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Lettmotif
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La beauté d'Ava Gardner, sa sensualité à fleur de peau, sa vie privée tapageuse ont fait fantasmer la planète et continuent de faire rayonner la star en ce centenaire de sa naissance. «Sex-symbol», «femme fatale», ces formules ont occulté l'authenticité d'un esprit libre, sensible et anticonformiste, imposant sa place à égalité avec les hommes et refusant l'intolérance : la carrière d'Ava Gardner est ainsi un miroir sur les évolutions de la société. De l'Amérique de ses premiers films policiers à l'Espagne de Pandora et de La Comtesse aux pieds nus, de l'Afrique de Mogambo ou des Neiges du Kilimandjaro au Mexique torride de La Nuit de l'iguane, Ava fascine. Un pouvoir d'attraction d'autant plus magnétique que l'actrice donne l'impression, non pas de jouer un rôle, mais de l'incarner en révélant sa propre nature. D'inspiration mythologique (Vénus, Pandora, Guenièvre...), littéraire (Ernest Hemingway, Tennessee Williams, D.H. Lawrence...) ou ancrés dans des contextes historiques forts (la guerre d'Espagne, la fin des empires coloniaux...), les rôles d'Ava Gardner sont pensés pour elle par les plus grands réalisateurs de son temps. Des personnages qui font écho à sa vie réelle et qui nourrissent un peu plus le mythe Ava Gardner. Tel est le chemin original proposé par cet ouvrage : non pas une simple biographie, même si les anecdotes n'y manquent pas, mais une exploration, tissée de références humaines et culturelles, de témoignages et d'analyses, du mystère reliant la vie et les rôles d'une actrice majeure du vingtième siècle, et de la constitution d'un mythe du cinéma.
150 photogrammes noir & blanc des films. -
John Carpenter démarre sa carrière à Hollywood dans les années soixante-dix. Artisan touche à tout, il écrit ses histoires, compose ses musiques au synthétiseur et construit ses images avec des cadrages impeccables dignes de Howard Hawks, sa référence absolue. Atteignant rarement les sommets du box-office, il est confronté à un public sévère et à une critique qui ne comprend pas toujours son langage. Quarante ans plus tard, après avoir signé dix-huit longs métrages, dont certains ont finalement accédé au statut de film culte comme The Fog, The Thing, Christine, They Live... John Carpenter, épuisé par un rythme de travail effréné, semble avoir définitivement raccroché sa caméra pour se consacrer à la musique, jouant ses compositions devant des assemblées conquises. Satisfait de cette image de marque, gagnée tardivement, John Carpenter savoure enfin son plaisir. Mais il ne cache pas, aujourd'hui encore, son amertume en évoquant une carrière faite de tant de combats si difficiles et de si peu de reconnaissance, à une époque où il se battait pour parvenir à vivre de son art sans avoir à subir la pression des studios. Le «maître de l'horreur», ainsi s'est-il baptisé, personnage atypique, s'impose comme l'anti-Spielberg absolu, nageant toujours à contre-courant des modes et des attentes des spectateurs. Loin du star-système et des journalistes, l'homme s'est réfugié dans sa tour d'ivoire à Los Angeles. Certaines blessures ne se referment pas, surtout quand on est un ange maudit à Hollywood.
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Histoire sexuelle des séries américaines : Des années 1990 à nos jours
Benjamin Campion
- Lettmotif
- 18 Janvier 2024
- 9782367163840
Si les séries américaines possèdent une longue histoire, la sexualité de leurs protagonistes reste assez méconnue et peu étudiée en langue française ou anglaise. Depuis la fin des années 1990, période à laquelle les chaînes du câble américain se sont mises à produire leurs propres séries originales, les représentations sexuelles ont pourtant pris une tournure plus franche pour les protagonistes de fiction sérielle. Cela a poussé les chaînes non payantes à faire preuve de plus d'audace (dans le cadre qui leur était imposé), et incité les plateformes de streaming à se mettre sur les rangs pour montrer d'autres corps et explorer d'autres sexualités. Que ce soit par l'homosexualité, l'onanisme, le sexe oral, la montée du désir, la jouissance ou les sex toys, les séries américaines ont largement enrichi leur «palette» sexuelle au cours des trois dernières décennies (même si certains tabous restent particulièrement tenaces). Cet ouvrage retrace l'histoire sexuelle des séries américaines en deux étapes. La première, diachronique, s'intéresse à l'évolution des représentations sexuelles et des discours qu'elles laissent transparaître, entre conformisme et quête d'émancipation, conservatisme et mise à distance des postulats les plus réactionnaires. De façon plus synchronique, il convient également d'étudier la manière dont les séries américaines se sont accommodées et, parfois, adaptées aux séismes de l'histoire contemporaine. Du déclenchement de l'affaire Weinstein à la création du mouvement #MeToo, de la prise en compte de la pornographie au rejet de l'organique par la science-fiction hollywoodienne, de profondes mutations se sont imposées à la télévision américaine au cours des dernières années, en particulier quand il s'est agi de mettre en scène l'intimité de personnages de fiction. Mais une chose est sûre : ces derniers n'ont pas renoncé aux plaisirs de la chair.
