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Architecture / Urbanisme
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Ex post : Une critique de l'architecture habitée
Jean-Michel Léger
- Creaphis
- Lieux Habites
- 9 Janvier 2025
- 9782354282004
Dans " Ex post ", trente ans après la parution de
Derniers Domiciles connus, (Créaphis, 1990) le sociologue Jean-Michel Léger revisite des logements avec architectes. Il s'agit d'une observation et une analyse d'un phénomène modélisé (conception architecturale et urbanistique) et une mise en oeuvre pour mesurer des éventuels écarts après la réalisation du phénomène observé.
Retour sur expérimentations
" Ex post " s'oppose à l'expression " Ex ante " qui enregistre les variables prévisionnelles d'une économétrie avant la réalisation.
Cet " Après les faits " se présente à la fois comme une enquête très poussée sur une dizaine d'opérations caractéristiques des années 1990-2010 en matière de mise en oeuvre du logements dans des contextes sociaux et territoriaux français très différenciés et une réflexion plus large suggérant un point de vue critique de la théorie architecturale au sein d'un moment particulier de l'histoire . Une époque qui se signale aussi comme celle des derniers feux d'un
âge d'or de la créativité architecturale. Le sociologue de l'
Usage (voir son ouvrage sous ce titre aux éditions de la Villette) qu'est Jean-Michel Léger, l'un des plus fins spécialistes de l'habitat qui, depuis son poste d'observation et de recherche du CNRS, principalement installé dans l'école d'architecture de Paris-Belleville, n'a cessé de mener l'enquête auprès de l'ensemble des acteurs de la chaîne de l'habitat (habitants, maîtres d'ouvrage, maîtres d'oeuvre, architectes, aménageurs).
Sociologie et architecture
Au croisement de l'architecture et de l'usage, le logement est en effet un bien culturel, au-delà de son statut de bien économique et immobilier, fût-il essentiel pour la société comme pour la vie quotidienne des ménages. Or la question du logement est revenue à l'agenda politique, les effets de la pandémie du Covid-19 ayant souligné l'inadaptation des logements à la pratique du télétravail mais, plus largement, l'inadéquation de logements trop petits, trop chers et mal construits.
Le livre très argumenté et très bien documenté ne se contente pas d'exposer quelques brillantes expérimentations architecturales, il les confronte à leur usage par leurs habitants, en interrogeant donc à travers l'expérience architecturale, les notions d'intention, d'invention, d'appréciation et de critique. Sont ainsi passées au crible des opérations conçues par des architectes français et étrangers.
Mise en abyme
Ne faut-il pas évaluer aussi l'évaluation elle-même, sans sombrer pour autant dans l'obsession maniaque d'une spirale évaluative sans fin ?
Au terme de ce voyage à travers les retours d'expérience, l'écart entre l'évaluation et la critique ne s'est-il pas réduit ? Que reste-t-il de la différence entre la prétendue objectivité de la première et la soi-disant subjectivité de la seconde à réaliser.
Certains chercheurs appelaient à une objectivation de la critique : ici Jean-Michel Léger propose l'inverse : une subjectivation de l'évaluation. En toute logique, les deux démarches devraient se croiser et même fusionner les savoirs et les acquis de l'une et de l'autre : connaissance théorique et culture de la première, méthode et épreuve du réel de la seconde. Peut-être est-ce à cette condition que les attendus de l'évaluation critique seront mieux respectés et suivis par les politiques comme par les praticiens, par les maîtres d'ouvrage comme par les architectes pour le plus grand bien commun des habitants.
L'ouvrage explore ainsi des franges sensibles entre intimité et urbanité, individuel et collectif, aménagement personnel et nécessité d'appliquer les règles d'un art de vivre ensemble. Sans angélisme et sans condescendance le travail critique de Jean-Michel Léger intègre des notions d'habitabilité " habitante ", d'esthétique, d'économie, d'adaptabilité et de durabilité en analysant " à tous les étages " et côté cour comme côté rue, les effets et les écarts entre projet et réalisation, conception et réception. -
Les maisons paysannes, sur l'ensemble du territoire français, sont encore nombreuses et habitées.
