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Antiquité
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Pourquoi un livre de plus sur la Grande Pyramide et le Complexe funéraire de Kheops ? Tout n'a-t-il pas déjà été dit ?
La conception architecturale et la construction de la Grande Pyramide et/ou les messages occultes dont elle serait porteuse ont fait l'objet d'une foule de publications.
Cette étude est celle d'un architecte qui propose une thèse sur la méthode conceptuelle de l'architecture de la Pyramide et de l'ensemble du Complexe funéraire y compris le groupe du Sphinx. Selon Antoine Laget, cette méthode a été mise en oeuvre dans le cadre d'un projet global conçu par le prince Khoufou (Khéops) lui-même, terminé lors de son accession au trône et réalisé avant son décès.
La conception n'implique que les savoirs et outils de l'époque attestés par l'égyptologie ainsi que l'utilisation du tracé régulateur et d'une numération spécifique. L'auteur démontre que Khoufou utilise les principes d'un procédé qui sera fixé beaucoup plus tard par les architectes grecs et ceux de la Renaissance pour la conception de nombreuses oeuvres.
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L'architecture grecque Tome 1 ; les principes de la construction
Marie-christine Hellmann
- Picard
- Les Manuels D'art Et D'archeologie Antiques
- 31 Mai 2002
- 9782708406063
Si l'architecture grecque est aisément assimilée, dans l'esprit du public cultivé, au parthénon et en général à une haute colonne cannelée, terminée par un couronnement évasé, il semble qu'elle soit mal distinguée de l'architecture romaine, tant s'impose l'image des constructions romaines parfois bien conservées en france, et tant sont présentes les interprétations des modèles antiques, offertes par les architectes de la renaissance et par ceux qui adhérèrent au courant néo-classique du xixe siècle.
Certes, chacun se représente sans-difficulté les grandes lignes d'un temple grec, mais à l'évidence, les étapes de sa construction, ses caractéristiques, ses multiples variations, sa polychromie, toutes ces questions ne sortent guère du cercle étroit de quelques spécialistes. pourtant, nos connaissances ont beaucoup évolué depuis que des architectes-archéologues ont entrepris, à partir de la fin du xixe siècle, d'écrire des manuels d'architecture grecque.
C'est cette actualité toujours renaissante, à la lumière de fouilles récentes et de sources écrites, qui est proposée dans ce tome i. il rassemble les principes de la construction grecque : après avoir examiné la formation et les méthodes de travail des architectes (d'après l'étymologie grecque, ce sont des " maures-charpentiers "), comment et avec quels financements les artisans construisaient, nous ferons monter un édifice depuis ses fondations jusqu'à la charpente et aux tuiles ; sans oublier l'indispensable décor, sculpté ou peint.
L'analyse de la signification des " ordres " grecs et du " canon " dorique était aussi nécessaire. une fois ces principes admis, il sera alors possible, dans les tomes qui suivront, d'exposer le développement et la diffusion des différents types de bâtiments. car la grèce antique - ce volume le montre déjà -, ce ne sont pas seulement des temples, ce sont aussi des tombes voûtées, des enceintes avec des portes en arc brisé, ainsi que des murs et des plafonds peints en trompe-l'oeil architectural dans de riches demeures organisées autour d'une cour péristyle.
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Le plan de la grande pyramide de Guizeh en Egypte ; l'énigme levée
Mamadou Dango
- Edilivre
- Classique
- 17 Décembre 2015
- 9782334050937
Le plan de la grande pyramide de Guizeh est un plan qui pose et qui démontre la configuration, la structuration et la distribution de l'énergie et de la matière dans l'espace universelle en dix périodes de temps. Cette pyramide pose une loi physique à travers un code numérique d'une grande beauté scientifique, et qui retrace l'histoire de l'univers depuis bien avant le Big Bang. Ce code démontre la théorie du cinquième élément, qui n'est rien d'autre que la loi ultime sur l'origine physique et biologique de l'univers ou, tout simplement, l'origine de la vie et le sens scientifique de l'évolution : le passé, le présent et le futur.
Cette loi ultime suscite une grande frayeur quant au bouleversement scientifique et les applications que l'on peut en faire...
