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«Dans GENESIS, mon appareil photo a permis à la nature de me parler. Écouter fut pour moi un privilège.» - Sebastião Salgado En 1970, à 26 ans, Sebastião Salgado se retrouve par hasard pour la première fois avec un appareil photo entre les mains. En regardant dans le viseur, il a une révélation: brusquement, la vie prend un sens. Dès lors - même s'il lui a fallu des années de travail acharné avant d'acquérir l'expérience nécessaire pour pouvoir vivre de son travail de photographe - l'appareil photo devient l'outil par lequel il interagit avec le monde. Salgado, qui a «toujours préféré la palette en clair-obscur des images en noir et blanc» prend quelques photos couleur à ses débuts, avant d'y renoncer définitivement. Élevé dans une ferme au Brésil, Salgado éprouve un amour et un respect profonds pour la nature; il se montre aussi particulièrement sensible à la façon dont les êtres humains sont affectés par les conditions socio-économiques souvent accablantes dans lesquelles ils vivent. Des nombreuses oeuvres que Salgado a réalisées au cours de son admirable carrière, trois projets de longue haleine se démarquent particulièrement: La Main de l'homme (1993) qui illustre le mode de vie bientôt révolu de travailleurs manuels du monde entier, Exodes (2000), témoignage sur l'émigration massive causée par la faim, les catastrophes naturelles, la dégradation de l'environnement et la pression démographique, et ce nouvel opus, GENESIS, résultat d'une expédition épique de 8 ans à la redécouverte des montagnes, déserts et océans, animaux et peuples qui ont jusqu'ici échappé à l'empreinte de la société moderne - les terres et la vie d'une planète encore préservée. «Près de 46% de la planète semblent encore comme au temps de la Genèse», fait remarquer Salgado. «Nous devons sauvegarder ce qui existe.» Le projet GENESIS, en lien avec l'Instituto Terra créé par Salgado cherchent à montrer la beauté de notre planète, à inverser les dommages qu'on lui a infligés et à la sauvegarder pour les générations futures. Au cours de 30 voyages, à pied, en avion léger, en bateau, en canoë et même en ballon, par une chaleur extrême ou un froid polaire et dans des conditions parfois dangereuses, Salgado a réuni des images qui nous montrent la nature, les peuples indigènes et les animaux dans toute leur splendeur. Maîtrisant le monochrome avec un talent qui rivalise avec celui du virtuose Ansel Adams, Salgado fait entrer la photographie noir et blanc dans une autre dimension; les nuances de tons de ses oeuvres, le contraste entre le clair et l'obscur, évoquent les tableaux de grands maîtres comme Rembrandt et Georges de la Tour. Que découvre-t-on dans GENESIS? Les espèces animales et les volcans des Galapagos; les manchots, les lions de mer, les cormorans et les baleines de l'Antarctique et de l'Atlantique sud; les alligators et les jaguars du Brésil; les lions, les léopards et les éléphants d'Afrique; la tribu isolée des Zoé au fin fond de la jungle amazonienne; le peuple korowaï vivant à l'âge de pierre en Papouasie occidentale; les éleveurs de bétail nomades dinka du Soudan; les nomades nénètses et leurs troupeaux de rennes dans le cercle arctique; les communautés mentawai des îles à l'ouest de Sumatra; les icebergs de l'Antarctique; les volcans d'Afrique centrale et de la péninsule du Kamtchatka; les déserts du Sahara; le rio Negro et le rio Jurua en Amazonie; les failles du Grand Canyon; les glaciers de l'Alaska... Après s'être rendu là où personne n'était jamais allé, et avoir consacré tant de temps, d'énergie et de passion à la réalisation de cet ouvrage, Salgado considère GENESIS comme sa «lettre d'amour à la planète».
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Ses oeuvres ont inspiré un best-seller du New York Times, un film avec Scarlett Johansson et Colin Firth, elles ont fait exploser le nombre d'entrées dans les institutions artistiques d'Amsterdam à Washington et imposé des mesures spéciales pour contrôle la foule au Mauritshuis, à La Haye, où des milliers de visiteurs défilent pour apercevoir l'énigmatique et séduisante Jeune Fille à la perle, surnommée la «Mona Lisa néerlandaise».
De son vivant, pourtant, la renommée de Johannes Vermeer (1632-1675) dépassait à peine sa Delft natale et un petit cercle de commanditaires. Après sa mort, seuls quelques collectionneurs et marchands d'art ont empêché son nom de sombrer dans l'oubli. Hors des Pays-Bas, ses oeuvres ont souvent été attribuées à tort à d'autres artistes. Ce n'est qu'à la moitié du XIXe siècle que Vermeer a attiré l'attention du monde artistique, qui s'est soudain penché sur ses détails narratifs, ses textures finement nuancées et ses majestueux pans de lumière. Une fois le génie redécouvert, il est définitivement sorti de l'ombre.