Elles font l'objet d'une étude globale dans ce livre. Trois points de vue caractérisent l'approche de Jean-René Trochet. Une perspective spatiale. Dans un grand nombre de régions, l'ouvrage fait découvrir ces maisons paysannes dans leur environnement. L'analyse de leur insertion au sein des systèmes agraires qui coexistaient dans l'espace français entre la fin du Moyen Age et les débuts de la période contemporaine (XIXe, XXe siècles) inscrit cette géographie dans une histoire de longue durée.
Une perspective historique. Par l'étude de cas circonstanciés de maisons paysannes, de leur mode de groupement et de leur environnement très liés aux modes d'exploitation des sols, l'auteur montre comment certains types remontent à une période antérieure au XIXe siècle, parfois jusqu'au XVe siècle. Une perspective ethnologique. L'ouvrage s'intéresse autant aux différentes composantes structurantes qui identifient la maison paysanne, qu'à leur fonction : habitation, stabulation, stockage.
Si, depuis plus d'un siècle, les maisons paysannes en France ont fait l'objet de nombreuses études de géographie, d'ethnologie, d'archéologie et d'histoire rurale, ce livre propose une synthèse, très attendue dans les milieux de spécialistes, mais intéressant aussi un large public de passionnés.
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Désirs de toit
Danièle Voldman, Collectif
- Creaphis
- Lieux Habites - Histoire Urbaine
- 6 Janvier 2011
- 9782354280345
Mal-logement, droit opposable au logement, Sans Domicile Fixe, Enfants de Don Quichotte ... La crise du logement, qu'on croyait réglée à la fin des années 1970, semble revenir aujourd'hui par la grande porte à la faveur des difficultés croissantes d'une partie de la population. C'est dans ce contexte qu'est né cet ouvrage, issu de recherches menées en commun par des historiens.
Le logement serait-il, dans les mêmes termes qu'au début du XXe siècle et avec la même gravité, la pierre d'achoppement de notre société contemporaine ?
L'histoire récente montre que l'Etat serait devenu, durant les Trente Glorieuses, l'acteur clé du logement sur le territoire. A travers l'étude des acteurs et des échelons décisionnaires, (offices HLM, municipalités), les auteurs montrent comment le désir des habitants se construit précisément en interaction entre des aspirations individuelles et leur formalisation politique et institutionnelle, par des allers-retours, des négociations, des compromis.
Ce livre repose sur la conviction qu'à côté des indispensables sommes historiques savantes, il y a place et besoin pour des essais visant à stimuler la réflexion : les textes de cet ouvrage cherchent, à travers des exemples historiques précis, à proposer des pistes de réflexion pour tous ceux, acteurs ou simples citoyens, qui s'interrogent sur la crise actuelle du logement. Cet ouvrage est dirigé par Danièle Voldmann, directrice de recherches au CNRS, spécialiste de l'histoire de l'architecture et de la reconstruction après la seconde guerre mondiale. Il est issu de recherches menées en commun par différents chercheurs spécialistes du logement. Les auteurs, Nick Bullock et Paul Landauer architectes, Patrice Gourbin et Benoît Pouvreau docteurs en histoire de l'architecture, Claire Carriou, urbaniste, Hélène Frouard, docteur en histoire de l'art et Claire Lévy-Vroelant, sociologue, apportent des éléments de réflexion par des études précises.
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Hortense Soichet a visité une centaine de logements dans le quartier parisien de la Goutte-d'Or, entre Montmartre et Barbès. Elle a enquêté auprès des habitants de cette " Zone urbaine sensible (ZUS) et photographié leur " chez soi " - intérieur et objets - de manière systématique, avec un même point de vue et un même angle. Si les habitants eux-mêmes sont absents des images, ces portraits de logements révèlent des manières d'habiter spécifiques dans un territoire urbain en mutation. De courts extraits d'entretiens accompagnent les images, dont la sélection répond à des critères aussi bien esthétiques que sociologiques. Ce travail témoigne d'une intention documentaire, et rend visible un quartier de l'intérieur, en associant art et anthropologie. Le livre présente quarante logements avec sept photos chacun. Un texte du professeur et critique d'art Paul Ardenne et un texte du sociologue Yankel Fijalkow accompagnent les photographies.