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Dire l'architecture dans l'Antiquité
Renaud Robert
- Karthala
- L'atelier Mediterraneen
- 16 Février 2016
- 9782811114954
Cet ouvrage s'inscrit dans la continuité des études actuelles sur les liens entre arts visuels et langage dans l'Antiquité classique. Si le vocabulaire architectural a depuis longtemps suscité l'intérêt des spécialistes, aucune réflexion globale sur les rapports entre l'architecture et le langage n'avait encore été entreprise. Explorer les rapports entre le texte et l'architecture revient à s'interroger sur la place et la fonction du monument dans la cité antique. La nécessité, pour les autorités civiques, de nommer, de classer ou de désigner les constructions a favorisé le développement d'une nomenclature juridique et d'un lexique technique. La beauté architecturale de ses bâtiments contribue au prestige de la ville. De ce fait, le monument acquiert un statut symbolique qui explique l'importance accordée aux descriptions architecturales dans la littérature ancienne. Ce statut privilégié du bâti explique qu'en retour le modèle architectural ait pu informer la réflexion sur le texte, dont la « construction » est métaphoriquement comparée à l'entreprise de l'architecte. Les contributions réunies dans ce volume se proposent donc d'examiner les différentes manières de « dire l'architecture », prenant en considération un large corpus de textes allant des inscriptions et des traités techniques aux oeuvres poétiques. Elles ouvrent la voie à une réflexion sur l'imaginaire occidental de l'architecture.
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Topographie et architecture ; le temple d'Apollon du IVe siècle
P Amandry, E Hansen
- Ecole Francaise D'Athenes
- Fouilles De Delphes
- 1 Janvier 2010
- 9782869582057
L'étude du temple d'Apollon du IVe siècle à Delphes est le fruit d'une collaboration entre l'archéologue Pierre Amandry et l'architecte Erik Hansen. Les circonstances n'ont pas permis qu'elle aboutît à un texte commun. Aussi a-t-on pris le parti de reproduire les articles que Pierre Amandry a consacrés au monument et de les faire suivre de l'étude architecturale de Erik Hansen. Le but principal de cette dernière est de décrire la construction du temple pour ainsi dire pierre à pierre, en suivant les procédés des artisans, et de donner l'image la plus fidèle possible de l'affairement d'un chantier dans l'Antiquité. En l'occurrence, on a la chance unique de disposer aussi bien de la ruine du bâtiment que des fragments des comptes qui ont été dressés lors de sa construction et qui donnent une idée de l'organisation du chantier, de son évolution et de son coût. Les deux sources se complètent mutuellement et permettent d'établir le calendrier d'une construction qui s'est étalée sur trente-quatre années, de 367 à 333 av. J.-C., avec une interruption de dix années due à la troisième « guerre sacrée », entre 356 et 346 av. J.-C. Un changement d'architecte en 340, Agathôn succédant à Xénodoros, n'est apparemment pas sans rapport avec une modification introduite dans le projet d'aménagement de l'intérieur du temple, là même où siégeait le fameux oracle de Delphes.
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La Cappadoce ; un siècle après G. de Jerphanion
Catherine Jolivet-Levy, Nicole Lemaigre Demesnil
- Paul Geuthner
- 22 Décembre 2015
- 9782705339302
« J 'ai l'honneur de déposer sur le bureau de l'Académie de la part de son auteur, madame Catherine Jolivet-Lévy, l'ouvrage qu'elle a rédigé en collaboration avec madame Nicole Lemaigre-Demesnil qui a pour titre La Cappadoce, un siècle après Guillaume de Jerphanion, édité chez Geuthner. Il se compose d'un volume de texte de 382 pages et d'un volume de 283 planches comprenant des cartes et des photographies toutes en couleurs. Il comprend aussi une clé USB qui contient le texte et les planches du livre de notre confrère G. de Jerphanion1, Une nouvelle province de l'art byzantin. Les églises rupestres de Cappadoce publié à Paris entre 1925 et 1942 et épuisé depuis longtemps. Signalons le soin avec lequel le texte et les planches, toutes en couleurs, ont été composés et imprimés grâce aux éditions Geuthner, éditeurs du livre de Jerphanion. L'ouvrage ne concerne que le secteur de la Cappadoce traité par Jerphanion , soit la région d'Ürgüp, et laisse volontairement de côté, pour ne pas outrepasser les possibilités éditoriales, les régions du Hasan Dagi (à l'ouest), de Nigde (au sud) et de Kayseri (à l'est), qui font néanmoins l'objet d'une bibliographie