En 2008, Justin Fenton devient le reporter chargé des affaires criminelles au Baltimore Sun. Un poste convoité où, par le passé, s'est illustré David Simon, avant qu'il devienne le célèbre showrunner de la série The Wire. Baltimore est alors toujours la ville au taux de criminalité le plus élevé des États-Unis. Mais une unité spéciale d'agents en civil est en train de nettoyer les rues avec un seul mot d'ordre : tolérance zéro.
En 2017, la nouvelle tombe : sept des principaux officiers de l'unité spéciale sont arrêtés pour corruption et racket en bande organisée. C'est un véritable système d'intimidation, de faux témoignages, de collusion avec le monde du crime qui est mis au jour. En dépit de sa fréquentation assidue de la police, de la justice et des criminels, Justin Fenton tombe des nues. Il n'avait rien vu venir.
C'est cette incroyable affaire de corruption que Justin Fenton raconte dans cet ouvrage qui se lit comme un roman. Document humain et chronique criminelle d'une rare intensité, La ville nous appartient a été adapté sur HBO par David Simon, Ed Burns et George Pelecanos, pour une sortie en 2022.
Un essai essentiel et foisonnant qui, remettant en perspective l'histoire de la dette depuis 5000 ans, renverse magistralement les théories admises. Il démontre en particulier que l'endettement a toujours été une construction sociale fondatrice du pouvoir. Aujourd'hui encore, les économistes entretiennent une vieille illusion : celle que l'opprobre est forcément à jeter sur les débiteurs, jamais sur les créanciers. Et si l'unique moyen d'éviter l'explosion sociale était justement. d'effacer les dettes ?
En 1972, quatre jeunes scientifiques du MIT rédigent à la demande du Club de Rome un rapport qu'ils intitulent The Limits to Growth et qui établit, pour la première fois, les conséquences dramatiques d'une croissance exponentielle dans un monde fini.
En 2004, quand les auteurs enrichissent leur analyse de données accumulées durant trois décennies d'expansion sans limites, l'impact destructeur des activités humaines sur les processus naturels les conforte définitivement dans leur raisonnement.
En 1972, la problématique centrale était : « comment éviter le dépassement » ; en 2004, l'enjeu est alors : « comment procéder pour que nos activités ralentissent et puissent tenir dans les limites de la planète ? » ; désormais, les limites sont dépassées : que nous reste-t-il à envisager ?
Au sein de nos sociétés industrielles où règne la surmarchandisation, c'est l'autonomie créatrice des valeurs d'usage par chaque individu qui se trouve être menacée. Ivan Illich montre comment à la fois le marché et l'expert professionnel exercent un contrôle social mutilant, en s'arrogeant l'autorité de décider qui a besoin de quoi, en fabriquant artificiellement des besoins. Les individus sont toujours davantage dépossédés tant de leur savoir que de leur autonomie, de leurs libertés et de leur capacité à créer.
Dès lors la reconstruction sociale commence par la naissance du doute chez le citoyen. Ivan Illich appelle de ses voeux une distribution équitable de la liberté de créer des valeurs d'usages. Or ce genre d'équité suppose des limites à l'enrichissement et à l'emploi, c'est-à-dire une société de la sobriété, du partage du temps de travail, des richesses et des ressources.
Ivan Illich (1926-2002)
Approfondissant la réflexion entamée avec son best-seller No logo, Naomi Klein dénonce la tentative de prise de contrôle de la planète par un ultralibéralisme mettant à contribution crises et désastres pour substituer la seule loi du marché aux valeurs politiques et culturelles des civilisations. Une histoire secrète du libre-échange remarquablement conduite et documentée.
1945. Au lendemain de l'armistice, alors que les Alliés entrent dans Berlin et font arrêter les plus hauts dignitaires nazis, le maître d'oeuvre de l'extermination des Juifs et de la solution finale, abandonnant derrière lui son uniforme de SS, disparaît soudain dans la nature. On ne retrouvera Adolf Eichmann que quinze ans plus tard, au terme d'une traque invraisemblable qui, de multiples échecs en avancées provisoires, d'un camp de prisonniers de guerre à une cabane de bûcherons, devait conduire ses poursuivants jusqu'à un faubourg misérable de Buenos Aires.
