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Histoire de la peinture
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Perhaps best known for his exceptional apples and pears, Paul Cézanne (1839-1906) was one of the founding fathers of modern art. Though he was underappreciated and highly criticized during his life, as time passed Cézanne's work came to be considered of inestimable importance. His method of experimentation with abstraction and perspective was an important precursor to modern painting, particularly cubism.
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Aujourd'hui, les oeuvres de Vincent van Gogh (1853-1890) sont parmi les plus connues et les plus célébrées dans le monde. Les Tournesols, La Nuit étoilée ou l'Autoportrait à l'oreille bandée, parmi tant d'autres de ses peintures et dessins, laissent transparaître la dextérité unique de l'artiste à représenter les ambiances et les lieux par la peinture, le crayon, le fusain ou le pastel.
Pourtant alors qu'il déployait les couleurs vibrantes en touches expressives et les formes au contour délimité qui allaient faire sa renommée, van Gogh luttait contre le désintérêt de ses contemporains, mais aussi contre ses crises de folie. Ses épisodes de dépression et d'angoisse ont finalement eu raison de lui, puisqu'il se suicida en 1890, peu après son 37e anniversaire.
Cette introduction richement illustrée retrace la vie de Vincent van Gogh: ses premières oeuvres figurant paysans et ouvriers agricoles, sa lumineuse période parisienne et son dernier sursaut créatif, plein de frénésie, durant les deux dernières années de sa vie qu'il passa dans le Sud de la France. -
Fort de ses théories minutieuses et de milliers de tableaux, dessins et aquarelles, Paul Klee (1879-1940) est considéré comme l'un des chefs de file les plus cérébraux et les plus prolifiques de l'art européen au XXe siècle. Même s'il a souvent créé des petits formats, ses oeuvres sont remarquables par leur profondeur sophistiquée et leurs nuances méticuleuses visibles dans le trait, la couleur et les tonalités.
Le style de Klee s'est affirmé quand il est entré dans le groupe expressionniste allemand du Blaue Reiter (le Cavalier bleu) et surtout lors d'un voyage en Tunisie en 1914 qui a métamorphosé son usage de la couleur. Après la guerre, il enseigne dans la prestigieuse école du Bauhaus où ses cours, comme sa pratique émergente, ont mis en valeur le potentiel symbolique de la nuance, du trait et de la géométrie.
Klee s'est également inspiré du cubisme, de la poésie, de la musique, de la littérature, du langage et du pouvoir simpliste des oeuvres d'enfant. Célèbre pour ses personnages composés de simples traits, il a souvent allié une apparente naïveté à de rigoureuses compositions au sens profond.
Ce livre offre une sélection d'oeuvres majeures de Klee pour présenter son style et son influence. Paysages inondés de soleil et jeux de mots énigmatiques, découvrez un univers à la fois simpliste, symbolique et prodigieusement coloré. -
Depuis ses portraits de cour des souverains d'Espagne jusqu'aux horribles scènes de guerre et de souffrance, Francisco José de Goya y Lucientes (1746-1828) s'est imposé comme l'un des artistes espagnols les plus admirés et les plus controversés. Maître des formes et de la lumière, son influence a traversé les siècles: il a inspiré et fasciné de nombreux artistes, depuis le peintre romantique Eugène Delacroix jusqu'aux enfants terribles du «Brit art», les frères Chapman.
Né à Fuendetodos, en Espagne, en 1746, Goya débuta son apprentissage auprès de la famille royale d'Espagne en 1774, durant lequel il réalisa des tapisseries, des estampes et des dessins pour les magnifiques palais et résidences des souverains à travers le royaume. Il fut aussi soutenu par l'aristocratie et réalisa à sa demande des portraits de riches et puissants personnages peints dans un style caractéristique, toujours plus fluide et expressif. Plus tard, après avoir vaincu la maladie, l'artiste s'orienta vers des estampes et des dessins plus sombres, esquissant les prémices d'un univers cauchemardesque peuplé de sorcières, de fantômes et autres créatures fantastiques.