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Héritier et dissident, conservateur et libertaire, nostalgique de la tradition et dynamiteur de légendes, Sam Peckinpah a été tout cela en trente années d'une carrière commencée comme scénariste, producteur, réalisateur à la télévision et achevée dans l'anonymat de la réalisation de clips vidéo. En 1969, cinéaste inconnu du grand public mais déjà réputé dans le milieu pour son esprit rebelle aux injonctions des producteurs, il bouleversa le western, genre populaire sur le déclin de plus en plus voué aux parodies italo-ibériques, avec The Wild Bunch. Peckinpah ne révolutionnait pas les thèmes mais le regard sur la mythologie de l'Ouest - déjà renouvelé par les westerns «crépusculaires» - et l'expression d'un des éléments essentiels du genre : la violence. En lui donnant, par la virtuosité du montage, une expression graphique inédite - Bonnie and Clyde, deux ans auparavant, avait adroitement reculé les limites -, Sam devint, un peu malgré lui, «Bloody Sam», chantre de l'hyper violence, ce que semblait confirmer, deux ans plus tard, Straw Dogs. Rarement plébiscité par le grand public (The Getaway, The Killer Elite, Convoy), discuté par la critique, Sam Peckinpah est aujourd'hui un auteur culte pour nombre de cinéphiles. Quatorze longs-métrages témoignent de la force et de la cohérence de son oeuvre que des «problèmes personnels» et une inadaptation aux contraintes de l'art-industrie du cinéma rendent inégale mais toujours passionnante et dont l'influence est reconnue, de Martin Scorsese à Quentin Tarantino en passant par John Woo, Kathryn Bigelow... et bien d'autres. ///// 60 photos NB et couleur
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Censure & cinéma en France examine sur plus de 450 pages, le processus complexe de la classification des oeuvres cinématographiques dans notre pays. La parole a été donnée aux observateurs et aux acteurs du dispositif organisé par l'État depuis 1919. Jean-François Théry, Sylvie Hubac, Edmond Honorat, Jean-François Mary et Françoise Tomé, tous interrogés au moment de leur présidence, ont accepté de livrer leur point de vue sur le travail de la Commission de classification. André Bonnet, fondateur et conseil de l'association Promouvoir, laquelle a bouleversé le droit du cinéma depuis plus de vingt ans avec l'affaire Baise-moi, explique et justifie ses multiples actions devant le juge. Si René Chateau, Philippe Rouyer et Fernand Garcia ont choisi de revenir sur des épisodes importants de la classification des films, des juristes se sont interrogés sur la finalité de l'avertissement, sur les incohérences de l'interdiction aux moins de 18 ans, ou encore sur l'indemnisation des professionnels lésés par des restrictions d'exploitation en salles. Au total, quinze auteurs ont bien voulu poser un regard critique sur un dispositif complexe observé avec méfiance par une industrie du cinéma partagée entre agacement et résignation.
