la pastorale ne soit bouleversé par la rencontre d'un bouffon rustique et d'un philosophe mélancolique venu nous rassurer:la vie est un théâtre, où tous les hommes ne sont que des acteurs...
La peste ravage la ville de Thèbes, royaume d'oedipe et de son épouse Jocaste. Punition divine, car l'assassin du roi Laius, le premier mari de Jocaste, n'a jamais été retrouvé. oedipe décide de mener l'enquête. Mais, victime d'une malédiction - l'oracle de Delphes lui a prédit qu'il tuerait son père et épouserait sa mère -, ne serait-il pas lui-même le responsable des malheurs de Thèbes?
Tableaux sanglants, détails morbides : Sénèque fait de l'histoire d'oedipe une tragédie baroque avant l'heure, mais aussi un traité de stoïcisme en acte, où il s'interroge en philosophe - comment en vient-on à commettre pareilles transgressions? comment concilier liberté individuelle et fatalité du destin?
Oedipe est le héros tragique absolu : monstrueux, excessif mais infiniment digne de pitié.oit.
Entre une cérémonie de noces brutalement interrompue et un mariage unissant deux êtres connus pour se haïr, Beaucoup de bruit pour rien nous rappelle que l'amour ne suit jamais un cours régulier. Étincelante et jubilatoire, cette comédie romantique n'en repose pas moins sur un constat amer:tout n'est que vanité... et aimer, c'est d'abord s'éprendre de soi-même, pour le meilleur et pour le pire.
Friand de drames sanglants et soucieux d'explorer les replis les plus noirs de l'âme humaine, Sénèque choisit de faire de ce personnage de magicienne infanticide au parcours jalonné de crimes abominables l'archétype du monstre, mais un monstre que la raison philosophique et religieuse doit expliquer.
Goethe's masterpiece and perhaps the greatest work in German literature, Faust has made the legendary German alchemist one of the central myths of the Western world. Here indeed is a monumental Faust, an audacious man boldly wagering with the devil, Mephistopheles, that no magic, sensuality, experience, or knowledge can lead him to a moment he would wish to last forever. Here, in Faust, Part I, the tremendous versatility of Goethe's genius creates some of the most beautiful passages in literature. Here too we experience Goethe's characteristic humor, the excitement and eroticism of the witches' Walpurgis Night, and the moving emotion of Gretchen's tragic fate.This authoritative edition, which offers Peter Salm's wonderfully readable translation as well as the original German on facing pages, brings us Faust in a vital, rhythmic American idiom that carefully preserves the grandeur, integrity, and poetic immediacy of Goethe's words.From the Paperback edition.
« Toute la symbolique de La Tragédie d'Othello le Maure de Venise se trouve condensée dans ce titre, qui, d'emblée, dit le tragique et ses modalités : l'exil et la rupture, l'altérité, et la présence, au coeur des relations entre les protagonistes, d'une irréductible obscurité. Le titre pose aussi l'antinomie autour de laquelle s'articule la dramaturgie tragique : l'opposition entre l'ombre, dont le Maure est la représentation métonymique, et la lumière, associée aux splendeurs vénitiennes. D'abord concentrées dans le personnage de l'étranger, propagées par les machinations obscures d'Iago, les ténèbres envahissent progressivement l'univers dramatique, jusqu'à la nuit du drame. » Léone Teyssandier.
Une édition bilingue d'Othello avec une introduction et une traduction de Léone Teyssandier inédites en poche et saluées par Pierre Assouline.
Dernière pièce d'Oscar Wilde, L'Importance d'être constant brille des feux d'un langage habité par la grâce : s'y manifestent la puissance et la modernité de la réflexion de l'auteur sur la fiction, mais aussi son inventivité subversive et satirique, son esprit généreux et étincelant d'élégance et de drôlerie.