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La maison que Pierre a bâtie ; cinq autoconstructeurs
Pierre Gaudin
- Creaphis
- 18 Mai 2004
- 9782913610392
Bâtir sa maison de ses propres mains, du château de sable à la cabanne dans les arbres, de l'abri de jardin au château en Espagne, est une pratique d'enfance largement partagée. Devenus adultes, et confrontés à la nécéssité de l'autoconstruction, quelques-uns ont eu l'audace de se lancer dans un projet de maison, échangeant le manque d'argent contre des heures de travail. En France, au lendemain de la seconde guerre mondiale, de telles expériences ont proliféré, au moment de la Reconstruction. La pénurie de logements a favorisé des élans constructeurs plus ou moins organisés, principalement dans les zones périurbaines, à Paris et en province.
Les récits de vie de cinq autoconstructeurs, Louis, José, Charles, Jean et Pierre, tous nés entre 1920 et 1944, rendent compte de situations sociales particulières. La famille, l'entourage professionnel ou encore le pays d'origine ont donné corps à leur projet de maison. Bricoleur, " castor ", homme de métier, artisan, migrant bâtisseur, ces autoconstructeurs sont d'abord des ouvriers d'eux-mêmes : au-delà de la réalité matérielle de leur maison, ils ont surtout fait oeuvre d'une construction de soi.
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La cité de l'étoile à Bobigny ; Candilis, Josic, Woods ; un modèle de logement social
Collectif
- Creaphis
- Lieux Habites - Histoire Urbaine
- 20 Février 2014
- 9782354280826
Commandée en 1955 par Emmaüs, imaginée par les architectes Georges Candilis, Alexis Josic et Shadrash Woods, la cité de l'Étoile est un ensemble urbain, en Seine-Saint-Denis témoin architectural du mouvement de solidarité nationale initié par l'abbé Pierre en 1954 en faveur des plus démunis.
A la suite de nombreux ouvrages concernant le logement social et l'architecture, l'histoire de la banlieue parisienne, les grands ensembles et les politiques de la ville, une telle monographie d'un quartier très bien identifié trouve logiquement sa place dans notre catalogue.
Les différentes facettes de cet « objet d'histoire », que Richard Klein et ses collaborateurs mettent en évidence dans une étude fort documentée suite à une expertise architecturale, montrent ainsi de manière attractive et très claire la particularité d'un moment important de l'histoire urbaine en France, pendant les Trente Glorieuses.
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Belleville ; un quartier populaire entre
Agnès Deboulet
- Creaphis
- Lieux Habites - Histoire Urbaine
- 17 Novembre 2011
- 9782354280321
Il s'agit d'un ouvrage à plusieurs voix, qui apporte une vision détaillée du
quartier actuel de Belleville. L'analyse des mutations du quartier s'effectue
dans le rapprochement de plusieurs disciplines : démographie, sociologie,
anthropologie, architecture, et le livre réunit des travaux récents sur
Belleville. Ce quartier constitue un véritable champ d'observation pour les
chercheurs, les étudiants, les décideurs et les aménageurs. Ce livre
n'intéressera pas que ces derniers, mais également les habitants concernés par
ce qui s'écrit sur leur quartier. Véritable laboratoire urbain, Belleville,
riche d'une histoire plurielle, témoin de pratiques sociales et culturelles
originales, est analysé ici dans un langage que ses auteurs ont voulu
accessible. L'ouvrage intéressera également les acteurs des politiques de la
ville. Ce livre trouve sa place dans la nouvelle collection « Lieux habités ».
Dans le catalogue des éditions Créaphis, il fait écho à l'ouvrage Belleville,
Belleville, visages d'une planète, dirigé par Françoise Morier et Claire
Reverchon, (1994, réimprimé en 1998 et 2003) ; La Bellevilloise de Jean-Jacques
Meusy (2001) ; La rue village ou décor ? Deux rues à Belleville, d'Eric Charmes
(2006). En histoire urbaine et sociale, La maison des métallos de Thomas
Leroux (2005) et Une chambre en ville d'Alain Faure et Claire Lévy-Vroelant
(2007) apportent aussi une connaissance de ces quartiers de l'est parisien dans
leur morphologie et leur fonctionnement. L'originalité de l'ouvrage est de
proposer un regard contemporain sur l'actualité et le devenir de ce territoire
urbain aux multiples facettes. Agnès Deboulet est professeur de sociologie à
l'Ecole nationale supérieure d'architecture Paris-La Villette Roselyne de
Villanova est chercheur au LAVUE/CNRS ( Laboratoire Architecturetitulaire
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Penser le concret ; André Leroi-Gourhan, André-Georges Haudricourt, Charles Parain
Nöel Barbe, Jean-François Bert
- Creaphis
- Silex
- 20 Octobre 2011
- 9782354280512
Au début du XXe siècle, à côté d'une ethnologie philosophique et sociologique et d'une anthropologie naturaliste et physique, se développe une ethnologie qui revendique l'observation d'un « concret » linguistique et technique, du matériel, de la technique, de leurs rapports avec le « social » et les « mentalités » des sociétés.