Si votre entraineur de course à pied vous disait que vous allez améliorer de 10% vos performances chaque année, auriez-vous un doute? Et vous aurez raison : on ne peut pas progresser indéfiniment. C'est pourtant ce que nous font croire les gouvernements quand ils nous parlent de la croissance économique. Avec des images frappantes, Khan explique pourquoi le développement des deux courbes actuelles s'appliquent pour la planète comme pour le corps. La première (la théorie), une vision de l'esprit avec une progression constante et illimitée. La seconde (la réalité) où le corps, avec l'âge, va découvrir ses limites. Face à cela, il faut développer une troisième courbe de la sobriété énergétique et de l'équilibre économique, à l'intérieur des limites des écosystèmes et de la planète.
Quatrième de couverture Aujourd'hui, le village est "planétaire", l'adolescent "mondial" et la société de consommation dominée par les marques. Les espaces publicitaires traditionnels qu'elles se sont de tout temps montré promptes à coloniser - panneaux d'affichage, télévision, cinéma, presse écrite - sont désormais devenus trop restreints pour des logos frappés d'expansionnisme galopant.
En plantant leurs drapeaux sur des territoires jusqu'à présent vierges de toute publicité, en substituant au simple objet de consommation une image capable de le faire accé der à la dimension du mythe, les multinationales ne se sont pas contentées de boulever ser les mentalités et le monde du travail, elles ont modifié l'économie de nombreux pays.
Dans cette course au profit, beaucoup sont en effet passés maîtres dans l'art de bafouer les droits de l'homme : l'esclavage moderne existe dans les zones franches industrielles ou dans certains Etats du Tiers-Monde, véritables paradis fiscaux pour sociétés capitalistes. Pendant ce temps, en Occident, les usines ferment les unes après les autres et migrent sous des cieux plus complaisants, les mises à pied massives se succèdent à un rythme effréné, les contrats à temps partiel ou intérimaires remplacent les emplois permanents, les acquis sociaux sont laminés, voire disparaissent. Mais le nombre augmente de ceux qui prônent l'urgence d'une mobilisation vigilante, et qui dénoncent les abus commis par les grandes sociétés. Venant de partout, ils se rencontrent, se regroupent et s'organisent sur l'Internet : ils veulent récupérer l'espace, la rue, la forêt dont on les a privés, ils réclament des emplois et des conditions de travail décents, un partage plus équitable des énormes bénéfices des multinationales, ils refusent d'acheter des produits pour lesquels d'autres, à des milliers de kilomètres de chez eux, paient le tribut de la sueur et parfois du sang.
Ce nouveau militantisme, reflet de la pluralité sociale et ethnique de bon nombre de pays, a déjà gagné des batailles contre les logos mastodontes. Les événements de Seattle ou de Prague l'ont prouvé : il est encore temps de dire non à la tyrannie des marques.
Avec la « résonance », Hartmut Rosa a proposé un concept pour remédier à l'accélération hégémonique et réifiante du capitalisme rentier et spéculatif, qui nous condamne à la croissance et à la surchauffe. Pour lui, la transformation en profondeur de nos sociétés ne se réalisera que si nous acceptons d'entrer dans un nouveau rapport au monde, marqué par une relation « responsive » avec lui.
En quoi cette résonance peut-elle bien consister concrètement ? Et surtout en quoi pourrait-elle aider les jeunes générations à vivre avec la réalité de l'Anthropocène, chaque jour plus prégnante ? La résonance, au contraire de l'éducation au « développement durable », semble un nouveau paradigme à même de faire advenir un autre monde, où ne s'opposeraient plus humains et non-humains.
Avec Hartmut Rosa, le temps est venu d'écouter ce que le monde a à nous dire...
Près d'un milliard de personnes vivent avec moins de un dollar par jour. Les politiques destinées à lutter contre la pauvreté semblent souvent incapables d'améliorer leurs conditions de vie. Cet échec pourrait-il être dû aux failles des théories qui sous-tendent ces programmes plutôt qu'au caractère écrasant de la tâche ?
C'est cette hypothèse que défend cet ouvrage. Les experts ont pris l'habitude de décider à la place des pauvres de ce qui est bon pour eux sans prendre la peine de les consulter. Abhijit V. Banerjee et Esther Duflo ont initié la démarche inverse. À distance des réflexes partisans, ce livre aborde ainsi le défi du combat contre la pauvreté comme une série de problèmes concrets qui, une fois correctement identifiés et compris, peuvent être résolus un à un.