Cette édition XL rassemble le catalogue complet de l'oeuvre de Vermeer, regroupant dans les meilleures reproductions imaginables ses scènes paisibles et pourtant captivantes, trésors des galeries et musées européens et américains. De la rédaction d'une lettre à une leçon de musique en passant par les préparatifs culinaires, le répertoire d'actions domestiques restreint mais très évocateur de Vermeer se dévoile, grâce aux nouvelles reproductions, dans un format généreux comprenant trois doubles pages à déplier. De nombreux détails mettent en valeur le talent extraordinaire de l'artiste à témoigner des traditions et modes de l'âge d'or néerlandais, mais aussi à évoquer toute une histoire à travers une simple expression, un geste esquissé ou un regard fugace. -
«Les dîners de Gala ont été voués aux plaisirs du goût... Si vous êtes un disciple de ces peseurs de calories qui transforment les joies d'un repas en punition, refermez ce livre, il est trop vivant, trop agressif et bien trop impertinent pour vous.» ? Salvador Dali Nourriture terrestre et surréalisme font très bon ménage: sexe et homards, collage et cannibalisme, rencontre d'un cygne et d'une brosse à dents sur un fond de tarte. Les opulents dîners mondains lancés par Salvador Dali (1904-1989) et son épouse et muse, Gala (1894-1982), ont donné matière à bien des légendes. Heureusement pour nous, Dali a publié un livre de recettes en 1973, Les Dîners de Gala, qui révèle bien des ingrédients sensuels, fantaisistes et exotiques qui firent la renommée de ces réunions festives.
Cette réédition rassemble en 12 chapitres l'intégralité des 136 recettes, spécialement illustrées par Dali et organisées par types de plats, y compris les aphrodisiaques. Les images et les recettes sont accompagnées des extravagantes pensées de Dali sur des sujets tels que les conversations à table: «La mâchoire est notre meilleur outil pour atteindre la connaissance philosophique.» Toutes ces recettes élaborées peuvent être réalisées à la maison, bien que certaines demanderont des talents plus assurés et un garde-manger bien fourni. Il s'agit là d'une cuisine ancienne école faite de plats concoctés par de grands chefs français, maîtres de restaurants étoilés à Paris, tels que Lasserre, La Tour d'Argent, Maxim's et Le Train Bleu. Mais le bon goût, de même que le plaisir voluptueux, ne se démode jamais. En rendant ce livre accessible à un large public, TASCHEN offre à la cuisine d'aujourd'hui une oeuvre d'art, un livre de cuisine pratique et une aventure riche en sensations. -
Léonard de Vinci : tous les dessins
Johannes Nathan, Franz Zollner
- Taschen
- Bibliotheca Universalis
- 6 Novembre 2014
- 9783836554404
Léonard de Vinci, l'un des êtres humains les plus accomplis ayant jamais existé, représente l'image même du génie de la Renaissance. Créateur des plus célèbres tableaux du monde, ce scientifique, artiste, philosophe, inventeur, constructeur et mécanicien incarne parfaitement le grand épanouissement de la conscience humaine qui marque son époque.Léonard de Vinci. L'oeuvre graphique présente des reproductions de très grande qualité de 663 dessins de Léonard, des études anatomiques aux plans d'architecture, des dessins techniques complexes aux portraits de bébés potelés. Hormis quelques rares exceptions, tous ces dessins, dont plus de la moitié sont tirés de la collection royale du château de Windsor, sont présentés en format pleine page. Plongez-vous dans ce livre et savourez l'immense subtilité de l'un des plus grands esprits et des plus talentueux artistes de l'histoire.
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Des merveilles gravées sur bois
Une histoire illustrée de 200 chefs-d'oeuvre japonais
On se souvient du portrait de l'écrivain naturaliste Émile Zola assis parmi ses japonaiseries signé Édouard Manet et des copies méticuleuses que Van Gogh réalisa des estampes d'Hiroshige, qu'il collectionnait avec dévotion. Il est clair qu'au XIXe siècle les pionniers du modernisme européen ne font pas mystère de leur amour pour l'art japonais. Sensuelle, libre et vibrante, l'estampe aurait été, à elle seule, à l'origine de la vague japoniste qui submergea d'abord la France, puis toute l'Europe - souvent sous la forme d'objets d'art mal compris, réduits à leur caractère «exotique», qui nourrissent alors l'art occidental.
Car l'estampe japonaise est un phénomène sans équivalent en Occident. Certaines des idées qui ont le plus vigoureusement secoué l'art moderne - dont celle, comme l'a dit Karl Marx, que «tout ce qui est solide se volatilise» - sont nées au Japon dans les premières heures du XVIIIe siècle et se sont exprimées avec une force inédite dans les oeuvres de maîtres comme Hokusai, Utamaro et Hiroshige au début du XIXe.
Ce recueil lève le voile sur une forme d'art très appréciée mais incomprise en présentant les 200 estampes japonaises les plus exceptionnelles dans leur contexte historique. Depuis l'essor, au XVIIe siècle, du décadent ukiyo-e, «image du monde flottant», jusqu'au déclin et à la résurgence tardive de cet art au début du XXe siècle, les reproductions rassemblées dans cette édition composent un témoignage sans égal non seulement sur un genre unique dans l'histoire de l'art, mais aussi sur l'évolution des moeurs et de la culture au Japon.
Montagnes mystiques ou cols enneigés, samouraïs en armures ou travailleuses du sexe mises en vitrine, chaque planche est abordée comme une oeuvre à part entière qui raconte les histoires et les gens qui se dessinent dans ces motifs. On découvre ainsi les quatre piliers de l'estampe - beautés, acteurs, paysages et compositions de fleurs et d'oiseaux - qui côtoient des représentations de lutteurs sumo, d'acteurs de kabuki et d'envoûtantes courtisanes, ces vedettes du «monde flottant» dont les fans inlassables favorisent la production frénétique d'estampes. On plonge aussi dans un univers plus sombre et inquiétant grâce à des estampes où des démons, spectres, mangeurs d'hommes et autres créatures imaginaires tourmentent les vivants dans des scènes saisissantes qui inspirent encore aujourd'hui le manga, le cinéma et les jeux vidéo japonais. On comprend ainsi comment ces oeuvres d'une diversité incroyable, scènes quotidiennes ou érotiques, tantôt martiales, tantôt mythologiques, ont en partage la maîtrise technique et l'oeil infaillible de leurs auteurs, ainsi que la prodigieuse ingéniosité et l'ironie avec lesquelles éditeurs et artistes se sont défendus contre la censure officielle.