Charles Parain (1883-1984), André-Georges Haudricourt (1911-1996) et André Leroi-Gourhan (1911-1986) ont été les représentants de cette manière d'analyser, d'observer et d'historiciser des sociétés qu'elles soient actuelles, lointaines, rurales, ou préhistoriques.
Tous les trois ont cherché à penser la matérialité du phénomène technique comme caractéristique première et décisive de l'humanité et moteur de son histoire ; mais aussi comme point de nouage et dénouage du monde social, de la quotidienneté reconstruite jusqu'à la généralité des systèmes technologiques.
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Les photographies d'Alex Jordan, prises à Berlin au cours des quatre dernières décennies, avant et après la chute du Mur, traduisent le regard spécifique d'un graphiste de profession. Elles suggèrent l'identité visuelle d'objets ou de "petits faits" urbains, de comportements, de dispositions sociales et spatiales de Berlin.
Les textes présentent deux échos différents aux photographies, sans les décrire ni les commenter une à une. Chacun des deux auteurs allemands leur répond à distance, avec la profondeur de champ de sa propre pratique des arts plastiques.
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Bâtisseurs de banlieue ; Madrid : le quartier de la Prosperidad (1860-1936)
Charlotte Vorms
- Creaphis
- Lieux Habites - Histoire Urbaine
- 23 Août 2012
- 9782354280277
La Prosperidad, quartier périphérique de Madrid édifié à la fin du XIXe siècle, est né et s'est développé dans l'extrarradio, ce territoire à vocation rurale en marge de la ville, Ce faubourg en croissance exponentielle a connu une véritable explosion urbaine dans les années 1930.
L'analyse du rôle des habitants, acteurs de cette urbanisation spontanée et de leurs rapports avec les pouvoirs publics montrent comment cet informel populaire qu'est l'extrarradio finit par entrer dans la ville officielle. Ce livre se lit comme le roman d'un quartier qui fut, pendant presque un siècle, emblématique du petit peuple de Madrid.
Cet ouvrage dépasse le cadre strict de l'histoire locale madrilène et apporte une contribution à l'étude des systèmes urbains et des systèmes d'habitat à l'échelle de l'Europe.
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Ce livre retrace la carrière spectaculaire de camille albert, né en 1852 dans les hautes-alpes et mort en 1942 à fécamp, formé à l'ecole des beaux-arts de genève, installé à paris mais véritablement " lancé " à fécamp grâce à la confiance que lui ont accordée les édiles locaux, dont l'industriel alexandre le grand, " inventeur " de la bénédictine, palais-usine, aujourd'hui l'un des monuments les plus visités de france.
L'irrésistible ascension sociale de camille albert est également due à son statut d'architecte municipal : auteur de nombreux bâtiments publics et privés, il a recomposé, sous la troisième république, le paysage urbain de fécamp et le paysage balnéaire des alentours (villas, châteaux). ce livre décrit la rencontre de trois personnages aux destinées exceptionnelles : un architecte (camille albert), un industriel (alexandre le grand) et un élu local (charles le borgne, maire de fécamp jusqu'en 1900), dans ce moment particulier de la fin du xixe siècle et des premières décennies du xxe siècle (1880-1920).
Le " personnage " principal de cet ouvrage est surtout la ville de fécamp, port maritime, qui a vécu à cette époque une transformation exemplaire. l'iconographie riche en plans et dessins provient de sources inédites pour la plupart, et de fonds privés et publics exceptionnels. des photographies contemporaines des oeuvres de camille albert à fécamp et dans les environs complètent l'illustration de l'ouvrage.