Ladies & gentlemen, Christopher Hitchens ! Journaliste frénétique, contradicteur-né, polémiste de génie, la légende des lettres britanniques nous donne ici son grand oeuvre : parce qu'il y raconte joyeusement sa vie, qu'il y livre ses pensées les plus décapantes, et parce que sa verve au vitriol nous régale toujours comme aucune autre.
Hitchens était tout à la fois : alcoolique et moraliste, progressiste et réactionnaire, anticapitaliste et proaméricain, juif et athée militant, plein d'empathie et vouant une haine profonde à Mère Teresa. Il donne ici une cohérence à ces paradoxes apparents, tous liés par une ironie assassine, un dégoût profond de la pensée tiède et un besoin incessant de gifler les cuistres à la volée. En toute amitié, bien sûr.
Depuis plus de trente ans, le Dr Adshead accompagne les plus dangereux criminels au sein d'unités psychiatriques pénitentiaires. En d'autres termes, les tueurs en série, les violeurs ou encore les pyromanes n'ont aucun secret pour elle.
Dans ce livre, elle dresse le portrait de onze patients ayant marqué sa carrière, sous un angle terrible, novateur et passionnant : le Dr Adshead les incite à montrer leurs forces, leurs faiblesses et ainsi à dévoiler leurs craintes et leurs rêves. Mais surtout, sous nos yeux se reconstitue le fil pour comprendre les racines de leur violence et du mal.
Ce n'est pas seulement dans les pays ravagés par la guerre qu'il faut apprendre à vivre dans les ruines. Car les ruines se rapprochent et nous enserrent de toute part, des sites industriels aux paysages naturels dévastés. Mais l'erreur serait de croire que l'on se contente d'y survivre.
Dans les ruines prolifèrent en effet de nouveaux mondes qu'Anna Tsing a choisi d'explorer en suivant l'odyssée étonnante d'un mystérieux champignon qui ne pousse que dans les forêts détruites.
Suivre les matsutakes, c'est s'intéresser aux cueilleurs de l'Oregon, ces travailleurs précaires, vétérans des guerres américaines, immigrés sans papiers, qui vendent chaque soir les champignons ramassés le jour et qui termineront comme des produits de luxe sur les étals des épiceries fines japonaises. Chemin faisant, on comprend pourquoi la « précarité » n'est pas seulement un terme décrivant la condition des cueilleurs sans emploi stable mais un concept pour penser le monde qui nous est imposé.
Suivre les matsutakes, c'est apporter un éclairage nouveau sur la manière dont le capitalisme s'est inventé comme mode d'exploitation et dont il ravage aujourd'hui la planète.
Suivre les matsutakes, c'est aussi une nouvelle manière de faire de la biologie : les champignons sont une espèce très particulière qui bouscule les fondements des sciences du vivant.
Les matsutakes ne sont donc pas un prétexte ou une métaphore, ils sont le support surprenant d'une leçon d'optimisme dans un monde désespérant.
Les portraits des geeks et des contrariens qui ont créé la Silicon Valley.
Grâce aux témoignages exclusifs d'Elon Musk, Amy Rowe Klement, Peter Thiel, Julie Anderson, Max Levchin, Reid Hoffman et beaucoup d'autres, Jimmy Soni nous raconte l'histoire de ces talents réunis dans l'aventure Paypal, qui vont par la suite façonner la nouvelle économie, jusqu'au concept de cryptomonnaie.
« Putain Jimmy, tu me fais fouiller dans le grenier, là. » Elon Musk.
Aujourd'hui, les fondateurs et les premiers employés de PayPal constituent le réseau le plus puissant de l'industrie technologique. Depuis qu'ils ont quitté Paypal, ils ont formé, financé et conseillé les principales entreprises de notre époque, notamment Tesla, Facebook, YouTube, SpaceX, Yelp, Palantir et LinkedIn. Ensemble, ils ont été le moteur de l'innovation et de l'esprit d'entreprise au XXIe siècle. Leurs noms attisent les passions ; ils sont aussi controversés qu'admirés. Pourtant, malgré toute leur influence, l'histoire de leurs débuts est restée largement inconnue.