Cette édition rassemble des reproductions des plus belles estampes parvenues jusqu'à nous, conservées sous les voûtes des musées et dans des collections privées du monde entier. Pages dépliantes invitent à étudier les plus infimes détails, tandis que des descriptions fouillées nous guident dans cette période effervescente de l'histoire de l'art japonais. -
Master Of Form. Fusion of architecture, art and engineering. Santiago Calatrava is a renowned architect, structural engineer and artist. Recent projects such as the Athens 2004 Olympic sports complex, the Turning Torso in Malmo, and TGV station in Liege, have brought him international acclaim. The only architect to exhibit at both the Museum of Modern Art and the Metropolitan Museum of Art in New York, he is presently designing the main transportation hub for Ground Zero in Manhattan, as well as the tallest building in the USA: the 150-story Chicago Tower. Calatrava collaborated extensively on this monograph, which traces his career and places his architecture in the context of his art and engineering prowess. All of his works, from the suspended swimming pool at Zurich's Federal Institute of Technology to his latest, startling designs, are featured in this lavishly illustrated volume. This updated 2014 trade edition of the original large monograph includes new projects such as the Peace Bridge in Calgary, Canada, the Conference and Exhibition Center in Oviedo, Spain, and the Mediopadana Station in Reggio Emilia, Italy.
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Quand David Hockney identifie l'iPhone comme un instrument autant qu'un matériau, de nouveaux horizons artistiques s'ouvrent à lui. ll réalise ses premières oeuvres numériques au printemps 2009, avec pour sujet son paysage matinal, brossé en grandes lignes et couleurs éclatantes sur ce support où les teintes les plus subtiles apparaissent comme de pures expressions de la lumière. En 2010, Hockney commence à travailler sur iPad et son répertoire artistique s'élargit avec l'écran, qui autorise des jeux de couleur, de lumière et de traits plus complexes encore. Chaque image du livre saisit un moment fugace depuis une fenêtre de la maison de Hockney, dans le Yorkshire: aube flamboyante, ciel matinal lila, paysages nocturnes paisibles ou arrivée soudaine du printemps. On se laisse captiver par des détails, des gouttes de pluie sur la vitre, des lumières lointaines dans la nuit, un reflet sur un vase ou la variété de la végétation qui borde le carreau. Au gré de 120 dessins réalisés entre 2009 et 2012, sélectionnés et organisés par l'artiste en personne, faites l'expérience du temps qui passe, par le regard de David Hockney! Ce livre d'artiste, d'abord paru en édition signée exclusive, resort aujourd'hui dans une version illimitée, dont le toujours généreux format XL présente les oeuvres de Hockney dans une résolution parfaite. C'est l'occasion de suivre le conseil du Times à propos de ce livre: «Si vous aimeriez que David Hockney vous offre un bouquet, saisissez cette chance!»
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Rayons de lumière.
Man Ray, le maître polyvalent de l'imagerie moderniste.
Man Ray (1890-1976) était un moderniste aux intérêts multiples, qui appliqua son talent à la peinture, à la sculpture, au cinéma, à l'estampe et à la poésie. C'est cependant son oeuvre photographique, notamment ses études de nus, ses photos de mode et ses portraits, qui ont inscrit son nom parmi les pionniers, auteurs d'un nouveau chapitre de l'histoire de l'art et de la technique photographique.
À travers une large sélection de ses oeuvres connues ou plus discrètes, cette monographie compose une vue d'ensemble vivante du travail protéiforme de Man Ray et de son legs photographique. Elle retrace sa vie depuis ses débuts d'artiste à New York jusqu'au rôle central qu'il joua dans l'avant-garde parisienne, qui le vit figurer dans la première exposition surréaliste avec Jean Arp, Max Ernst, André Masson, Joan Miró et Pablo Picasso, et au sein de laquelle il produisit des oeuvres aussi illustres que Noire et blanche et Le Violon d'Ingres. Au fil de très nombreux exemples de natures mortes et de portraits, notamment, on découvre comment Man Ray a constamment expérimenté de nouvelles techniques et poussé la photographie hors du domaine documentaire pour la transporter vers des expressions poétiques éthérées en jouant avec l'exposition multiple, la solarisation et sa version personnelle du photogramme qu'il s'amusait à baptiser «rayographie». -
Paradis menacé
Sebastião Salgado sur les traces des peuples indigènes de la forêt amazonienne
Pendant six ans, Sebastião Salgado a sillonné l'Amazonie brésilienne et photographié la beauté sans égale de cette région hors du commun: la forêt, les cours d'eau, les montagnes, les peuples qui y vivent - un irremplaçable patrimoine de l'humanité.
Dans la préface de ce livre, Salgado écrit : «Pour moi, c'est la dernière frontière. Un univers mystérieux dans lequel la puissance de la nature est ressentie comme nulle part ailleurs sur Terre. Ici s'étale à l'infini la forêt qui abrite un dixième de toutes les espèces animales et végétales. Le plus grand laboratoire naturel au monde.»