Ce fut toutefois grâce à sa terrible représentation de la guerre que Goya gagna une estime éternelle. Exécutés entre 1810 et 1820, Les Désastres de la guerre lui furent inspirés par les atrocités commises durant la lutte des Espagnols pour leur indépendance contre les Français et sont pénétrés du plus profond de la cruauté et du sadisme humains. Si les tonalités lugubres, les traits de pinceau agités et l'usage violent de la lumière typique du baroque avec ses contrastes sombres rappellent Velazquez et Rembrandt, le sujet et la manière avec laquelle Goya le traite sont sans équivalent dans leur brutalité et leur sincérité.
Cet ouvrage introductif, issu de la Petite Collection 2.0 proposée par TASCHEN, explore le large éventail de la remarquable carrière de Goya, de ses élégantes peintures de cour à ses représentations prophétiques sinistres pleines de souffrance et de grotesque. Au détour des pages sont abordés ses fameux portraits, tels que Manuel Osorio Manrique de Zuniga, la splendide Maja nue et La Fusillade du 3 mai 1808, une des scènes de guerre les plus émouvantes de toute l'histoire de l'art. -
Lancé par Picasso et Braque, le cubisme a été décrit comme le premier mouvement artistique d'avant-garde au 20e siècle. S'inspirant de la sculpture et des arts africain et amérindien, les cubistes ont déconstruit les conventions européennes liées au point de vue, à la forme et à la perspective pour créer des images révolutionnaires aplaties et fragmentées.
Le célèbre tableau de Picasso Les Demoiselles d'Avignon est considéré comme la première oeuvre cubiste, avec sa manière radicale de fracturer objets et silhouettes en zones distinctes correspondant à une multitude de points de vue différents. Le cubisme s'est ensuite développé en deux branches distinctes: le cubisme analytique qui a continué à entremêler des plans de perspective en noirs, gris et ocres mats, puis le cubisme synthétique, caractérisé par des formes plus simples, des couleurs plus vives et des collages, parfois avec du papier journal.
À travers des oeuvres d'artistes comme Pablo Picasso, Georges Braque, Fernand Léger, Juan Gris, Albert Gleizes et Robert Delaunay, ce livre présente les principaux protagonistes du cubisme. -
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Figure clé de l'avant-garde internationale, Piet Mondrian (1872-1944) était un extraordinaire peintre et théoricien de l'art, dont la profonde influence se ressent toujours aujourd'hui. Après avoir forgé l'expression «néoplasticisme», il a développé une peinture uniquement composée des couleurs primaires ressortant sur une grille de lignes noires verticales et horizontales et un fond blanc.
Selon Mondrian, cette peinture essentielle participerait à l'avènement d'une société dans laquelle l'art n'aurait pas de place, mais participerait plutôt à la réalisation totale de la «beauté». Mondrian a vécu à Amsterdam, Paris, Londres et New York, métropoles modernes qui l'ont inspiré, tout comme la musique contemporaine, et plus particulièrement le jazz. En 1917, il a participé à la fondation de De Stijl, d'abord une publication avant de devenir un cercle de professionnels se consacrant à l'art strictement géométrique des horizontales et des verticales.
À travers des oeuvres clés et des textes synthétiques, ce livre d'introduction présente le travail singulier et novateur de Mondrian, source d'inspiration inépuisable pour la mode, l'art, l'architecture et le design, des pochettes d'album des White Stripes aux robes Yves Saint Laurent. -
Les créations de Jeff Koons (né en 1955) sont à la fois immédiatement accessibles et très éloquentes du point de vue de l'histoire de l'art. De l'aquarium pour ballons de basket aux chiots-fleurs, son travail éminemment reconnaissable flirte avec un imaginaire trivial tout en intégrant les références culturelles du surréalisme et du pop art. L'oeuvre de Koons procure un certain plaisir visuel, mais se savoure aussi dans sa propension à susciter la polémique. L'artiste s'est autant fait connaître par ses sculptures de lapins en acier inoxydable que pour sa statue dérangeante de Michael Jackson et ses séries de photos érotiques de son ex-épouse, Cicciolina. Résultat: un statut de méga-artiste. Maître incontestable de la culture visuelle contemporaine, Koons est salué par les collectionneurs d'art et les institutions autant que par le public. À travers les créations majeures de Koons accompagnées de textes courts signés par Katy Siegel, Hans Werner Holzwarth et Eckhard Schneider, ce livre offre en un clin d'oeil un panorama de l'oeuvre complet de Koons et présente l'univers de ce géant de l'art mondial, depuis ses premières fleurs gonflables à ses réalisations les plus récentes.