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Incroyable ! Sidérant ! Époustouflant ! Poussé par le triomphe du tome 1, cet étourdissant volume propose 4.000 nouvelles répliques. De quoi «réchauffer en hiver, rafraîchir en été, stimuler les lymphatiques et calmer les névropathes» (Comment réussir quand on est con et pleurnichard). 4.000 ? Où cela s'arrêtera-t-il ? Des sources innombrables, reflets du cinoche et du septième art : films cultes, comédies fracassantes, oeuvres oubliées, productions obscures... Un tour du monde incroyable à la rencontre de près de 3.000 films. Tout est passé par le petit tamis pour récolter des pépites. Drôles, étourdissantes, pertinentes, profondes, sensées, ébouriffantes... Elles sont venues, elles sont (presque) toutes là, à ce deuxième rendez-vous des 4.000. Une sélection de premier choix, apte à combler les palais les plus gourmands. De surprises en étonnements, ça fuse de partout et ça ne laisse jamais indifférent. Des répliques toujours admirablement rangées sous forme de dictionnaire. De A (comme Abruti) à Z (comme Zoom). Pour éviter au lecteur de s'égarer. Car on peut se perdre dans un nectar. 4.000, ça frôle le grandiose ; l'ivresse des montagnes, la volupté des grands espaces que l'on foule mètre après mètre. On se délecte, on se gargarise et on reste pantois. Et comme dirait James Bond lui-même, «Per ora et per il momento che vera. Jouissons du moment et du moment qui le suit» (L'Homme au pistolet d'or). Ah, ce tome 2, c'est du brutal !
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à la recherche du mystérieux Cary Grant
Jean-Philippe Costes
- Lettmotif
- 18 Octobre 2022
- 9782367163505
Mon premier est un acteur adulé par le public depuis 1937. Mon deuxième s'est ingénié à garder le secret sur sa vie privée. Mon troisième est l'incarnation de la classe et du charme. Mon quatrième a brillé dans l'ensemble des genres cinématographiques, de la comédie au drame en passant par l'espionnage. La réponse, vous l'avez devinée : Cary Grant. Tout est dit et rien n'est dit : à force de nimber sa personnalité de mystère, Cary Grant est l'une des célébrités les plus méconnues du monde. Et ce ne sont pas les nombreux articles de presse ou les multiples biographies qui lui ont été consacrés qui lèveront totalement le voile. C'est en effet au sein même d'une oeuvre en forme de charade que le malicieux complice d'Alfred Hitchcock a caché la vérité de son être. Une vérité qui, loin des conventions et des images immaculées du star-system, fera mentir vos certitudes d'admirateur ou d'amateur du septième art.
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Ce livre aurait pu s'appeler Cassavetes et moi, la balade très personnelle de Quentin Victory Leydier, né en 1987, qui se replonge dans la carrière d'un cinéaste mort en 1989. Un alignement des planètes et une évidence qui aboutit à la relation intime entre un cinéaste, son oeuvre et l'amoureux du cinéma qui la regarde et qui voit sa vie changer irrémédiablement à son contact. Moins un livre sur le cinéma qu'un récit personnel, très «littéraire», même si par modestie Quentin Victory Leydier récusera le terme. Après tout, il n'est qu'un auteur de «livres sur le cinéma». Gageons qu'«Avec John Cassavetes» lui donnera tort. Je ne crois pas que Cassavetes puisse laisser qui que ce soit indifférent. Encore faut-il se lancer dans ses films. Je me demande s'il n'y aurait pas des gens que ce cinéma pourrait inquiéter. Je comprendrais en tout cas qu'on puisse avoir un peu peur de se lancer. C'est peut-être pour ça que j'ai écrit ce livre. Pour que l'on comprenne qu'il n'y a pas de risque majeur. Et puis, peut-être que cet ouvrage peut accompagner la découverte de ces films, on ne sait jamais. Peut-être aussi que ce texte donnera envie à certains de se replonger dans cette énergie folle que sont les films de Cassavetes. Que le lecteur se rassure, ce livre n'a pas vocation à donner des leçons ni à imposer un sens quelconque. Je pense qu'il peut en revanche servir comme un petit plan que l'on aurait griffonné sur un coin de table, en fin de soirée. De toute façon, faudrait être bien con pour essayer de figer Cassavetes dans une interprétation car il reviendrait des morts pour tout casser. L'oeuvre du cinéaste est trop vaste, c'est un flux si puissant qu'on peut seulement apprendre à ne pas s'y noyer, de là à parvenir à un faire un dos crawlé, c'est une autre histoire. Cassavetes interdit d'étaler sa science pour briller dans les salons, pourtant y en a encore qui essaient. Comme ça m'énerve, j'ai préféré opter pour cette forme très libre qui veut se couler dans l'oeuvre. Je ne sais pas si j'y suis parvenu, mais c'était mon objectif. Et c'était plaisant de se sentir un peu plus proche de tous ces personnages. J'espère que le lecteur vivra quelque chose d'un peu similaire Quentin Victory Leydier. 100 photogrammes des films en couleur.