Avant de déclencher la course à l'espace commercial, racheter Twitter ou de relancer l'essor des réseaux sociaux, ils étaient les créateurs inconnus d'une start-up de paiement en ligne appelée PayPal. Leur succès était tout sauf certain et ne s'est pas fait sans accrocs.
L'histoire d'une entreprise au succès fulgurant.
Pour la première fois, Reed Hastings, cofondateur et président de Netflix, nous révèle comment il a bâti la plateforme vidéo dont les films et les séries sont plébiscités dans le monde entier.
Créé en 1997, Netflix a révolutionné l'industrie de la distribution et de la production audiovisuelles par sa créativité et sa technologie. La règle de Netflix, c'est qu'il n'y en a pas : maximiser la densité des talents sans limite de rémunération, prôner la confiance, la franchise et la transparence, éliminer les contrôles (horaires, vacances, frais) sont parmi les recommandations permettant à chacun de prendre les meilleures décisions.
Avec Erin Meyer, professeure à l'INSEAD Business School, Reed Hastings nous raconte l'histoire d'une entreprise au succès fulgurant - fascinante pour certains, inquiétante pour d'autres - qui n'a pas hésité à remettre en question les codes classiques du management.
En 1929, une crise économique inédite ébranle le monde. Face à l'interventionnisme de l'État et au chomâge massif, des voix s'élèvent. Bernard Landon propose une "solution miracle" : soutenir l'industrie en renouvelant fréquemment les biens d'usage. Selon lui, la crise entraîne une baisse de consommation et donc de production, menant à la fermeture des entreprises et au maintien de la situation économique critique.
Seule une sortie de ce cercle vicieux pourra sauver le pays. Et si les usagers ne consomment pas d'eux-mêmes, il faut les y pousser voire les y obliger. Mais en utilisant dans cet essai autodité de 1932 le terme d'"obsolescence programmée", il ne se doutait pas qu'il désignerait quelques décennies après l'introduction volontaire de défaillances techniques dans les produits.
D'après un certain nombre de figures médiatiques, comme Steven Pinker, célèbre psychologue de Harvard apprécié des élites, le monde ne se serait jamais aussi bien porté. Les êtres humains seraient plus heureux, plus libres, plus riches, plus en paix que jamais auparavant. Les sociétés humaines n'auraient jamais été aussi paisibles, la violence aussi inexistante.
Balivernes?! répondent Edward Herman et David Peterson, qui nous offrent dans ce livre une critique étayée des affirmations contenues dans le livre de Steven Pinker intitulé La Part d'ange en nous.
Après le succès de Dette : 5000 ans d'histoire - vendu à près de 25 000 exemplaires - David Graeber revient avec un texte passionnant sur l'invasion de la bureaucratie dans notre quotidien qu'il voit comme un efficace bras armé du capitalisme financier.
Le guide pratique pour améliorer radicalement sa vie et faire ce que l'on aime, tout en ayant plus de temps et plus d'argent.
La version compacte et à petits prix de la collection à succès Dorling Kindersley !
Toutes les grandes théories économiques décryptées et accessibles à tous, grâce à une approche claire, efficace et visuelle.
Qu'est-ce qu'une récession ? Comment se produit un krach boursier ? Qu'est-ce que le libre-échange ? La mondialisation est-elle inéluctable ? Pourquoi payons-nous des impôts ?
À toutes ces questions complexes, Économistes propose des réponses accessibles, bien loin du jargon des spécialistes, complétées par :
- Des schémas qui expliquent de façon imagée des théories complexes.
- Des illustrations attrayantes qui facilitent la compréhension.
- Des encadrés sur la pensée des grands économistes et les oeuvres clés qui ont marqué l'histoire de la pensée.
On peut dire que le grand gagnant de la crise du coronavirus est Amazon. Tandis qu'à la mi-avril 2020, la pandémie approchait de son moment le plus critique, la valeur des actions de la firme augmentait de 30 % par rapport à l'année précédente ; et en l'espace de seulement deux mois, la fortune nette du PDG Jeff Bezos augmentait de 24 milliards de dollars. Comme le résume un analyste de l'industrie numérique : «Le Covid-19 a été comme une injection d'hormones de croissance pour Amazon.» L'enquête d'Alec MacGillis débute bien avant la crise sanitaire actuelle.