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Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901), scion of an ancient aristocratic family, was a crippled dwarf. His family's wealth gave him financial security, and he chose to become an artist. In Paris he was drawn to the world of the red-light district around Montmartre. In the cafés, cabarets, dance halls and brothels he observed "the theatre of life", viewing this world not from the moralising standpoint of the 19th-century bourgeoisie, but with the eyes of one for whom all inhibitions had long since vanished.
Lautrec recorded what he saw without the arrogance of a social superior, but also without "spurious pity - like a reporter with a "photographic paintbrush". He transferred his observations to paper and canvas with sensitive understanding and a sharp eye, creating the real atmosphere and live character studies of a world where middle-class morals do not count, in which elegance and baseness mix, as do the ingenuous and the sinful. Lautrec had the gift of painting life as it is. No one else has captured the entertainment world of the belle époque in so unadulterated, so masterful and so timelessly true a manner as did Lautrec in his paintings, lithographs and posters.
This monograph sets out to examine the close relations between Lautrec's work and life. It thereby offers the reader a lively impression of Lautrec's art, and at the same time provides an understanding of his private life and of the magnificent Paris of the belle époque.
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Par la protection de la puissante famille des Médicis, grâce à une multitude d'oeuvres profanes et religieuses et à ses contributions à la célèbre chapelle Sixtine, Sandro Botticelli (1444/1445-1510) était bien placé pour devenir célèbre. Pourtant, après sa mort, son oeuvre tomba pendant près de 400 ans dans l'oubli. Ce n'est qu'à partir du XIXe siècle que le peintre commença à gagner les faveurs des historiens de l'art. Aujourd'hui, Botticelli est salué comme une figure déterminante des débuts de la Renaissance florentine. Ses oeuvres profanes, La Naissance de Vénus et Primavera, considérée comme une allégorie du printemps, figurent parmi les peintures les plus reconnues au monde, brillant par la finesse de leur détail, leurs lignes gracieuses et leur agencement équilibré. Ses compositions sont aussi fluides qu'ordonnées, ses personnages sont autant sereins que sensuels. En particulier, Vénus est l'icône de la beauté en histoire de l'art avec son teint pâle, sa délicatesse, sa douceur promesse de fécondité. En présentant les oeuvres clé de Botticelli, cette introduction incontournable éclaire la face cachée de cette légende de la Renaissance. À travers les scènes mythologiques et les allégories les plus connues du peintre, sans oublier ses peintures religieuses rayonnantes, on explore sa maîtrise de la figuration, du mouvement et de la ligne, qui n'a cessé d'inspirer les artistes, d'Edgar Degas à Andy Warhol, de René Magritte à Cindy Sherman.
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Avec Salvador Dali en figure de proue, le grand vaisseau du Surréalisme a vogué sur les eaux turbulentes du début du vingtième siècle, les voiles gonflées par les rêves et les désirs. Inspirés par la pratique psychanalytique de Sigmund Freud, les Surréalistes considèrent que l'inconscient est le domaine de la vérité, non inhibée par les normes et les attentes de la société.
Par le biais de techniques comme l'hypnotisme, le noctambulisme ou l'écriture automatique, les comparses d'André Breton, Max Ernst, Brassaï et Meret Oppenheim ont produit peintures, dessins, textes et films dans lesquels ils ont cherché à sonder leurs instincts primaires les plus intimes. Leurs créations regorgent de fantasmes sexuels, de créatures mystérieuses, menaçantes, et juxtaposent des objets et des idées en apparence contradictoires.