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Les Italo-Américains à l'écran : De Scarface aux Soprano
Régis Dubois, Oliva Dorian
- Lettmotif
- 9 Janvier 2024
- 9782367164168
Frank Capra, Vincente Minnelli, Francis Ford Coppola, Martin Scorsese, Brian De Palma, Michael Cimino, Robert De Niro, Al Pacino, Sylvester Stallone, John Travolta, Quentin Tarantino... C'est peu de dire que les Italo-Américains ont largement contribué à la grandeur du cinéma hollywoodien. Qu'on songe pour s'en convaincre à ces films cultes que sont Le Parrain (1972), Rocky (1976), La Fièvre du samedi soir (1977) ou Les Affranchis (1990). Sans oublier bien sûr la série Les Soprano (1999-2007). Et pourtant, l'accession de ces enfants d'immigrés au panthéon du septième art fut un chemin semé d'embûches. Beaucoup l'ignorent, mais les Italiens subirent aux Etats-Unis un racisme presque aussi virulent que les Afro-Américains, un ostracisme redoublé à l'écran par une longue tradition de stéréotypes allant du mafioso au guido en passant par celui du latin lover ou de la bimbo. C'est de cette longue histoire de la présence italo-américaine sur les écrans, à la fois en tant que personnages caricaturés que comme artistes devant et derrière la caméra, dont cet ouvrage rend compte, une histoire passionnante qui nous plonge dans les débuts du cinéma muet (Rudolph Valentino) jusqu'au succès des séries du XXIe siècle (Les Soprano), en passant par l'âge d'or des studios (Scarface) et les tonitruantes années du Nouvel Hollywood (Le Parrain).
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S'il est un pays qui concentre dans son cinéma tous les excès et les contradictions de la société, l'Italie peut sans doute être celui-ci. La richesse de sa culture et les méandres de son histoire ont en effet toujours inspiré les intellectuels italiens parmi lesquels de nombreux cinéastes talentueux avides de montrer sur grand écran, dans les cris de joie ou de colère, le sentiment et les frustrations du peuple face aux puissants. [...] Placés au coeur des intrigues, de la comédie populaire au giallo, la politique, la violence, le sexe et la religion ont donc naturellement polarisé l'attention des pouvoirs publics depuis les tout premiers jours du cinématographe. » Christophe Triollet ///// Pour le huitième volume de sa collection Darkness, censure et cinéma, Christophe Triollet a fait appel à dix enseignants et chercheurs en cinéma pour évoquer différents aspects d'un cinéma italien viscéralement en marge. Un ouvrage de passionnés érudits qui revient au fil des articles sur la fantaisie baroque de Fellini, l'entreprise de destruction de Pasolini, la farce (ou force) caustique de Marco Ferreri, les films de cannibales de Ruggero Deodato et d'Umberto Lenzi, le réalisme documentaire de Gomorra. Dans sa volonté d'ouverture et de diversité, Darkness, censure et cinéma en Italie propose également un éclairage original sur deux réalisateurs connus pour leurs films gore, Lucio Fulci, anticlérical dans ses comédies, et Joe d'Amato, pornographe de l'extrême. Et d'évoquer la filmographie de Silvano Agosti, cinéaste révolté qui, face à la censure, a choisi la voie de la radicalisation et de la clandestinité. ///// Darkness, censure et cinéma en Italie restitue toute le mordant, la folie, la créativité d'un cinéma italien qui aime jouer avec les interdits.
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L'oeuvre d'Henri-Georges Clouzot, de L'Assassin habite au 21 (1942) à La Prisonnière (1968), est connue et reconnue. Mais qu'en est-il de son oeuvre fantôme, des scénarios originaux qu'il a écrits mais non tournés, l'un notamment avec Jean-Paul Sartre, des adaptations, telle que Chambre obscure d'après Vladimir Nabokov, de L'Enfer arrêté après quelques jours de tournage, ou encore des remakes qu'elle a suscités ?