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Villagexpo
Anne Bossé, Marie-laure Guennoc
- Creaphis
- Lieux Habites - Histoire Urbaine
- 21 Mars 2013
- 9782354280659
A la périphérie de Nantes, à Saint-Herblain, Villagexpo a donc été inauguré en juin 1968 et l'expérience qui y est vécue a fait l'objet de nombreuses observations et analyses. Ce phénomène s'inscrit dans l'histoire des Trente Glorieuses, au moment où se constituaient les villes nouvelles, soucieuses de créer et d'expérimenter des modèles architecturaux prototypiques et diversifiés, alors que partout dans le pays la dernière phase des grands ensembles était en construction mais déjà sous les feux de la critique. Les " Village-expositions " - soit une dizaine à peine qui tous se sont édifiés dans ces années-là aux quatre coins de France - ont apporté à l'échelle 1 un témoignage du désir d'habiter autrement. D'autres " catalogues de maisons " se sont agglomérés en villages puis en quartiers lorsque l'urbanisation les a rattrapés. Selon les aléas des systèmes constructifs et les vicissitudes de la conjoncture, les habitants n'ont globalement pas mal vécu cette expérience d'une manière de vivre ces maisons à la fois individuellement mais aussi au sein d'un collectif.
Le sociologue Jean-Michel Léger - auteur notamment de Derniers domiciles connus, enquête sur le logement 1970-1990 (Créaphis, 1990) - souligne dans sa préface les caractéristiques de l'attachement à la maison individuelle de série et montre la valeur exemplaire de Villagexpo.
" Dans ce coin de France il ne s'agit pas moins d'un petit bout d'Histoire de la France qui s'est écrit là, où les auteures restituent comment les institutions permettent à des habitants ordinaires de vivre l'expérience d'un lieu unique, les conditions de réalisation de ce quartier exemplaire étant parfaitement équilibrées avec la restitution de la vie quotidienne de ses résidants ".
L'ouvrage est enrichi d'une soixantaine de documents largement commentés par les auteurs, à la fois dans le texte et dans les légendes. Plans, croquis, affiches publicitaires, catalogues, vues aériennes, cartes postales, photogrammes de film amateur, albums de famille, photographies anciennes et contemporaines, Villagexpo est aussi une histoire écrite en images.
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Le bocage pavillonnaire
Pauline Frileux
- Creaphis
- Lieux Habites - Histoire Urbaine
- 5 Décembre 2013
- 9782354280758
Le " bocage pavillonnaire " désigne à la fois une culture périurbaine spécifique et un paysage dont la haie est l'élément constituant. Faisant la part belle à la parole des habitants, cet ouvrage raconte les pratiques de jardinage et le mode de vie des pavillonnaires des classes moyennes et supérieures en ville nouvelle de Marne-la-Vallée et dans l'agglomération rennaise.
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La Ligue Française du Coin de Terre et du Foyer - Fédération Nationale des Jardins Familiaux - fête son centenaire.
Ce livre retrace un siècle d'histoire des jardins ouvriers devenus, au fil des mutations, jardins familiaux.
L'ouvrage initié par le Président de la Ligue dans le cadre de la célébration du centenaire, a été conçu et dirigé par Béatrice Cabedoce, historienne.
Rassemblant des contributions et des témoignages d'historiens, de sociologues, d'architectes, de cadres de l'association, de photographes et de.
Jardiniers, ce livre collectif explore de façon à la fois rigoureuse et attractive l'" aventure " de la Ligue fondée en 1896 par l'abbé Lemire.
Livre de référence, il propose une excellente étude de la création et du développement de ces jardins populaires dans un paysage aujourd'hui en pleine mutation, aux franges de l'urbain et du rural. Il retrace le parcours et témoigne du dynamisme d'une des rares associations populaires créées à la fin du XIXe siècle et toujours en activité.
Il approche de manière précise et humaine l'univers du jardin et ses multiples facettes. Il présente enfin avec de très nombreuses images ces gens de jardins passionnément attachés à leur parcelle, qui nous invitent à pénétrer leur clos.