Ce livre présente les origines et l'héritage sensationnel du mouvement surréaliste, qui a influencé de façon profonde et durable le cinéma, le théâtre, la littérature, l'art et la pensée.
Artistes présentés: Jean Arp, André Breton, Giorgio de Chirico, Salvador Dali, Max Ernst, Alberto Giacometti, Paul Klee, René Magritte, André Masson, Matta, Joan Miró, Pablo Picasso, Meret Oppenheim, Yves Tanguy. -
Artiste éclectique de la Renaissance allemande, Albrecht Dürer (1471-1528) fut un artiste prolifique, mais aussi un théoricien et un écrivain dont les travaux ont exploré tous les domaines, de la théorie de l'art à la philosophie. Son oeuvre immense inclut des retables, des portraits, des autoportraits, des aquarelles et des livres, mais est surtout reconnue pour son impressionnante collection de gravures sur bois, qui contribuèrent à faire de la technique artisanale de l'estampe une forme d'art nouvelle à part entière.
Les gravures de Dürer surprennent autant dans leur ensemble que par leurs détails. Dans des oeuvres comme Apocalypse ou L'Arc de triomphe de l'empereur Maximilien Ier, il a largement dépassé en taille, en finesse et en complexité toutes les expériences jamais réalisées en gravure. Déployant une palette de tons ambitieuse et variée, il l'a élevée à un rang supérieur en intensité conceptuelle, émotionnelle et spirituelle. Ses deux principales séries de gravures sur bois sur la Passion du Christ, nommées d'après leur taille la Grande Passion et la Petite Passion, sont particulièrement remarquables pour leur traitement vivant et plein d'humanité du récit chrétien. Dans sa gravure sur cuivre Mélancolie I, Dürer a créé une image surprenante du vide émotionnel, souvent citée comme l'une des premières représentations du vague à l'âme et de la dépression.
Éternel curieux, Dürer s'est nourri des idées de grands maîtres et artistes de son époque, en Allemagne mais aussi en Italie, tandis que sa propre influence s'est exercée dans toute l'Europe sur des générations après lui. Dans cette introduction essentielle proposée par TASCHEN, on découvre la pratique complexe de cette figure pionnière, son esprit éclectique et ses principales oeuvres, qu'il a laissées en guise d'héritage éternel. -
Aussi cryptiques qu'ils sont fascinants, les chefs-d'oeuvre de Jérôme Bosch (vers 1450-1516) restent parmi les énigmes les plus persistantes du monde de l'art. Leur contenu complexe, allégorique et souvent saisissant captive toujours non seulement les historiens d'art, mais aussi les créateurs de mode, les stars du rock, les écrivains et les punks, ainsi que d'innombrables artistes modernes et contemporains.
Bien qu'enraciné dans la tradition des vieux Pays-Bas, Bosch développa un style résolument subjectif et richement suggestif pour rendre à la fois la béatitude céleste du paradis et les tortures d'un enfer grotesque, notamment dans son célébrissime Jardin des délices, exécuté avec tant de méticulosité. Ici, comme dans ses autres oeuvres les plus connues, il combine pieuse humilité et esprit acéré pour former un langage artistique unique, où se jouent des interprétations picturales de proverbes ou d'expression de son époque.
Ce livre lie ensemble les fils insaisissables de l'oeuvre de Bosch pour établir une introduction concise à un monde aussi envoûtant que captivant. -
Découvrez comment des scènes de la vie quotidienne et de délicates touches de couleur ont choqué le monde établi de l'art. Cette introduction de la Petite Collection 2.0 de TASCHEN à l'impressionnisme présente les artistes, les sujets et les techniques qui ont fait sortir les chevalets des ateliers et poussé les artistes à abandonner l'histoire, la religion et le portrait pour saisir le flux et le reflux évanescents de la vie moderne. Cette balade dans les théâtres, les cafés et les squares de Paris et de ses environs révèle leurs innovations radicales dans le style et les sujets, du principe de la peinture «en plein air» aux coups de pinceau rapides et saccadés grâce auxquels les impressionnistes mettaient en valeur la spontanéité, le mouvement et les qualités changeantes de la lumière. On regarde d'un oeil nouveau leurs perspectives non conventionnelles et leur palette de couleurs pures et sans mélange, des teintes souvent vives qui éclairent la toile d'une toute nouvelle intensité chromatique. En chemin, on croise les grandes figures de l'impressionnisme comme Edgar Degas, Claude Monet, Berthe Morisot et Camille Pissarro, ainsi que des artistes plus confidentiels qui méritent un réel intérêt, parmi lesquels Marie Bracquemond, Medardo Rosso et Fritz von Uhde.