Une pièce en cinq actes, vraisemblablement écrite en 1611. Léonte, roi de Sicile, a tout pour être heureux : femme, enfants, amis. Seule lui manque la raison : se croyant trahi par son ami d'enfance, Polixène, il provoque une catastrophe qui détruit tous ceux qu'il aime.
Amoureux de Portia, belle et riche héritière, Bassanio, gentilhomme désargenté, s'efforce d'obtenir sa main. Pour l'aider, son ami Antonio marchand chrétien, emprunte une somme de 3000 ducats à l'usurier juif Shylock qui lui demande, en cas de non remboursement de la dette, une livre de sa chair. Le jour de l'échéance, la dette n'étant pas réglée, Shylock exige l'exécution de la clause. Mais l'habileté de Portia, déguisée en « docteur de droit civil», confond l'usurier retors et sauve Antonio Shylock, ridiculisé, spolié et trahi par sa fille qui a rejoint le camp des Chrétiens, s'en va seul tandis que les jeunes gens, loin des tracas du commerce et du fracas des procès, s'abandonnent à la félicité, aux sons - joyeux et graves à la fois - d'une musique qui évoque non seulement l'harmonie terrestre retrouvée mais aussi l'harmonie céleste dont elle est l'écho.
Dans l'italie du xviiie siècle, la jolie mirandoline séduit par sa joie de vivre tous les voyageurs qui s'arrêtent dans son auberge - tous, sauf le sombre chevalier de ripafratta qui semble indifférent à ses charmes.
Mais mirandoline n'a pas dit son dernier mot... une comédie enlevée et pleine d'humour.
À quoi bon être mariée si l'on ne peut enfanter ? Inspiré d'un célèbre pèlerinage andalou du début du XXe siècle, où des femmes stériles se pressent en quête d'un miracle, voilà le drame que vit Yerma, jeune femme mariée depuis deux ans à Juan, un paysan taiseux que son père lui a choisi. Privé d'enfant, le couple se déchire; l'amour se métamorphose en violence, latente puis manifeste - tout oppose désormais les jeunes époux : Juan, résigné, consacre son temps et son énergie à l'exploitation agricole, tandis que Yerma refuse de se plier aux injonctions du destin. «Chaque femme a du sang pour quatre ou cinq enfants et lorsqu'elle n'en a pas, il se change en poison. C'est ce qui va m'arriver ». Sur des modalités empruntées à la tragédie antique, en la privant d'enfant, Lorca prive Yerma de ce qui devait être sa destinée. La maternité frustrée, la solitude et le désespoir, le poids de la société villageoise, la jalousie exacerbée d'un mari peu enclin à la compassion... portent alors la jeune femme à commettre l'irréparable. Audelà du drame humain qui se joue tout en tension, c'est la question universelle de la place et du rôle de la femme - et de la maternité - dans la société qui est ici posée.
Traduction révisée, préfacée et annotée par Jean-Claude Masson.
Idéal pour lire en VO un classique de la littérature anglo-saxonne. A découvrir : un texte en anglais adapté et revu par des enseignants, de belles illustrations, un lexique en fin d'ouvrage pour aider à la compréhension du texte et une version audio pour s'imprégner du bon accent. Idéal pour des élèves de collège.
Catarina, jeune fille au caractère bien trempé, fait fuir tous ses prétendants. Lorsque Petruchio consent à l'épouser, il entreprend de la dompter. Les privations successives qu'il lui impose font peu à peu effet sur elle... mais si la rebelle feint de se laisser apprivoiser, c'est pour mieux se jouer de toute forme d'autorité.
Le Livre de la Pauvreté et de la Mort est constitué d'une suite d'une tren-taine de poèmes de longueur très inégale. Avec une force de révolte qui paraîtra moins dans les recueils de la maturité, Rilke oppose la vie moderne - la ville monstrueuse, le culte de l'argent, l'accumulation des déchets - à la vie spiri-tuelle, avide de solitude et de pauvreté, en dialogue avec la mort et avec Dieu.