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Trajectoires d'Aaron Sorkin (A la Maison-Blanche, Sports Night, Studio 60, The Newsroom)
Mathieu Demaure
- Lettmotif
- 19 Janvier 2021
- 9782367163260
Scénariste star (les séries À la Maison-Blanche (The West Wing) et The Newsroom, les films Des hommes d'honneur et The Social Network), dramaturge à succès et depuis peu réalisateur (Le Grand Jeu en 2017 et Les Sept de Chicago en cette fin d'année 2020), Aaron Sorkin collectionne les honneurs et les récompenses. Ses qualités de dialoguiste sont aujourd'hui majoritairement reconnues - «sans doute le meilleur de notre époque» selon Damon Lindelof, co-créateur de Lost, de The Leftovers et de Watchmen -, chacune de ses oeuvres nourrit le débat. Ses deux premières séries, Sports Night et À la Maison-Blanche, ont participé à la constitution de l'âge d'or télévisuel des années 2000. Pourtant, certains de ses propos (sur les femmes, sur Internet...) et de ses comportements (auprès de ses équipes de scénaristes) ont jadis suscité la controverse. Aaron Sorkin est un personnage public, un auteur très bien établi dans le paysage hollywoodien. Ce livre, le premier en français qui lui est consacré, se veut à la fois une biographie et une analyse de son style, volubile, omniscient, inspiré par les comédies américaines des années 30 et 40. Depuis William Shakespeare jusqu'aux films de Frank Capra, ses influences sont multiples et transversales. Tentons de les cerner en compagnie de Jed Bartlet, de Mark Zuckerberg, de Mackenzie McHale et de Molly Bloom.
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On ne naît pas scénariste, on le devient ! D'après les statistiques, un Français sur trois fantasmerait de développer une histoire pour l'industrie du divertissement : roman, nouvelle, poésie, jeu vidéo, web-série, scénario, eLuc Fouliard est scénariste depuis une quinzaine d'années, formé entre autres au conservatoire européen d'écriture audiovisuel (CEEA), membre de la Guilde des scénaristes et de la SACD. Issu de l'audiovisuel, créateur de concepts de séries, formateur dans des écoles de cinéma, il évolue dans des répertoires aussi différents que les séries policières, les séries d'animation ou de «scripted reality» : P.J., Préjudice, Plein Soleil, Au nom de la vérité, Nos voisins les marsupilamis, Marc St Georges, etc. Professeur de scénario dans plusieurs écoles de cinéma, il vous dévoile ses secrets les plus pertinents - du débutant à l'auteur chevronné - pour initier, élaborer, concrétiser un scénario de A à Z, en toute simplicité. La plupart des gens sont bloqués à l'étape de l'intention et leur projet ne verra jamais le jour. Entre le rêve et la réalité, il y aurait donc une frontière insurmontable... Pourtant, est-ce vraiment si difficile d'écrire un scénario ? Non, à condition de mettre en application quelques principes, méthodes et autres stratégies intrinsèques à tout bon récit. Alors, qu'on se le dise : ''Si vous voulez être pris au sérieux dans votre projet scénaristique, vous devez prendre votre projet scénaristique au sérieux.'' Le moment est venu d exploiter l'immense potentiel qui sommeille en vous et dont vous n'avez pas encore eu conscience jusqu'à maintenant. Car créer, c'est prendre le temps de voir les choses différemment. Sachez que les seules choses qui pourraient vous limiter sont vos obstacles internes et votre incapacité de vous engager à obtenir ce que vous voulez. N'ayez pas peur de sortir de votre zone de confort, l'aventure scénaristique et humaine ne commencera qu'à partir de là ! La vie moderne nous met constamment à l'épreuve ; notre volonté de nous engager et les plus grandes récompenses qu'elle apporte sont réservées à ceux qui sont fermement décidés à persévérer jusqu'à ce qu'ils atteignent leur but. Votre détermination, le temps et surtout votre savoir-faire vous mèneront sur la route de vos rêves les plus inaccessibles.
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Mon cahier de castings est un outil inédit qui va devenir pour vous un support essentiel.?Il vous permet de tracer l'historique de tous les projets auxquels vous avez postulé en vous permettant d'optimiser vos recherches de castings et l'efficacité des canaux que vous utilisez, de systématiser vos contacts, de faire vos propres statistiques et d'analyser objectivement votre situation en fixant toute l'information nécessaire après chaque casting de manière très visible et structurée. Les fiches vous permettent également d'analyser le texte et de préparer au mieux votre jeu pour optimiser vos chances de succès.