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Émergeant de l'horreur de la Première Guerre mondiale, le révolutionnaire mouvement dada a pris pour point de départ son dégoût de l'ordre établi. De 1916 jusqu'à la moitié des années 1920, des artistes à Zurich, Cologne, Hanovre, Paris et New York sont radicalement montés au créneau contre la politique, les valeurs sociales et le conformisme culturel qu'ils considéraient complices du conflit dévastateur.
Les artistes dada ne possédaient pas un style commun distinctif mais partageaient le même désir de renverser les structures sociales aussi bien que les conventions artistiques et de remplacer la logique et la raison par l'absurde, le chaotique et l'imprévisible. Leur pratique englobait théâtre expérimental, jeux, sons gutturaux, collage, photomontage, procédés fondés sur le hasard et le tout-fait, dont le plus célèbre est l'urinoir de Duchamp, Fontaine (1917). Pour les dadaïstes, l'aspect visuel de l'oeuvre était moins important que les idées et critiques qu'elle exprimait. En ce sens, dada peut être considéré comme un précurseur essentiel de l'art conceptuel.
Grâce à une sélection d'oeuvres clés de quelques-uns des plus célèbres adeptes de dada, comme Tristan Tzara, Marcel Duchamp, Hannah Hoch, Kurt Schwitters, Francis Picabia et Man Ray, ce livre présente ce mouvement fulgurant, subversif et déterminé du 20e siècle et son influence durable sur l'art moderne. -
Utagawa Hiroshige (1797-1858) est un des derniers grands artistes de la tradition de l'ukiyo-e. Littéralement «images du monde flottant», l'ukiyo-e était un art particulier florissant entre le 17e et le 19e siècles, venu à incarner l'image que le monde occidental se faisait du Japon. Images d'hédonisme à bien des égards, les scènes ukiyo-e représentaient souvent les vives lumières et attractions d'Edo (aujourd'hui Tokyo): belles femmes, acteurs et lutteurs, vie citadine et paysages spectaculaires.
S'il a traité toute une variété de sujets, Hiroshige est surtout connu pour ses paysages et son dernier chef-d'oeuvre, la série des «Cent vues célèbres d'Edo» (1856-1858), qui dispense diverses scènes de la vie quotidienne au fil des saisons, des rues commerçantes trépidantes aux merveilleux vergers de cerisiers.
Cette réédition a été réalisée grâce à une des plus belles séries complètes de gravures sur bois anciennes, propriété du Musée mémorial d'Ota à Tokyo. Chacune des 120 illustrations s'accompagne d'une description qui permet aux lecteurs de se plonger dans ces superbes vues débordant de vie, devenues des modèles de «japonisme», qui ont inspiré les artistes impressionnistes, post-impressionnistes et Art Nouveau, de Vincent van Gogh à James McNeill Whistler. -
Reconnu comme premier mouvement artistique né aux États-Unis à avoir exercé une influence mondiale, l'expressionnisme abstrait désigne l'usage non-représentationnel de la peinture à des fins d'expression personnelle. Il est apparu aux États-Unis dans les années 1940, porté par de grandes figures comme Jackson Pollock, Philip Guston, Robert Motherwell, Mark Rothko ou Willem de Kooning.
L'expressionnisme abstrait recouvre de nombreux styles différents, parmi lesquels se détachent deux sous-catégories principales: l'action painting, dans laquelle se sont illustrés de Kooning et Pollock, et les «champs colorés», rendus célèbres par Mark Rothko. Les expressionnistes abstraits ont cherché à traduire les émotions et idées en travaillant sur les traces, les formes, les textures, les nuances et la qualité particulière des coups de pinceau. Ce mouvement privilégiait les toiles grand format et laissait la place au hasard et aux accidents.