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Villes de banlieue. personnel communal et politiques municipales en region parisienne au xxe siecle
Emmanuel Bellanger
- Creaphis
- 5 Juin 2008
- 9782354280093
La municipalité est en France une institution de proximité, de recours et de régulation. En banlieue parisienne, dans les quartiers populaires, elle assure - peut-être plus qu'ailleurs - une mission de protection et de cohésion sociale. Fin 2005, en période d'émeutes, les maires - personnalités politiques préférées des français - et leur personnel communal étaient en première ligne pour préserver l'intégrité des personnes et du bien commun. La république reconnaissante les accueillait à l'Elysée, les médias soulignaient leur implication et leur dévouement. Cependant, cette exposition du magistrat de banlieue n'est pas sans précédent. Elle s'inscrit dans une longue tradition qui place l'institution municipale au coeur du système d'administration et de gouvernance des territoires agglomérés. Dans ces zones densément peuplées, les acteurs municipaux incarnent toujours la figure sympathique de la " République au village ". Villes de banlieue raconte l'histoire des maires du Grand Paris, leur engagement eyt leur militance, leurs pratiques administratives et politiques, éclaire l'origine de l'intercommunalité et l'importance du cumul des mandats, montre le rôle des municipalités dans les politiques publiques de logement, d'assistance, de péréquation ou d'aménagement du territoire et restitue une histoire méconnue, celle des " communaux ", près d'un million et demi d'agents publics, et de leurs syndicats. Chemin faisant, l'ouvrage nuance une lecture trop tranchée des rapports de l'Etat et des collectivités locales jugées souvent " secondaires ", " infantilisés ", sous tutelle préfectorale, et montre l'antériorité du dynamisme des municipalités et de leurs représentants avant les lois de décentralisation de 1982 à 2003. Ce livre collectif participe en quelque sorte à une réévaluation du rôle des municipalités dans l'histoire de la France urbaine et de ses institutions locales.
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Retour sur les villes nouvelles ; une histoire urbaine du XXe siècle
Loïc Vadelorge
- Creaphis
- Lieux Habites - Histoire Urbaine
- 27 Mars 2014
- 9782354280352
Cet ouvrage constitue la première synthèse historique sur la création des villes nouvelles franaises des années 1965-1975.Loïc Vadelorge apporte ici une contribution décisive à cette aventure urbaine caractéristique de la deuxième moitié du XXe siècle et de l'histoire de l'aménagement du territoire. Le " terrain " se situe principalement en région parisienne, mais c'est l'ensemble du " concept " des villes nouvelles qui est analysé ici dans ses origines et son héritage.Au lieu d'opposer l'échec des grands ensembles et la réussite des villes nouvelles, l'enquête historique démontre les filiations réelles et profondes entre différents types de " nouveaux ensembles urbains " qui ont tous en commun de s'être décrits à un moment de leur histoire comme des " villes nouvelles ". L'analyse historique en amont de la période 1965 permet de restituer tout ce que les futures villes nouvelles doivent à la charnière des années 1950-1960.Au-delà de l'exemple des villes nouvelles, il s'agit bien de suggérer une autre lecture de l'histoire urbaine du dernier tiers du XXe siècle. L'ouvrage participe clairement d'un renouvellement en cours de cette histoire, engagé il y a une dizaine d'années et qui produit aujourd'hui ses premiers résultats.
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Pourquoi un livre de plus sur la Grande Pyramide et le Complexe funéraire de Kheops ? Tout n'a-t-il pas déjà été dit ?
La conception architecturale et la construction de la Grande Pyramide et/ou les messages occultes dont elle serait porteuse ont fait l'objet d'une foule de publications.
Cette étude est celle d'un architecte qui propose une thèse sur la méthode conceptuelle de l'architecture de la Pyramide et de l'ensemble du Complexe funéraire y compris le groupe du Sphinx. Selon Antoine Laget, cette méthode a été mise en oeuvre dans le cadre d'un projet global conçu par le prince Khoufou (Khéops) lui-même, terminé lors de son accession au trône et réalisé avant son décès.
La conception n'implique que les savoirs et outils de l'époque attestés par l'égyptologie ainsi que l'utilisation du tracé régulateur et d'une numération spécifique. L'auteur démontre que Khoufou utilise les principes d'un procédé qui sera fixé beaucoup plus tard par les architectes grecs et ceux de la Renaissance pour la conception de nombreuses oeuvres.