Partout présente dans cette grande invocation, la figure de François d'Assise, le Poverello, la figure par excellence du pauvre : « Ô toi qui sais, toi dont l'immense science / te vient de pauvreté, de trop de pauvreté : / fais qu'on ne chasse plus les pauvres / ni que le mépris les piétine. » Selon Lou Andréas-Salomé, la conception du livre, publié la même année que l'essai Sur Rodin (1903), est marquée par l'art du sculpteur : « La sombre puis-sance du dieu qui d'abord protège en son sein l'être naissant se dresse comme une sorte de gigantesque masse montagneuse où l'homme est enfermé. » En 1941 Arthur Adamov publie dans l'urgence dans la revue Fontaine, repliée à Alger, une adaptation très libre de ce texte avec une préface foudroyante : « J'ai le droit de dire de tous mes contemporains qu'ils ne sont que gonflés de leur propre vide, pourris d'amour-propre jusqu'à la putréfaction. » Ce qui est étonnant, c'est que cette version n'a cessé depuis d'être rééditée comme la traduction du Livre de la Pauvreté et de la Mort, même si elle ne comporte qu'une grosse moitié de l'original et ne vise pas aucunement à la fidélité.
Le texte de Rilke est pourtant assez beau et fort pour être lu pour lui-même. Le mérite de la traduction de Jacques Legrand, depuis longtemps épuisée (1re édition Arfuyen, coll. « Ivoire », 1997), bilingue et commentée, est de permettre de lire enfin le vrai texte de Rilke. J. Legrand est l'un des meilleurs spécialistes de la poésie de Rilke, dont il fut le co-traducteur au Seuil.
Quatre aristocrates s'engagent-ils à étudier trois ans sans voir femme qui vive? Le hasard voudra que leur serment à peine scellé, quatre beautés se présentent au palais. La galanterie commande qu'elles y soient reçues avec empressement mais le serment contraint à les «loger aux champs». Une quadruple intrigue amoureuse pourrait toutefois se nouer : au premier regard, les quatre aristocrates oublient études et serment pour ne plus penser qu'aux sonnets qui déclareront leur amour à ces dames. Les entrées et sorties entre «cour» et «jardin» au théâtre permettent à ces sonnets précieux, confiés à des rustres incapables de les lire mais empressés à les transmettre, de circuler entre diverses mains. Ces imbroglios de commedia dell'arte ne suffiraient pas à empêcher l'intrigue amoureuse d'aboutir si l'ironie vengeresse des quatre dames, éconduites avant que d'être aimées, ne veillait à ce que toute peine d'amour soit d'avance perdue.
Attendant News, my good Lord, from Rome.
Antony Grates me ! the sum.
Cleopatra Nay, hear them, Antony :
Fulvia perchance is angry ; or, who knows If the scarce-bearded Cæsar have not sent His powerful mandate to you, «Do this, or this ;
Take in that kingdom, and enfranchise that ;
Perform't, or else we damn thee.» Antony How, my love ?
Cleopatra Perchance ? nay, and most like :
You must not stay here longer, your dismission Is come from Cæsar, therefore hear it, Antony.
Le Serviteur Des nouvelles, monseigneur, de Rome.
Antoine C'est fâcheux ! Résume.
Cléopâtre Non, écoute-les, Antoine :
Fulvie peut-être est irritée, ou qui sait Si ce César presqu'imberbe ne t'envoie pas Ses puissants commandements : «Fais ceci ou cela ;
Saisis ce royaume, et affranchis cet autre ;
Exécute, ou sinon nous sévissons.» Antoine Comment, mon amour ?
Cléopâtre Peut-être, ai-je dit ? c'est bien plutôt certain :
Tu ne dois pas t'attarder ici plus longtemps ; ta révocation Est là, qui vient de César, c'est pourquoi prête l'oreille, Antoine.