Avec des oeuvres de 20 artistes majeurs de l'expressionnisme abstrait, ce livre présente le mouvement qui a fait basculer le centre de gravité de l'art de Paris à New York et qui demeure pour beaucoup la grande époque de l'art américain. -
Près d'un siècle après sa mort, l'artiste viennois Gustav Klimt (1862-1918) éblouit toujours par son érotisme décomplexé, ses surfaces éblouissantes et sa créativité expérimentale. Cette monographie rassemble toutes les oeuvres majeures de Klimt et des commentaires de sommités de l'histoire de l'art, ainsi que de rares documents issus des archives personnelles de Klimt.Grâce à des illustrations de la plus haute qualité et de nouvelles prises de vue de la célèbre frise du palais Stoclet, le livre raconte Klimt, figure majeure de la Sécession en 1897, ses représentations sans fard du corps féminin et sa lumineuse «période dorée», au cours de laquelle la feuille d'or vint apporter une texture et une tonalité chatoyantes à des oeuvres aussi célèbres que Le Baiser et le Portrait d'Adele Bloch Bauer I, surnommé le portrait de «la Dame en or».Grâce aux éblouissantes doubles pages et aux détails minutieusement choisis, cette monographie dévoile l'éventail des inspirations japonaises, byzantines et allégoriques qui irriguent les perspectives horizontales, le répertoire symbolique et les textures proches des mosaïques de Klimt. Fondé sur les critiques et grandes voix de l'époque, ce livre s'attarde aussi sur l'accueil mitigé de ses oeuvres par le monde de l'art et sur son évolution stylistique. De ses paysages à ses toiles érotiques, jusqu'au plafond controversé de la grande salle d'accueil de l'université de Vienne, on comprend à quel point la presse et le public furent divisés par le mélange de tradition et d'audace chez Klimt, pornographe pour les uns, maître de l'art moderne pour les autres.
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Par rapport à ses contemporains du XVIe siècle tardif à Venise, El Greco (1541-1614) incarne leur exact opposé, un artiste au talent inné, extraordinairement doué, mais fermement décidé à suivre sa propre voie. Tout au long de sa carrière, depuis ses débuts en Crète jusqu'à ses séjours à Venise, à Rome, puis son installation à Tolède, en Espagne, «Le Grec» est demeuré à la marge de ses pairs, synthétisant différentes traditions artistiques de l'Occident pour créer un langage pictural unique.
Le style singulier de El Greco traduit un rejet du naturalisme autant que de la facilité. Des peintures comme Le Christ dépouillé de sa tunique (1577-1579), L'Enterrement du comte d'Orgaz (1586-1588) et L'Ouverture du Cinquième Sceau de l'Apocalypse (1608-1614) révèlent des figures allongées et tourmentées, des couleurs irréelles et un traitement expérimental de l'espace, autant d'éléments s'opposant à une lecture rapide et orientée, mais témoignant d'un art d'une profondeur épique et d'une grande beauté spirituelle.
Souvent considéré d'un oeil critique et suspicieux durant sa vie, El Greco fut redécouvert par un petit nombre d'admirateurs fervents parmi les peintres modernes, comme Pablo Picasso, Roger Fry et le pionnier du collectif «Der Blaue Reiter», Franz Marc. Aujourd'hui, l'artiste appartient au cercle restreint des grands maîtres de la peinture, autant comme figure d'exception de son temps que comme artiste de référence à travers les siècles.
Cette introduction de référence, issue de la Petite Collection 2.0 proposée par TASCHEN, explore les influences et les caractéristiques de la vision singulière et radicale de El Greco, de l'univers symbolique des icônes byzantines et les valeurs humanistes de la Renaissance aux prémices d'une pratique conceptuelle. -
L'abstraction a secoué l'art occidental au plus profond. Au début du XXe siècle, elle a réfuté la toute-puissance des formes nettes et sans ambiguïté, et décidé de confronter le public à des poèmes visuels vivants, dépouillés de l'imagerie représentationnelle conventionnelle et caractérisés par des allégories d'émotions et de sensations.