Salgado s'est rendu auprès d'une douzaine de tribus indigènes organisées en minuscules communautés à travers la plus grande forêt tropicale de la planète. Il a témoigné de la vie quotidienne des Yanomami, des Asháninka, des Yawanawá, des Suruwahá, des Zo'é, des Kuikuro, des Waurá, des Kamayurá, des Korubo, des Marubo, des Awá et des Macuxi : de la chaleur de leurs liens familiaux, de leurs chasses et de leurs pêches, de leur façon de préparer et partager les repas, de leur merveilleux talent pour se peindre le visage et le corps, de l'importance de leurs chamanes, de leurs danses et de leurs rituels.
Sebastião Salgado a dédié ce livre aux peuples indigènes de la région amazonienne du Brésil: «Je souhaite, de tout mon coeur, de toute mon énergie, de tout ce qui vit intensément en moi, que d'ici à cinquante ans ce livre ne ressemble pas à un registre d'un monde perdu. Amazônia doit continuer à être.»
INSTITUTO TERRA
Fondé en 1998 à Aimorés, dans l'état de Minas Gerais, Instituto Terra marque l'apogée d'une vie d'engagement et de travail comme documentaristes culturels pour Lélia Wanick Salgado et Sebastião Salgado. Grâce à un programme scientifique de replantation et de pépinières, l'organisation a opéré une reforestation miraculeuse de cette région autrefois infertile, qui concourt à la mission que se sont fixé les Salgado: réparer les dégâts infligés à notre planète. TASCHEN est fier d'atteindre la neutralité carbone grâce à notre partenariat de la première heure. -
Monet ; ou le triomphe de l'impressionnisme
Daniel Wildenstein
- Taschen
- Jumbo
- 4 Novembre 2010
- 9783836523226
À part Turner, aucun artiste n'a comme Claude Monet (1840-1926) autant travaillé à capturer la lumière sur la toile. De tous les impressionnistes, celui dont Cézanne disait qu'il n'était « qu'un oeil, mais bon Dieu, quel oeil ! », est le seul à ne jamais s'être écarté du principe de fidélité absolue à la sensation visuelle, peignant au plus près de ce qu'il voyait.
On a dit que Monet avait réinventé les possibilités de la couleur. Que ce soit à travers son intérêt précoce pour les estampes japonaises, le temps qu'il passé pendant son service militaire sous la lumière éblouissante de l'Algérie ou le fait qu'il connaissait personnellement les plus grands peintres de la fin du XVIIIe siècle, il est vrai que ce que Monet a créé tout au long de sa carrière a changé pour toujours notre manière de percevoir le monde tel qu'il est et ce qui nous entoure. Il atteint le sommet de ses recherches avec la série tardive des nymphéas peinte dans son jardin de Giverny, qui, par la manière dont elle se détache quasiment de la forme, constitue véritablement l'origine de l'art abstrait.
Cette biographie rend parfaitement justice à cet artiste absolument remarquable qui compte parmi les plus marquants et offre de nombreuses reproductions et photos d'archives pour accompagner un commentaire aussi fin qu'approfondi.
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Depuis qu'Henry David Thoreau a décrit, dans Walden, ou la vie dans les bois (1854), ses deux années, deux mois et deux jours passés à vivre dans une cabane à Walden Pond, au Massachusetts, l'idée du modeste refuge séduit l'âme moderne. Ces dix dernières années, alors que notre existence matérielle et notre empreinte environnementale ont connu une croissance exponentielle, des architectes du monde entier se sont intéressés de près aux possibilités qu'offrent les demeures minimalistes isolées à faible impact écologique.
Ce nouveau titre TASCHEN, qui allie textes instructifs, somptueuses photographies et brillantes illustrations actuelles de Marie-Laure Cruschi, explore la façon dont cette architecture spécifique offre de véritables opportunités à la pensée créative. En rejetant toute forme d'excès, la cabane limite l'envahissement spatial au minimum vital, et, en répondant à son cadre typiquement rustique, met en avant des solutions respectueuses de l'environnement. En cela, les cabanes mettent en valeur quelques-unes des pratiques les plus inventives, les plus tournées vers l'avenir, de l'architecture contemporaine, Renzo Piano, Terunobu Fujimori, Tom Kundig et de nombreux tout nouveaux talents de la profession s'intéressant tous à ces micro-sanctuaires.
Les cabanes sélectionnées pour cette publication font ressortir la richesse de ce genre, à la fois en termes d'utilisation et de géographie. D'un atelier d'artiste sur la côte du Suffolk en Angleterre, jusqu'aux huttes écologiques de la région des Ghats occidentaux en Inde, cette étude se révèle aussi passionnante par sa dimension internationale que par son éventail d'informations, de clients et de situations. Mais la ligne directrice de ce recueil demeure l'innovation architecturale, associée à un sentiment de contemplation et de coexistence qui a de quoi inspirer alors que les gens se tournent à nouveau vers la nature et vers un modèle d'existence au monde moins destructeur.
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Les Indiens d'Amérique du Nord ; les portfolios complets
Edward S. Curtis
- Taschen
- Bibliotheca Universalis
- 16 Avril 2015
- 9783836550550
Au tournant du XXe siècle, le photographe américain Edward Sheriff Curtis (1868-1952) se lance dans le projet qui l'occupera pendant trente ans, pour composer une étude magistrale sur les Indiens d'Amérique du Nord. Son approche ambitieuse, tant d'un point de vue artistique que scientifique, lui a permis de recenser en mots et en images les traces du mode de vie traditionnel des Indiens, déjà en voie de disparition.