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Lotissement avec architectes ; les jardins de la Pirotterie à Rezé (Loire-Atlantique)
Sabine Guth, François-xavier Trivière
- Creaphis
- Lieux Habites
- 22 Octobre 2015
- 9782354280871
Le lotissement « Les Jardins de la Pirotterie » est une des opérations de logement les plus innovantes de ces vingt dernières années : il s'agit d'un programme de maisons locatives HLM, dans la ville de Rezé, au sud de Nantes, déjà connue pour la deuxième Unité d'habitation de Le Corbusier (1950-55) et pour des maisons en bande du tout jeune Dominique Perrault (Les Cap-Horniers, 1982-86). Les Jardins de la Pirotterie s'inscrit dans le mouvement, qui, au début des années 2000, a voulu introduire la maison populaire dans le marché des architectes et dans le champ culturel de l'architecture, comme en témoigne aussi les opérations de la cité Manifeste (Mulhouse), du Domaine de Sérillan (Bordeaux) ou de la cité du Petit-Betheny (Reims), qui elles aussi ont fait date et ont été très publiées. La singularité des Jardins de la Pirotterie est que le collectif d'architectes Périphériques a voulu le concevoir comme un lotissement, c'est-à-dire en divisant un terrain en lots attribués à des architectes différents.
Très médiatisé et généralement très critiqué pour son architecture pas ordinaire, le lotissement de la Pirotterie n'avait, jusqu'à aujourd'hui, pas été l'objet d'un discours distancié, réfléchi, construit, donnant la parole aux habitants et replaçant cette expérimentation dans le contexte des enjeux de la production du logement au début du XXIe siècle.
Écrit à partir d'une enquête de terrain de longue durée, l'ouvrage Un lotissement pas comme les autres. Les Jardins de la Pirotterie à Rezé propose, pour la première fois en sciences humaines appliquées à l'architecture, une véritable évaluation globale des enjeux politiques, architecturaux, sociaux et patrimoniaux de la maison individuelle. Il pose un regard neuf sur la place de l'architecture au croisement de la maîtrise d'ouvrage et d'une maîtrise d'usage des habitants. Il est en prise avec l'actualité du logement social en France dans son rapport avec la création architecturale et la qualité environnementale. L'analyse sociologique du discours et l'observation des habitants sont parfaitement appuyées par le regard du photographe américain Mark Lyon, dont les images révèlent combien cette architecture pas comme les autres s'avère stimulante et procure à beaucoup un fort plaisir d'habiter.
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André Morizet, un maire constructeur dans le Grand Paris
Pascal Guillot
- Creaphis
- Lieux Habites - Histoire Urbaine
- 25 Février 2013
- 9782354280291
C'est en tant que maire de Boulogne-sur-Seine que se mesure le rôle d'André Morizet, dans la structuration urbaine de la banlieue parisienne. Il siège aussi au conseil général de la Seine de 1925 à 1927 puis est sénateur jusqu'en 1942.
Boulogne-Billancourt occupe une place particulière dans l'entre-deux-guerres : première ville de la banlieue parisienne sur le plan démographique, ville industrielle où s'implantent les industries aéronautique et mécanique, la blanchisserie, lieu d'exacerbation des contradictions sociales et politiques, ville limitrophe de la capitale, jamais éloignée des lieux de pouvoir, elle se situe au coeur des nouveaux projets d'aménagement de la région, que Morizet promeut avec détermination. Comment s'effectue la conjonction d'un homme et d'un espace ? Comment le lien s'établit-il entre un homme et un territoire ? Quelles en sont les modalités ?
Devant quel héritage se trouvent placés les décideurs d'aujourd'hui pour concevoir le Grand Paris ?
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" Mes images interrogent la mémoire, elles portent l'histoire de la ville, de la sédimentation urbaine (...) A l'opposé du photojournalisme, mes images ne s'inscrivent en rien dans l'actualité, mais en deçà et au-delà dans une distance historiée ". Jean-Christophe Ballot est architecte, cinéaste, photographe. Pendant plus de vingt ans, à travers un parcours personnel dans le cadre de résidences d'artistes ou pour des travaux de commande, il a dressé le portrait d'une quinzaine de villes du monde. Les paysages urbains et périurbains, industriels et infrastructurels, saisis et magnifiés dans cette célébration, composent pour le lecteur un opéra d'encre et de papier, véritable invitation au voyage.