Cette aventure esthétique radicale a défini de nouveaux moyens d'expression et de narration artistiques, caractérisés par des juxtapositions troublantes de couleurs, de lumière et de lignes. Les artistes ont alors abandonné pinceaux et chevalets pour jouer avec d'autres matériaux, d'autres méthodes et une nouvelle gestuelle: peintures commerciales et rouleaux, toiles brutes et non tendues, posées au sol, application à la main.
Cette introduction essentielle décrit la portée internationale, la profondeur conceptuelle et l'impact sismique de l'art abstrait dans une étude rigoureuse qui s'attache aux grands noms comme Picasso, Klee, Kline, Rothko et Pollock, mais aussi à des figures moins célèbres dont la contribution a été tout aussi significative, parmi lesquelles Antoni Tàpies, K.O. Gotz, Ad Reinhardt et Sophie Taeuber-Arp. -
Les dessous des chefs-d'oeuvre : un regard neuf sur les grands maîtres
Rose-Marie Hagen, Rainer Hagen
- Taschen
- Bibliotheca Universalis
- 23 Février 2016
- 9783836559256
Cette importante contribution à notre compréhension des chefs-d'oeuvre de l'histoire de l'art passe à la loupe quelques-uns des plus célèbres tableaux du monde, pour nous aider à dévoiler leurs plus petits et plus subtils éléments et tout ce qu'ils révèlent d'une époque, d'une culture et d'un espace révolus. En guidant notre regard sur les menus détails du sujet et du symbolisme, Rose-Marie et Rainer Hagen nous proposent de découvrir d'un oeil nouveau même les toiles les plus connues à travers leurs complexités et intrigues. La mariée est-elle enceinte ? Pourquoi l'homme porte-t-il un béret ? Comment l'ombre de la guerre plane-t-elle sur une scène de danse ? D'un tableau à l'autre, nous voyageons de l'Égypte ancienne à l'Europe moderne, de la Renaissance aux Années folles. Nous partons à la rencontre de héros grecs et de poètes allemands sans le sou et passons de cathédrales en cabarets, du jardin d'Éden à un banc de jardin de la France rurale. En décortiquant chaque tableau pour mieux le reconstituer comme un puzzle géant, nous sommes fascinés par ces toiles célèbres, non seulement par leur prodigieuse richesse de détail, mais aussi parce qu'elles témoignent des modes et tendances, des personnages et de la politique, des amours et des moeurs de leur époque.
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Henri Matisse (1869-1954) a toujours eu un esprit combatif. Malgré son cancer diagnostiqué en 1941, en dépit de sa faiblesse croissante et de son fauteuil roulant qu'il ne pouvait quitter, cet irréductible artiste français n'a jamais interrompu sa quête artistique ni cessé de créer. Débutant ce qu'il nommait une «seconde vie», il entama une période remarquable de production de collages, découpant et assemblant des morceaux de papier coloré pour former des «gouaches découpées» peuplées d'oiseaux, de plantes, de fleurs et de formes féminines.
Soulignant à merveille couleurs et contrastes, la technique du découpage permet des lignes géométriques et des juxtapositions dynamiques. Dans des oeuvres telles que La Chute d'Icare (1943), Nu bleu (1952), L'Escargot (1953) et La Gerbe (1953), formes pures et structures élémentaires renforcent une composition qui dépasse le simple aspect décoratif de créations finement assemblées et débordant d'une joie de vivre contagieuse. Au fur et à mesure de l'avancée de son travail, l'excitation de Matisse devant ces résultats le poussa à imaginer des oeuvres toujours plus grandes, ses premiers travaux, de modestes dimensions, devenant de véritables fresques murales.