Se dévouant entièrement à cette entreprise, Curtis est parti à la rencontre de 80 tribus amérindiennes, de la frontière du Mexique au détroit de Behring, gagnant leur confiance grâce à sa patience et sa sensibilité. Son oeuvre a été publiée en 20 volumes entre 1907 et 1930 sous le titre de The North American Indian, mais le tirage étant limité à 272 exemplaires, les originaux sont vite devenus très rares.
Ce livre rassemble l'intégralité du portfolio amérindien de Curtis en une seule publication, offrant ainsi à nouveau accès à cette extraordinaire entreprise, précieux document historique et triomphe de la forme photographique. -
Dès la naissance du modernisme, production musicale et création visuelle ont entretenu une relation des plus étroites. De L'Arte dei Rumori (L'Art des bruits), manifeste futuriste de Luigi Russolo publié en 1913, aux Rotoreliefs de 1925, les disques recto-verso de Marcel Duchamp, le XXe siècle a été le témoin des échanges de plus en plus fertiles entre sons et formes, symboles et mélodies, et entre tous les champs de la composition et de la performance.
Dirigée par Francesco Spampinato, cette anthologie exceptionnelle des pochettes de disque créées par des artistes dévoile à quel rythme cette histoire culturelle singulière s'est écrite. Le livre présente 500 pochettes d'album et de disque des années 1950 à aujourd'hui signées par des artistes de l'image, qui révèlent à quel point modernisme, pop art, art conceptuel, postmodernisme et d'autres formes d'art contemporain ont imprimé leur mouvement à ce domaine annexe de la production visuelle, et ont soutenu l'industrie musicale de masse grâce à leur imaginaire essentiel évoquant spontanément la rencontre sonore.
Au fil des pages, on retrouve les hiéroglyphes urbains créés par Jean-Michel Basquiat pour Tartown, sa propre maison de disques, le graffiti de Banksy réalisé au pochoir pour Blur, le crâne de Damien Hirst, symbole créé pour The Hours, et un papillon épinglé par Salvador Dali pour l'album Lonesome Echo de Jackie Gleason. Ils sont accompagnés par des explications claires et une fiche descriptive rappelant l'artiste, l'interprète, le nom de l'album, le label, la date de sortie et des informations sur l'oeuvre d'art d'origine. Des entretiens avec Tauba Auerbach, Shepard Fairey, Kim Gordon, Christian Marclay, Albert Oehlen et Raymond Pettibon apportent un témoignage personnel sur les coulisses de ces collaborations entre artistes et musiciens. -
Africa ; Sebastiao Salgado
Mia Couto, Lelia Salgado
- Taschen
- Photographie
- 25 Septembre 2007
- 9783822856215
Sebastião Salgado est l'un des photojournalistes les plus respectés encore en activité. Sa réputation se fonde depuis des décennies sur un dévouement à l'égard des peuples déshérités et affligés dont il témoigne à travers des clichés puissants en noir et blanc, pris dans des endroits du monde où rare sont ceux qui osent s'aventurer. Bien qu'il ait sillonné l'Amérique du Sud et l'ensemble de la planète, son travail s'est largement porté sur l'Afrique qu'il photographie depuis 30 ans au cours de plus de 40 reportages. Des tribus dinkas dans le sud du Soudan et du peuple himba en Namibie aux gorilles et à la région volcanique des Grands Lacs, sans oublier les réfugiés qui hantent le continent, Salgado nous montre toutes les facettes de l'Afrique d'aujourd'hui. Qu'il témoigne des réfugiés ou des immenses paysages, Salgado sait parfaitement comment saisir l'essence d'un moment pour que, face à ses images, le spectateur y soit involontairement inclus. Ses clichés nous enseignent habilement les conséquences de la guerre, de la pauvreté, de la famine et des conditions climatiques hostiles. Les photographies prises par Salgado en Afrique et réunies dans cet ouvrage sont classées en trois parties. La première se concentre sur le sud du continent (Mozambique, Malawi, Angola, Zimbabwe, Afrique du Sud, Namibie), la deuxième sur la région des Grands Lacs (Congo, Rwanda, Burundi, Ouganda, Tanzanie, Kenya) et la troisième sur la région sub-saharienne (Burkina Faso, Mali, Soudan, Tchad, Mauritanie, Sénégal et Éthiopie). Les textes ont été écrits par la célèbre romancière Mia Couto, originaire du Mozambique. Elle décrit comment l'Afrique contemporaine illustre les effets de la colonisation et les conséquences des crises économiques, sociales et environnementales. Ce livre spectaculaire n'est pas seulement un document fondamental sur l'Afrique, il est aussi et surtout un hommage à un continent, à son histoire, ses peuples et ses phénomènes naturels.
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À chaque situation de crise, les principales victimes sont les enfants. Physiquement fragiles, ils sont souvent les premiers à succomber à la faim, la maladie et la déshydratation. Impuissants devant les rouages du monde et ses défaillances, ils ne peuvent comprendre l'origine du danger, les raisons pour lesquelles certains leur veulent du mal ou les causes de leur fuite, parfois si brutale, et pourquoi ils doivent laisser derrière eux leur école, leurs amis et leur foyer.