et d'une cartographie. «Objet éditorial insolite», en lieu et place d'une réimpression dObjet éditorial insolite», en lieu et place d'une réimpression du livre qui sert de matrice avec mise à jour, ce qui était le projet initial, jugé hors de prix, et qui explique la forme prise par l'ouvrage. Le parti a donc été de reprendre chapitre par chapitre, au fil des pages du livre-source, dont le numéro s'affiche en marge, et d'y insérer en outre sous forme de complément dans chaque chapitre les églises découvertes depuis, étudiées par d'autres ou par elles-mêmes, y compris celles qu'elles ont examinées récemment et qui sont en cours d'étude. Elles respectent ainsi l'ordre géographique et la numérotation des églises choisie par Jerphanion au prix, tant sont nombreuses les églises découvertes depuis la publication de l'opus de notre confrère, d'une extension de leur numérotation et l'addition de sous-numérotations alphabétiques, qui permettent d'unifier des identifications, diverses selon les chercheurs, et de les systématiser par ensemble micro-régional, offrant un report plus facile sur les cartes. Cette mise en ordre n'est pas l'un des moindres intérêts de cet ouvrage.Les auteures ont contrôlé sur place les églises déjà décrites par Jerphanion, qu'elles ont presque toutes retrouvées, à l'exception de celles dont la destruction est assurée ou probable, et leurs inscriptions ont été soigneusement revues sur place. Elles ont aussipris en compte, comme nous venons de le dire, l'ensemble des apports des recherches postérieures à Jerphanion, elles aussi passées au crible. Au corpus de base viennent doncs'ajouter 250 nouveaux monuments signalés en fin de chaque chapitre après lescorrections ou enrichissements apportés à la description des églises découvertes par Jerphanion. Ces nouvelles découvertes sont l'autre grande richesse de ce livre, d'autant que certaines sont inédites ou peu connues comme la vallée de Devrent, (p. 142-146), les environs de Nevsehir (vallée de Cat et environs de Nar, p. 161-168), ainsi que les églises 1 Élu membre de l'AIBL en 1947 (voir l'éloge funèbre prononcé par le président del'AIBL en 1948, M. Clovis Brunel, paru dans les Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1948, fascicule IV, p. 439-442).
Sélection d'ouvrages présentés en hommage lors des séances 2016 de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.www.aibl.fr2 explorées notamment par la mission turque Peker-Uyar dans la vallée de Dere köy (p. 237-257), les églises Soganli 26-32 (p. 281-286) ou encore les salles monastiques découvertes autour de GeyikliKilise dont un magnifique réfectoire (p. 287 et pl. 270.1)2. Le bilan de ce livre montre la solidité des analyses de Jerphanion : sa chronologie des églises a bien résisté à plus de soixante-dix ans de recherches malgré le désaccord persistant de chercheurs allemands fidèles aux arguments d'E. Weigand qui veulent attribuer aux XIIe et XIIIe s ièclesles peintures de Karanlik Kilise et des églises à colonnes de Göreme que MmeJolivet-Lévy, comme Jerphanion, place dans une fourchette allant du milieu au troisième quart du XIe s iècle. Le nombre des églises des IXe-XIe siècles estnaturellement le plus important, correspondant, pour une large part, à la réoccupation de l'Anatolie après la fin des campagnes de conquête et de razzias islamiques. Les églises de type «archaïque», comme les appelait Jerphanion, témoignent dans leurs fresques d'un milieu artistique moins fermé et moins traditionnaliste qu'il ne le croyait. Les églises antérieures sont bien attestées et peuvent indiquer une certaine continuité de peuplement, même si leurs dates entre le VIIe et le IXe s iècle restent disputées. Quant aux églises du XIIIe siècle datées (Archangelos [1212-1218], Stratilates [1256-1257]) ou clairement reconnaissables par leur style (Güzelöz n° 5, seconde phase du triconque d'Ortaköy) dont Jerphanion avait déjà saisi l'importance, elles témoignent du maintien d'une communauté chrétienne sous régime seldjoucide, qui partage un langage pictural commun à la Méditerranée orientale de cette époque. Jerphanion avait privilégié l'étude des églises et de leurs peintures, Mme Jolivet-Lévy a porté une plus grande attention aux installations liturgiques, auxcommanditaires, à l'identification de certains ateliers. Elle a pris soin aussi de répertorier les salles et les tombes qui les accompagnent, ainsi que toutes les formes d'habitat (bibliographie sur les villes-refuges notamment), les installations agricoles (pressoirspar exemple) même si les destructions diverses de ce milieu fragile et la regrettable rareté des fouilles ne permettent pas toujours de restituer les complexes monumentaux dans leur continuité et l'habitat rupestre ou construit de cette région. Elle appelle (p. 299-302) à «une étude globale de la région à l'époque byzantine». Dans les pas de Jerphanion, dont elle suit ligne à ligne le livre en complétant et renouvelant sa documentation, elle offre «un outil de travail» remarquable, bien conçu pour offrir l'aide la plus intelligente aux chercheurs. » Jean-Pierre SODINI