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Nombreux sont les acteurs de western, mais rares ceux qui furent de vrais cow-boys. Gary Cooper aurait pu se vanter de l'avoir été dans sa jeunesse, mais il était de tempérament modeste. L'inoubliable interprète du Train sifflera trois fois et de L'Homme de l'ouest ne s'est d'ailleurs pas illustré dans ce seul genre : de la comédie sentimentale au film de guerre, de l'aventure exotique à la parodie, il a apporté son aura naturelle à tous les genres qu'il a touchés, toujours avec cette générosité prompte à mettre en lumière ses partenaires, qu'elles se nomment Claudette Colbert, Barbara Stanwyck, Grace Kelly ou Audrey Hepburn. Et ce n'est pas pour rien que 60 ans après sa mort, il reste un modèle pour de nombreuses vedettes d'aujourd'hui. «Américain par excellence», dans le meilleur sens de ces termes, celui qui fut L'Extravagant Mr. Deeds (Frank Capra) et le Sergent York (Howard Hawks), fut également l'ami de grands écrivains, Hemingway en tête. Et si Clark Gable a été le «roi», John Wayne, le «duc», Gary Cooper méritait bien de se voir enfin décerner le titre de prince.
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Une histoire du cinéma français Tome 3 : 1950-1959
Philippe Pallin, Denis Zorgniotti
- Lettmotif
- Une Histoire Du Cinema Francais
- 12 Novembre 2021
- 9782367162638
Une histoire du cinéma français se présente comme une série d'ouvrages, classés par décennies successives (des années 30 à nos jours) pour offrir au lecteur un panorama complet du cinéma français. Pour chaque année sont mis en avant les films majeurs, un grand réalisateur, une actrice et un acteur ainsi qu'un grand dossier thématique abordant pour le cinéma les questions essentielles de la période. À travers ces analyses, et la mise en perspective des oeuvres et des artistes dans un contexte historique, social, politique et même technique, ce livre se veut le récit pertinent - et à l'occasion, impertinent ! - de l'histoire, riche mais encore trop méconnue, de notre cinéma.
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Stéphane Brizé-Vincent Lindon, les plans de bataille
Quentin Victory Leydier
- Lettmotif
- 9 Février 2022
- 9782367163635
La relation artistique qui unit Stéphane Brizé et Vincent Lindon au travers de cet ensemble (Mademoiselle Chambon, Quelques heures de printemps, La loi du marché, En guerre, Un autre monde) est probablement l'une des plus belles et des plus riches de ces dernières années. Il m'a semblé plus que logique d'y consacrer un ouvrage tant leurs films sont d'une brûlante actualité et m'apparaissent comme profondément indispensables dans ce monde qui est le nôtre. Ils sont un miroir qu'il est nécessaire de tourner vers soi. Ce livre qui se veut à la fois analytique et personnel est ma manière de rendre, modestement, hommage à ces deux hommes. Il tente de mettre en lumière des constantes, des procédés filmiques (le plan-séquence, par exemple) et s'arrête également sur des thématiques fortes comme le travail, bien sûr, ou encore le langage et sa possible instrumentalisation. Plus que jamais, il me semble, le cinéma français et la société peuvent être fiers de compter parmi eux de pareils artistes.
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François Truffaut, la passion des seconds rôles : 100 portraits d'acteurs et d'actrices
Armand Hennon
- Lettmotif
- 21 Août 2024
- 9782367164335
Tout a-t-il été écrit sur François Truffaut ? Visiblement non, et c'est ce que nous prouve brillamment Armand Hennon avec son livre François Truffaut, la passion des seconds rôles. Plus encore qu'une simple suite de biographies, l'auteur fait revivre les rapports privilégiés qu'entretenait le cinéaste avec tous ses comédiens et ses comédiennes. Armand Hennon en a ainsi rencontré beaucoup - en particulier les anciens enfants, retrouvés après d'âpres recherches. Tous ont témoigné d'une relation inoubliable dont l'évocation, plusieurs décennies plus tard, provoque encore un électrochoc affectif. Comme Serge Moati, simple silhouette sur Les 400 Coups, marqué à vie par son expérience sur le film. Surtout, Truffaut ne négligeait rien et arrivait sur un détail ou dialogue singulier à donner une place particulière à toute une galaxie de personnages devenus, grâce à lui, passionnants. Chacun d'entre nous, cinéphile assidu ou simple amateur de cinéma, a ses préférences et garde en mémoire particulièrement l'un d'entre eux. Le copain d'Antoine Doinel dans Les 400 Coups, la femme trompée de Lachenay dans La Peau douce, l'éblouissante Madame Tabard et son extravagant mari, que l'on ne découvre qu'après plus d'une heure de Baisers volés, la gouvernante affectueuse de L'Enfant sauvage, l'actrice déclinante qui confond les portes du décor dans La Nuit américaine, le libraire amoureux d'Adèle H., l'instituteur humaniste de L'Argent de poche, l'éditrice de Morane dans L'Homme qui aimait les femmes, Colette et Sabine de L'Amour en fuite évoquées dans la chanson d'Alain Souchon, le mari caché dans la cave du Dernier Métro, Madame Jouve dans La Femme d'à côté... Ils sont tous là et Armand Hennon les ramène, pour notre plus grand plaisir, à la surface de nos souvenirs.