Dans ce recueil complémentaire à Exodes, Sebastião Salgado dévoile 90 portraits de très jeunes exilés, migrants et réfugiés. Ses sujets sont issus de différents pays, victimes de crises diverses, mais un point commun les unit: tous sont en exil, tous ont moins de 15 ans. Dans ce vaste projet sur les réfugiés, ce qui a frappé Salgado face à ces garçons et ces fillettes ne fut pas tant leur innocence muette face à leurs souffrances que leurs ressources inépuisables en énergie et en enthousiasme, y compris dans les situations les plus désespérées. Des réfugiés sur le bord des routes en Angola et au Burundi aux bidonvilles du Brésil et aux camps tentaculaires au Liban et en Irak, les enfants n'en demeurent pas moins des enfants: aussi prompts à rire aux éclats qu'à fondre en larmes, jouer au football, patauger dans l'eau sale, échafauder mille bêtises entre amis, le plus souvent ravis d'être photographiés.
Pour Salgado, leur exubérance traduit un curieux paradoxe. Comment un enfant qui sourit peut-il incarner une situation précaire et extrême? Ce qu'il a toutefois remarqué, c'est que lorsqu'il demandait aux enfants de former une file pour faire leur portrait un à un, le tumulte du groupe s'apaisait. Face à l'appareil photo, chaque enfant devenait bien plus sérieux. Ils ne le regardaient pas comme des enfants parmi une foule bruyante, mais comme des êtres uniques. Leur pose se faisait plus grave. Ils regardaient l'objectif avec une intensité soudaine, comme pour faire état d'eux-mêmes et de leur situation. Et dans l'expression de leur regard, dans le tremblement nerveux de leurs petits doigts, dans la façon dont leurs vêtements déchirés pendaient sur leur corps chétif, Salgado a compris qu'il tenait là une série de portraits de réfugiés qui méritait une tribune en soi.
Les clichés n'essaient pas de rendre compte des sentiments de leurs sujets ou de témoigner en détails de leurs carences en matière de santé, d'éducation et de logement. Au contraire, le recueil permet à 90 enfants de poser leur regard sur le spectateur dans toute l'innocence de leur jeunesse et face à l'incertitude de leur avenir. Beaux, fiers, mélancoliques et tristes, ils sont immortalisés à un moment de leur courte existence, et posent les questions qui reviennent et reviendront sans cesse dans les années futures. Vont-ils demeurer en exil? Auront-ils toujours un ennemi à fuir? Grandiront-ils dans l'idée du pardon ou de la vengeance? Et tout simplement, deviendront-ils un jour adultes? -
De splendides bêtes sauvages... assoiffées de sang À première vue, les grandes aquarelles animalières minutieuses de Walton Ford font d'abord songer aux planches de John James Audubon, d'Edward Lear ou d'autres artistes de la période coloniale. Mais dès que l'on y regarde de plus près, on découvre un univers complexe à l'anthropomorphisme troublant, plein de symboles, d'humour grinçant et d'allusions à la dramatisation extrême des sujets de prédilection de l'histoire naturelle. Représentés à taille réelle, les bêtes et oiseaux, qui peuplent les tableaux de cet artiste contemporain ne sont jamais peints comme de simples objets, mais apparaissent comme de véritables acteurs dynamiques de luttes allégoriques: une dinde sauvage écrase une petite perruche entre ses serres, une tribu de singes met à sac une table de dîner dressée avec soin, un bison se retrouve encerclé par une meute de loups blancs ensanglantés... C'est le Panchatantra, vieux livre de fables indiennes sur les animaux, dont Ésope se serait inspiré, qui a donné son nom à l'ouvrage.
Cette édition grand format permet d'explorer en profondeur l'oeuvre de Walton Ford et s'accompagne d'une biographie détaillée et d'extraits des textes dont l'artiste s'est inspiré : des contes folkloriques vietnamiens, des lettres de Benjamin Franklin, l'autobiographie de Benvenuto Cellini comme les Biographies Ornithologiques d'Audubon.
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Alex Steinweiss, the inventor of the modern album cover
Kevin Reagan
- Taschen
- Bibliotheca Universalis
- 1 Septembre 2015
- 9783836557764
«J'aime tellement la musique et j'avais tellement d'ambition que j'étais prêt à en faire beaucoup plus que ce pour quoi on me payait. Je voulais que les gens entendent la musique en voyant l'oeuvre d'art.» - Alex SteinweissAlex Steinweiss (1917-2011) a inventé la pochette de disque telle que nous la connaissons aujourd'hui. En 1940, jeune directeur artistique de Columbia Record's, il lance une idée: habiller la bête pochette marron habituelle d'une illustration accrocheuse. La compagnie joue le jeu, et, en quelques mois, augmente ses ventes de disques de plus 800%.
Au cours des trente années suivantes, Steinweiss réalise des milliers d'oeuvres originales sur les pochettes de disques de musique classique, de jazz ou de variétés pour Columbia, Decca, London et Everest, ainsi que des logos, des étiquettes, des supports publicitaires, et même sa propre police de caractère, la «Steinweiss Scrawl». Ses créations audacieuses, rassemblées ici dans toutes leurs combinaisons de typographie innovante et d'illustrations élégantes, ont révolutionné la manière dont les disques étaient vendus.
Ce livre inclut les souvenirs et objets personnels de Steinweiss liés à sa carrière fascinante, ainsi que de précieux essais du directeur artistique et designer Kevin Reagan, récompensé trois fois par les Grammy Awards, et de l'historien du graphisme Steven Heller. -
New Deal photography ; USA, 1935-1943
Peter Walther
- Taschen
- Bibliotheca Universalis
- 5 Juillet 2016
- 9783836537117
Aux États-Unis en 1935, au milieu des ravages de la Grande Dépression, la United States Farm Security Administration (FSA) est fondée pour répondre à la pauvreté qui touche les campagnes du pays. Elle vise à améliorer les conditions de vie des métayers, des petits exploitants et des fermiers pauvres propriétaires de terrain par des programmes de relocalisation et de collectivisation, ainsi que par l'instauration de nouvelles méthodes de culture agricole. En parallèle, dans le cadre de son projet de documentation, la FSA engage des photographes et des écrivains pour rendre compte de la pauvreté du milieu rural et ainsi «révéler l'Amérique aux Américains».