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L'architecture romaine Tome 1 ; les monuments publics (3e édition)
Pierre Gros
- Picard
- Les Manuels D'art Et D'archeologie Antiques
- 30 Juin 2011
- 9782708408623
Cette réédition du premier volume sur l'architecture romaine, qui tire parti des découvertes les plus récentes, est consacrée à l'architecture publique des villes et des sanctuaires. L'auteur y traite des principales composantes du paysage urbain aux trois derniers siècles de la République et aux deux premiers siècles de l'Empire. Une étude qui reste accessible et restitue l'image de l'architecture la plus créative et la plus diversifiée que le monde méditerranéen ait connue. Une très riche iconographie (plus de 500 dessins et photographies), index, glossaire, chronologie et cartes. Un ouvrage de référence sur le sujet, plébiscité par les chercheurs, les architectes, les étudiants et tous les amateurs d'architecture et d'archéologie.
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L'architecture romaine Tome 2 ; maisons, palais, villas et tombeaux
Pierre Gros
- Picard
- 1 Janvier 2006
- 9782708407770
Le premier tome de cette synthèse sur l'architecture romaine, paru en 1996, était consacré aux monuments publics et traitait des principales composantes du paysage urbain aux trois derniers siècles de la république et aux deux premiers siècles de l'empire.
Ce second tome aborde, pour les mêmes périodes, l'analyse de ce qu'il est convenu d'appeler la " sphère du privé ", dont l'extension s'avère, dans le monde méditerranéen antique, à la fois plus large et plus restreinte que celle que nous lui reconnaissons dans nos sociétés contemporaines. s'il est un domaine ou les connaissances ont progressé au cours de ces dernières années, c'est bien celui de l'habitat.
Qui occupe le centre du présent volume : une sensibilité plus vive au cadre concret de l'existence, l'attention portée par les archéologues et les historiens aux structures les plus humbles et à tout ce qui constitua dans le passé la trame des jours ordinaires ont non seulement accru la documentation disponible mais aussi élargi les modes d'interrogation des vestiges. dans le même temps l'approche sociologique des composantes de la demeure des classes aisées permettait de mieux déchiffrer les signes de la réussite ou de l'ostentation économique dans des architectures dont le rôle fonctionnel pouvait s'estomper au profit de fonctions représentatives très élaborées.
Pour les villas, les harmoniques dominatrices de la construction s'affirment avec encore plus de clarté, car il s'agit d'établir la primauté d'une famille sur un domaine qui peut être énorme ; la dialectique entre les aménagements liés à la production et ceux qui expriment la fortune ou la culture du maître des lieux est révélatrice de l'esprit d'émulation qui règne entre les propriétaires d'un même territoire.
La section consacrée aux monuments funéraires implique la mise en oeuvre de méthodes différentes ; les tombeaux semblent en effet, dans l'esprit des théoriciens comme des bâtisseurs romains, hors du champ de l'architecture proprement dite. malgré la multiplicité presque infinie des choix formels et décoratifs dont ils relèvent, ils n'en expriment pas moins, plus fidèlement que bien d'autres constructions, les prétentions, les espérances, la richesse ou la misère de ceux qui les ont fait élever ; leurs alignements le long des routes ont animé pendant des siècles le paysage suburbain et proposé une sorte d'image anticipée de la ville dont ils annonçaient la proximité.
En guise de conclusion, deux chapitres regroupent et ordonnent les données répandues à travers ces deux volumes, concernant d'une part l'évolution de l'ordre corinthien, qui est l'ordre romain par excellence et dont l'influence sur l'architecture européenne allait être immense ; et d'autre part la formation, le statut social et les modes d'action des architectes, qu'ils soient engagés dans des programmes publics ou dans des opérations privées.