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L'histoire de l'Italie à travers l'oeuvre d'Ettore Scola
Charles Beaud
- Lettmotif
- 28 Août 2013
- 9782919070855
Cinéaste et scénariste majeur de la comédie italienne, Ettore Scola a été l'auteur de films qui font pleinement partie du panthéon du cinéma italien. Nous nous sommes tant aimés (1974), Affreux, sales et méchants (1976), Une journée particulière (1977) et La Terrasse (1980) ont permis au réalisateur d'accéder à une reconnaissance critique et publique internationale. L'Histoire contemporaine de son pays (du fascisme au miracle économique), mais aussi l'évolution artistique du cinéma italien, constituent des thèmes majeurs de son cinéma. Une cinématographie qui se caractérise par une grande variété formelle, une profonde fantaisie et une représentation très cohérente de l'histoire et de la société italiennes.
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Trajectoires balzaciennes dans le cinéma de Jacques Rivette
Francesca Dosi
- Lettmotif
- 6 Décembre 2013
- 9782919070862
Cet ouvrage retrace un parcours inhabituel d'assimilation, d'hybridation et de réinvention du fait littéraire au cinéma. Entre reprise et transformation, Jacques Rivette réalise trois oeuvres différemment marquées par une puissante innutrition balzacienne : Out 1, Noli me tangere (1970-71), film fleuve expérimental d'environ treize heures, articulé sur l'improvisation des acteurs et centré sur la quête des Treize balzaciens ; La Belle Noiseuse (1991) qui transpose au présent du tournage l'histoire du Chef d'oeuvre inconnu en la modifiant partiellement, et Ne touchez pas la hache (2007), film en costume « fidèle à la lettre » à La Duchesse de Langeais. Ces "trajectoires balzaciennes" s'inscrivent dans un réseau complexe de références, d'allusions et de citations qui reflète la construction en toile d'araignée de La Comédie Humaine et définit l'articulation composite et hybride de l'oeuvre rivettienne.
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Censure et cinéma Tome 1 ; gore & violence
Collectif
- Lettmotif
- Darkness
- 21 Juillet 2017
- 9782367162058
Le cinéma gore, c'est grave ? (Christophe Triollet) /// NIFFF 2011 : le gore, d'un mode de représentation à son institutionnalisation (Julien Bono) /// Croquemitaine. Morale puritaine et ''gorification'' (Lionel Trelis) /// La violence du slasher film. Une affaire de morale (Florent Christol) /// L'horreur à la télévision américaine. Quand la peur s'invite dans le salon (Benjamin Campion) /// Le gore cronenbergien (Fred Bau) /// Le gore dans les films sur le Moyen Age. D'un passé à l'écran au passé comme écran (Yohann Chanoir) /// Fulci, le gore et la censure (Lionel Grenier) /// De l'influence d'Akira Kurosawa sur le cinéma sanglant (Eric Peretti) /// L'épopée Sushi Typhoon. Sexe, gore et humour potache (Sébastien Lecocq) /// Lucifer Valentine. Sympathy for the devil (Sébastien Lecocq) /// Paul Verhoeven. Goor, vous avez dit goor ? (Fred Bau) /// Torture, inquisition et sorcellerie au cinéma (Albert Montagne) /// Gorenographie. Du sang, du foutre et des vampires (Alan Deprez) /// Snuff movies, légende ou réalité ? (Christophe Triollet) /// Torture porn, jusqu'au bout de l'horreur (Christophe Triollet) /// Violence au cinéma (Christophe Triollet) /// Violence et cinéma (Jean-Baptiste Guegan) /// Violence et châtiment. La justice par la mort (Lionel Trelis) /// La violence est parmi nous (Christophe Triollet) /// Mimétisme et confusion (Lionel Trelis) /// Franche-Chine. Violence, cinéma et censure (Jean-Baptiste Guegan) /// Conflits de génération, suicide et ultra violence. Tabous cinématographiques d'une jeunesse sacrifiée (Sébastien Lecocq) /// Les films X violence. Une censure méconnue du cinéma français (Albert Montagne) /// L'affaire du film Martyrs (Christophe Triollet) /// Les revues interdites (Bernard Joubert) /// Brèves censoriales