Cet ouvrage révèle l'immense portée du travail réalisé par la FSA entre 1935 et 1943, honorant sa détermination et son engagement à évoquer tous les sujets, à parcourir tous les États et à réunir toutes les esthétiques. Les photographes étaient répartis dans quatre immenses régions mais pouvaient agir de façon autonome, afin de livrer leurs impressions personnelles dans le même temps qu'ils participaient à cette mémorable enquête sur une nation. Au fil de leurs images en couleurs ou en noir et blanc, on croise des ouvriers du coton, des enfants au détour d'une rue et des ouvriers relocalisés en chemin. On voit ces sujets, subissant les éléments naturels, les moments qui rythment la vie humaine et les aléas de l'économie mondiale. On croise une icône immortalisée par Dorothea Lange, cette Mère migrante aux traits burinés, à l'expression soucieuse, entourée de ses deux enfants.
Ces images ont en commun leur engagement à montrer la singularité et la dignité de chaque sujet, autant qu'à témoigner d'une période particulière de l'histoire de l'Amérique et à saisir ces étapes universelles qui voient tout être humain grandir, jouer, manger, vieillir, souffrir et mourir. Devant l'objectif de photographes aussi lucides que sensibles, parmi lesquels Dorothea Lange, Jack Delano, Russell Lee, Marion Post Wolcott, Walker Evans et Ben Shahn, les sujets de ces photos se révèlent soumis aux épreuves de leur destin et de l'Histoire, pris dans le tourbillon de la vie et pourtant faisant face au spectateur avec ce qui leur appartient totalement: une présence singulière, unique, inoubliable. -
Début 1964, Harry Benson s'apprête à monter dans un avion pour une mission en Afrique quand il reçoit un appel de Londres. Le chef du service photo du Daily Express lui annonce qu'il va finalement suivre les Beatles à Paris pour immortaliser la Beatlemania qui fait alors rage en France. C est le début d un voyage qu'il n'oubliera jamais.
Benson est accueilli chaleureusement dans l'entourage immédiat du groupe, ce qui lui permet de produire certains des clichés les plus intimes des «garçons dans le vent», qui dominent alors les ventes mondiales de disques. À Paris, il les photographie en pleine bataille d'oreillers dans une suite de l hôtel George V; il est encore là lorsque les Beatles foulent pour la première fois le sol américain et plongent dans l'hystérie new-yorkaise; son objectif les suit jusque sur la scène du fameux Ed Sullivan Show, puis en Floride témoin notamment de leur étonnante rencontre avec Cassius Clay ou encore sur le plateau du film A Hard Day s Night. La collaboration entre Benson et le groupe dure jusqu en 1966. Il accompagne George pendant sa lune de miel à la Barbade, puis embarque avec le groupe pour sa tournée américaine, qui fait un triomphe même si John Lennon vient de jeter un froid en affirmant que les Beatles sont «plus importants que Jésus-Christ».
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The rise of David Bowie (1972-1973)
Mick Rock, Barney Hoskyns, Michael Bracewell
- Taschen
- 22 Novembre 2023
- 9783836594035
En mémoire de Starman.
Les photographies légendaires de l'artiste décédé.
Un hommage exceptionnel du photographe officiel et partenaire artistique de David Bowie, Mick Rock, imaginé en 2015 avec la bénédiction de Bowie.
C'est en 1972 que David Bowie publie son album révolutionnaire, The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars. On y découvre Ziggy Stardust, alter ego de Bowie, vêtu de strass et de paillettes, les yeux cernés de mascara, personnage étrange à la sexualité ambiguë, qui bouscule toutes les frontières entre homme et femme, hétéros et gays, faits et fiction, pour créer l'un des plus étonnants et plus étincelants phénomènes musicaux des années 1970. L'album et la tournée Ziggy propulsent Bowie du statut de gentil musicien londonien à celui d'une des plus grandes stars mondiales.
L'un des principaux passagers de ce voyage dans la stratosphère glam est un ami photographe, londonien lui aussi: Mick Rock. Sur le plan artistique comme en amitié, Rock et Bowie sont étroitement liés. Mick s'immerge dans le cercle intime de Bowie et est son photographe et réalisateur officiel de 1972 à 1973.
Ce livre réunit autant ses spectaculaires photos de scène et ses clichés emblématiques que ses portraits intimes pris en coulisses. Il rend hommage à l'esprit d'expérimentation et de réinvention permanente de Bowie et apportent un éclairage inédit sur sa carrière et ses multiples facettes. À la fois distant et proche, ludique et sérieux, sincère et artificiel, cet hommage déborde d'énergie et d'audace à l'instar de l'artiste et célèbre un artiste flamboyant et inspirant, dont on n'oubliera jamais la puissance créative. -
Les maîtres de la photographie et leurs plus beaux ouvrages.
Les plus grands photographes des 100 dernières années.
Un panorama global des photographes les plus importants du XXe siècle et de leurs plus belles monographies:
Cette encyclopédie biographique organisée par ordre alphabétique présente tous les photographes majeurs du XXe siècle, des premiers représentants du modernisme classique jusqu'à aujourd'hui.