Sa méthode est simple et efficace : c'est par une mosaïque d'approches et de vies que l'on comprend le mieux un système, comment ce dernier affecte ceux qui entrent en contact avec sa trajectoire. À la manière des grands reportages littéraires, Le Système Amazon décortique l'implacable machine et ses rouages à travers une impressionnante série de portraits et de tableaux.
À Seattle, ce sont les cadres bien rémunérés de la firme qui accélèrent la gentrification d'un quartier populaire historique ; dans une banlieue de Virginie, ce sont des propriétaires qui tentent de protéger leur quartier de l'impact environnemental d'un nouveau data center Amazon ; à El Paso, ce sont des petites entreprises de fournitures de bureau qui tentent de résister à la prise de contrôle par Amazon de l'ensemble des marchés publics ; à Baltimore, c'est un entrepôt qui remplace une usine sidérurgique légendaire, etc.
Il montre également comment la firme est devenue un lobby à part entière à Washington, l'auteur poussant les portes du gigantesque manoir de Jeff Bezos, dans le quartier de Kalorama, où l'on croise lobbyistes, députés, sénateurs et membres du gouvernement.
Plus qu'un énième pamphlet sur l'impact destructeur du géant jaune au large sourire, ce livre, fruit d'années d'enquête, offre à lire le récit édifiant d'une société sous emprise.
De centres de livraison en data centers, de campus d'entreprises en entrepôts du mastodonte, visitez un autre monde, en proie à son Amazonisation, qui se divise entre gagnants et perdants, entre vies déconnectées et vies broyées par ce système.
« Habituons-nous à l'idée que nous passons une grande partie de notre vie à avoir tort. Nous prenons tous de bonnes et de mauvaises décisions. La véritable différence se situe entre ceux qui sont prêts (et prompts) à reconnaître les mauva ises et à les rectifi er, et ceux qui cherchent à les dissimuler, à eux-mêmes et aux autres.
Faire preuve de gentillesse et de courage (ces deux qualités sont inséparables), c'est assumer la responsabilité de nos actions et de notre être au monde. » Ce livre bref et fort décortique les travers et les simplifi cations de nos débats démocratiques, et nous apprend à travers moult exemples à pratiquer, individuellement et collectivement, la gentillesse et le courage : pour surmonter la peur, la colère, et vivre avec la complexité, le doute et l'humour.
Votre cerveau vous joue des tours. Les magiciens et les mentalistes le savent bien : ils exploitent vos biais cognitifs - les raccourcis de la pensée - pour mieux vous émerveiller lors de leurs spectacles. Toutefois, se faire piéger est moins drôle dans le milieu professionnel, où vos décisions peuvent avoir des conséquences majeures sur les plans humains et financiers.
Alex Si, magicien-mentaliste de talent, vous guide dans la découverte et la compréhension des illusions mentales qui gouvernent vos choix. Ses exercices vous surprendront et vous aideront à :
- repérer les situations dans lesquelles votre cerveau vous trompe ;
- analyser les biais cognitifs les plus répandus ;
- contourner les pièges en modifiant votre processus de prise de décision.
Les fiches thématiques proposées en fin d'ouvrage vous seront d'une aide précieuse au travail, mais aussi dans tous les aspects de votre quotidien. Appliquez les nombreux tours révélés au fil des pages pour penser comme un magicien. Vous en serez le premier époustouflé !
On considère le plus souvent les guerres commerciales comme le résultat d'un leadership atavique ou d'intérêts économiques opposés d'États-nations concurrents. Or elles sont plutôt les symptômes malins et inattendus de choix politiques nationaux qui ont avantagé les élites au détriment des autres et creusé les inégalités.
En dressant le panorama des principaux changements survenus dans l'économie mondiale au cours des dernières décennies, les auteurs démontrent que les guerres commerciales actuelles sont le fruit des décisions prises par les politiciens et les chefs d'entreprise en Chine, en Europe et aux États-Unis au cours des trente dernières années.
Véritable défi lancé à la pensée dominante, une lecture essentielle et iconoclaste pour comprendre la politique internationale, les inégalités et l'avenir du système monétaire mondial.