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Montgomery Clift a été une star immense entre la fin des années quarante et le milieu des années soixante. Mais il ne fut pas une étoile comme une autre. Il a traversé le ciel hollywoodien telle une comète : un peu plus de 13 années passées sur les planches, 20 sur les plateaux de cinéma, soit 17 films et une mort prématurée à 45 ans. Comme James Dean, il a été victime d'un accident de voiture. À la différence du rebelle sans cause qui l'admirait, celui que tout le monde appelait Monty a survécu. Rebelle, il l'a été à sa manière. Moins tonitruante que celle de son cadet. Il a été le premier à imposer ses conditions aux tout-puissants studios, se payant le luxe de réécrire ses dialogues. Aujourd'hui, le grand public se souvient davantage de Marlon Brando. Il était le concurrent numéro un de Monty. Dans les couloirs des rédactions, il se disait que si l'un n'obtenait pas un rôle, c'était l'autre qui l'aurait. Au-delà de cette rivalité, il y avait un grand respect mutuel. Elle révélait aussi l'envie d'approcher la perfection. Toute sa vie, Montgomery Clift n'a eu de cesse de donner le meilleur de lui-même, allant chercher profondément en lui, dans sa propre existence, les matériaux utiles à son art. Ses compositions sont le résultat d'un travail acharné. Ses personnages restent gravés dans les mémoires : Matthew Garth, le jeune cow-boy de Red River (La Rivière rouge) en lutte contre l'autorité, Robert E. Lee Prewitt, le soldat idéaliste de From Here to Eternity (Tant qu'il y aura des hommes), et Perce Howland, le héros blessé de The Misfits (Les Désaxés). Des êtres solitaires et écorchés, à l'image de l'homme qui les incarnait. Si ce livre doit prouver quelque chose, c'est l'étonnante proximité entre ces personnages et l'acteur. Montrer à quel point vie professionnelle et vie privée ont fini par se mêler. L'Enfer du décor n'est donc pas une biographie, mais un travail de synthèse mêlant éléments biographiques et analyse filmique conférant à cet ouvrage un aspect analytique qu'on ne trouve, à ce jour, dans aucun autre ouvrage consacré au comédien. Mais il a une autre particularité, celle d'être le seul en France à octroyer à cet acteur fabuleux et méconnu la place qu'il mérite, celui d'un créateur sensible, érudit et marginal, qui inspira de nombreux autres et changea le statut de l'acteur en insufflant à la profession un supplément d'âme et de coeur, une authenticité.
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Michelangelo Antonioni ; d'un regard à l'autre
Jacques Demange
- Lettmotif
- 8 Novembre 2019
- 9782367162768
L'oeuvre de Michelangelo Antonioni a souvent été réduite à une série d'idées reçues et de formules consacrées dont la plus tenace serait celle de l'incommunicabilité. Et pourtant, la communication occupe une place centrale, pour ne pas dire essentielle, dans les films du réalisateur italien. Cette 'communication antonionienne' échappe cependant aux conventions établies, s'établissant par le biais de longs dialogues silencieux faisant la part belle aux expressions du regard. C'est ce dernier qui constitue le sujet principal de cet essai qui propose une interprétation scopique du cinéma d'Antionioni. D'un regard à l'autre, d'un regard vers l'autre, une relation à la fois propre à une continuité et à un point de bascule dont les personnages, motifs et formes qui habitent la filmographie du cinéaste, seraient les principaux représentants et les premiers tributaires. A travers de nombreuses analyses de plans et de séquences, le présent ouvrage propose d'ouvrir le(s) regard(s) aux multiples rencontres qui ne cessent de jalonner les films d'Antonioni.