Sentant venir sa fin, Matisse révéla le secret de ces pièces à la fois simples et brillantes: «Ce que j'ai créé après [ma maladie], c'est moi-même que cela représente, libre et détaché...» Cette introduction de référence revisite ainsi ce joyeux dernier chapitre de la longue et prodigieuse carrière de Matisse, révélant comment les papiers découpés résument ses années passées à explorer toutes les possibilités offertes par la composition, les formes et les couleurs. -
Société secrète fondée en 1848, les préraphaélites ont rejeté les idées classiques et la peinture de genre dominante de leur époque pour privilégier une approche qu'ils considéraient plus spirituelle, plus sincère et plus naturaliste. Constitué à l'origine de William Holman Hunt, John Everett Millais et Dante Gabriel Rossetti, le groupe s'est élargi à une «confrérie» à sept comprenant des poètes et des critiques aussi bien que des peintres.
Prenant leurs distances par rapport aux compositions classiques à la Raphaël (d'où le nom du groupe) les préraphaélites se sont plutôt tournés vers la culture médiévale et les couleurs évoquant des joyaux de l'art du Quattrocento pour y puiser leur inspiration. Leurs principaux thèmes, d'abord religieux, se sont élargis à des sujets tirés de la littérature et de la poésie, ce dont témoigne la célèbre Ophélie de John Everett Millais, d'après le Hamlet de Shakespeare. S'inspirant des théories de John Ruskin, ils se sont également consacrés à l'étude méticuleuse de la nature.
Ce livre rassemble des oeuvres clé des préraphaélites pour présenter leurs principes réactionnaires, leurs couleurs éblouissantes, leur intérêt pour l'amour, la mort et la nature, ainsi que la grande influence qu'ils ont exercée sur le symbolisme, et au-delà. -
Hiroshige & Eisen ; les soixante-neuf stations de la route Kisokaido
Andreas Marks, Rhiannon Paget
- Taschen
- Xl
- 20 Septembre 2017
- 9783836539388
La route de la Kisokaid? à travers le Japon fut tracée sur l'ordre de Tokugawa Ieyasu, qui dirigea le pays au début du XVIIe siècle et décréta que des relais soient installés tout le long de cette piste accidentée qui reliait Edo (l'actuelle Tokyo) et Kyoto. Auberges, échoppes et restaurants y furent construits pour prodiguer nourriture et logis aux voyageurs fatigués. En 1835, le célèbre estampiste Keisai Eisen reçoit la commande d'une série d'oeuvres qui décriront les étapes successives de l'itinéraire de la Kisokaid?. Après avoir réalisé 24 estampes, Eisen est remplacé par Utagawa Hiroshige, qui complète la série avec 70 estampes en 1838.Eisen et Hiroshige étaient tous deux des maîtres de l'estampe. Les Soixante-neuf Stations de la Kisokaid? révèlent à la fois les styles distincts et le savoir-faire commun des deux artistes. Du point de départ animé de Nihonbashi à la ville d'Iwamurata et son château, Eisen opte pour une palette aux tonalités atténuées, mais excelle dans la représentation figurative, en particulier des femmes élégantes, et se délecte des instantanés de vie qu'il saisit le long de la route - du ferrage d'un cheval au vannage du riz. Hiroshige démontre sa maîtrise du paysage avec des scènes grandioses et évocatrices, des rives paisibles du fleuve Ota à l'impressionnant col de Wada et à l'ascension de Yawata à Mochizuki au clair de lune.
L'ensemble de la série des Soixante-neuf Stations représente non seulement un chef-d'oeuvre de l'estampe, avec des compositions audacieuses et un recours expérimental à la couleur, mais aussi une fresque envoûtante du Japon au XIXe siècle, bien avant le spectre de l'industrialisation. Cette nouvelle édition XXL de TASCHEN redonne vie à ce recueil dans un format adapté à sa splendeur. Composé à partir d'un des exemplaires les mieux conservés de leur première édition, l'ouvrage, relié selon la tradition japonaise et imprimé sur un papier non coupé, restitue cette oeuvre légendaire dans une qualité de reproduction optimale. Parfait complément aux Cent vues célèbres d'Edo, également publié par TASCHEN, il est un régal pour les yeux et un objet de première importance témoignant du lointain passé du Japon impérial.