Richement illustré de fac-similés de livres et de magazines, ce livre englobe tous les plus grands photographes des cent dernières années, et plus particulièrement ceux qui se sont distingués par d'importantes publications ou expositions, ou qui ont contribué de manière significative à la culture de l'image photographique. Si la plupart des 400 entrées présentent des photographes nord-américains ou européens, l'ouvrage propose un aperçu international en accordant une importance toute particulière à la photographie du Japon et de l'Amérique Latine, de l'Afrique et de la Chine.
Photographers A-Z se concentre sur les images et la culture photographiques, mais s'intéresse également aux photographes travaillant dans des domaines connexes, dont le travail dépasse la simple illustration et relève de l'art photographique, ou qui font partie des collections des plus grands musées, comme Julius Shulman, Terry Richardson, Cindy Sherman, David LaChapelle, etc.
Parmi les photographes présentés:
Ansel Adams, Manuel Álvarez-Bravo, Nobuyoshi Araki, Diane Arbus, Richard Avedon, David Bailey, Elmer Batters, Peter Beard, Cecil Beaton, Werner Bischof, Guy Bourdin, Bill Brandt, Robert Capa, William Claxton, Anton Corbijn, Robert Doisneau, William Eggleston, Masahisa Fukase, Ron Galella, Nan Goldin, Jean-Paul Goude, John Heartfield, Eikoh Hosoe, George Hoyningen-Huene, Seydou Keïta, William Klein, Nick Knight, Neil Leifer, Peter Lindbergh, Man Ray, Robert Mapplethorpe, Inez van Lamsweerde & Vinoodh Matadin, Jean- Baptiste Mondino, Helmut Newton, Martin Parr, Irving Penn, Pierre et Gilles, Bettina Rheims, Leni Riefenstahl, Sebastiao Salgado, Andres Serrano, Cindy Sherman, Kishin Shinoyama, Jeanloup Sieff, Lord Snowdon, Bert Stern, Larry Sultan, Mario Testino, Wolfgang Tillmans, Ellen von Unwerth, Andy Warhol, Bruce Weber, Weegee, Gary Winogrand...
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Pour Manet, il était «le plus grand de tous les peintres». Son chef-d'oeuvre Les Ménines a si bien inspiré Picasso que celui-ci en a réalisé 44 variations. Monet, Renoir et Degas ont beaucoup été influencé par les tableaux du grand chambellan de Philippe IV. Francis Bacon a peint une célèbre étude de son portrait du pape Innocent X. Diego Rodriguez de Silva y Velazquez (1599-1660) n'était pas seulement le plus important des peintres de l'Âge d'or espagnol; il est l'un des peintres européens les plus admirés, à la fois référence et source d'inspiration pour des générations d'artistes.
Ce catalogue raisonné rassemble l'oeuvre complet de Velazquez - reproduit dans un très grand format à couper le souffle avec une sélection d'agrandissements de détails - ainsi que de toutes nouvelles photographies de tableaux récemment restaurés, grâce à l'initiative conjointe de TASCHEN et Wildenstein. Les fascinantes images du livre sont accompagnées d'un commentaire approfondi de José López-Rey développant l'intérêt que Velazquez portait à la vivacité humaine et son souci d'accorder la même attention à tous les sujets, qu'il s'agisse d'une vieille femme faisant frire des oeufs, d'un pape ou d'un roi, ainsi que son dévouement à la couleur et à la lumière, qui influencera les impressionnistes plus de deux cents ans plus tard. -
Edward S. Curtis: The North American Indian: Complete Portfolios
Peter Walther, Edward Sheriff Curtis
- Taschen
- 25 Septembre 2024
- 9783836596732
La mémoire d'un âge disparu.
L'intégrale des portfolios d'Edward S. Curtis sur les peuples indigènes d'Amérique du Nord.
Edward Sheriff Curtis (1868-1952) a consacré sa vie à la tâche auto-assignée de sauvegarder l'héritage culturel des peuples indigènes d'Amérique du Nord par le médium de la photographie. Pendant trois décennies, il sillonne inlassablement toutes les régions du continent dans les conditions géographiques et climatiques les plus diverses : par 50° C dans le désert des Mojaves ou par -20° C dans l'Arctique, à pied, à cheval, en attelage, à dos d'âne, par bateau, en train, et plus tard aussi en auto. Plus de 40.000 photographies vont ainsi voir le jour dans cette période.
Les meilleurs clichés seront publiés de son vivant dans vingt grands volumes d'images et de textes intitulés The North American Indian. Le présent livre donne à nouveau accès à l'intégralité des photos des 20 portfolios avec lesquels Curtis a dressé un monument à la culture agonisante des peuples indigènes d'Amérique du Nord. Le lecteur y trouvera en outre une sélection de photographies tirées des volumes de textes.
Sans Edward S. Curtis, nous ignorerions aujourd'hui presque tout des rites des Hopis au sud-ouest, nous n'aurions aucune image des danseurs de la cérémonie d'hiver des Qagyuhl et ne pourrions avoir la moindre idée des cérémonies des Nunivaks. Le message fondamentalement humaniste qui émane de chacune de ses images n'a rien de muséal, mais est au contraire d'une brûlante actualité : une cohabitation pacifique, victorieuse de la haine et des préjugés, est possible dès lors que la rencontre avec l'étranger reste à tout moment placée sous le signe de ce qui nous relie.