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Installée à Lyon depuis 1986 l'agence Sudarchitectes a construit des bâtiments et aménagé des ensembles publics et privés en relation avec leur environnement urbain ou rural. Son oeuvre s'exprime dans presque tous les domaines d'activités : logement, commerces, bureaux, industrie, enseignement, hôpitaux, culture... L'agence est en capacité de concourir sur la scène nationale et internationale dans tous ces domaines avec une prédilection pour construire et rénover des bâtiments du secteur tertiaire et des centres commerciaux. Là ses savoir-faire d'architecte, d'ingénieur et de gestionnaire de projets s'expriment avec la plus grande force et la plus grande acuité, comme en témoignent des opérations de l'ampleur de celle de Manufaktura à Lodz en Pologne (reconversion d'une friche industrielle de très grande dimension). Le livre retrace la trajectoire de l'agence créée en 1986. Autour de Bertrand de Lagarde elle est animée par un groupe de 7 architectes associés. Aujourd'hui l'agence compte 51 personnes dont 32 architectes. Le livre réunit les témoignages des principaux acteurs de l'agence et propose un point de vue critique sur les questions architecturales contemporaines à partir des documents choisis. Une chronologie rassemble les opérations réalisées et établit un lien avec l'actualité nationale et internationale de la période 1986-2006. Le lecteur pourra ainsi situer le contexte d'émergence de l'agence. L'ensemble permet de se faire une idée de la place d'une telle agence (de taille plus que moyenne) dans le contexte général des marchés publics et privés. Trois volets articulent le livre : Héritages et émergence : une association née de complicités professionnelles. La « ligne » sudarchitectes : diversité et recherche d'un style. L'agence à la croisée des chemins : fédérer des talents pour être architectes aujourd'hui. Bertrand de Lagarde : architecte fondateur de l'agence.
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Les projets de l'agence Luc Weizmann Architecte traversent les échelles de l'espace, dans cette pensée que toutes les dimensions du territoire participent d'une réalité unique, inscrite dans des temporalités multiples.
La demande émergente et les hasards de la commande, les rencontres, les amitiés aussi sur les parcours escarpés de l'architecture, ont orienté la production, au-delà de programmes classiques, vers des projets atypiques au service de l'environnement, singuliers par leurs natures et leurs fonctionnalités. Bien que ces derniers soient souvent déconsidérés, Luc Weizmann les considère comme des équipements au service de l'intérêt général et, comme tels, érige des signes singuliers qui trouvent leur justification dans l'ordre du paysage : à l'amont de la ville, sur les hauteurs, des réservoirs d'eau potable, un radar, une tour de contrôle ; à l'aval, dans les creux de vallées ; sur le fil des cours d'eau, des sites portuaires, des ouvrages de régulation, des usines de traitement d'eau.
De ces programmes, il n'existait ni typologie, ni référent. Toute l'alchimie se trouve là : dans ce vide, ce champ des possibles, que l'agence sait transformer, modeler depuis plus de vingt ans, donnant corps à des architectures d'une force suggestive inattendue.
Par une organisation fonctionnelle, par un dessin rigoureux conciliant l'effet de masse et la subtilité des finitions, par l'intégration d'oeuvres d'art, bref, par une maîtrise qui interdit le résumé, les architectures de l'agence Luc Weizmann Architecte révèlent une dimension plastique inattendue. Loin de tout formalisme, dans cette vérité que la fonction oblige, des ouvrages-sculptures, des usines-paysages, des ouvrages d'art, affirment leur force culturelle et leur présence poétique. A l'image du barrage du Mont Saint-Michel, les projets de Luc Weizmann ouvrent les esprits et désensablent les consciences. Tout est là, dans cette valeur ajoutée, ce supplément d'âme qui est leur marque de fabrique.
Projets développés :
01. Station d'épuration des eaux usées de l'agglomération rouennaise/ Petit Quevilly.
02. L'unité de clarifloculation d'Achères.
03. L'unité de nitrification-dénitrification à Achères.
04. Les unités de la DERU à Achères.
05. Barrage de Chatou.
06. Radar Mono-impulsion de Saint-Goazec.
07. Barrage du Mont Saint-Michel.
08. Station d'épuration du Carré de Réunion à Versailles.